Petite escale à Phuket pour effectuer les procédures d’entrée au Pays et préparer le bateau pour la venue de la famille et amis dans quelques jours.
L’occasion de faire un tour sur Phuket ville en bus local, quelques photos dépaysantes parfois dans un environnement sympathique toujours. Dans le bus avec des Birmans, les immigrés des Thaïlandais.
Xipirons, calmars séchés, ils adorent…
Poissons séchés.
Rue de Phuket, quartier du marché.
Enfant dans la rue de Phuket.
Fraises de Plougastel ??? Non, elles n’ont aucun goût.
Petite escapade d’un mois en Thaïlande pour Amuitz après l’opération carénage rondement menée.
Des navigations courtes à la journée. Il faut dire que naviguer de nuit dans le secteur entre Langkawi (Malaisie) et Phuket (Thaïlande) relève presque de l’imprudence tant les lignes, filets et autres apparaux de pêche sont nombreux et mal signalés.
Du coup on part au lever du jour pour terminer la navigation en début d’après midi et profiter un peu du mouillage, ce qui est l’essentiel, ne l’oublions jamais…
Nous avons échappé aux eaux « vertes », devenus progressivement bleues et coralliennes, au fur et à mesure que l’on s’éloigne du continent, comme toujours.
Un point négatif à signaler pour l’île de Phi Phi et ses dizaines et dizaines de speed boats qui sillonnent en tout sens à fond de train, un plan d’eau devenu dangereux. A éviter.
Des petits restaus de poisson, vu qu’on ne pêche rien par ici…
La croisière ne fait que commencer.
Tout va bien à bord.
C’est fait, Amuitz est au coeur de la Thailande du sud, dans une région musulmane au fond d’une rivière ou pour y arriver, nous nous sommes échoués dans la vase à deux reprises, tout doucement…
Cela étant dit, il n’y à pas d’indications fiables, ni de cartes maritimes, seulement des tuyaux d’autres marins ayant déjà fait le parcours.
Intéressant. Un véritable chantier naval de pêcheurs, chantier dédié essentiellement au bois, la réparation et parfois même la construction d’unités de plus de 25 mètres de long.
Le jour convenu, nous sommes arrivés avec la marée montante au fond de la rivière dans la province de Satun.
Les ouvriers, pléthore, du chantier s’occupaient à mettre en place le chariot qui devait nous sortir de l’eau sur des rails, comme pour les bateaux de pêche, l’idéal. Deux plongeurs se sont assurés que les coques reposaient bien sur les sacs de sable disposés au quart de poil sur la structure, nous leurs avions envoyé les côtes du bateau par internet quelques temps avant.
Nous sommes donc au sec, dans la poussière d’un chantier et tout le monde s’active autour de nous. Ponçage, mécanique, peintures, et autres mille trucs habituels aux grands carénages.
Nous pensons rester deux semaines sur place et repartir juste avant le nouvel an chinois, car tout s’arrête…
Tout va bien à bord.
Ce n’est pas tous les jours que l’on dispose lors d’un carénage, d’une équipe technique digne de ce nom et des conditions de travail intéressantes.
En une semaine nous avons effectué:
-Sortie du bateau le 15 janvier en Thailande.
-Nettoyage de la coque en haute pression.
-A l’aide de deux et trois ouvriers:
-Ponçage de la surépaisseur d’antifouling à la flottaison, sous les jupes etc…
-Gros chantier de remplacement des CP dans les coffres avant. découpe des CP jusqu’au polyester, la partie haute du bois était affaiblie car le CP n’avait pas été bien imprégné et pas recouvert de polyester sur toute la longueur.
-Remplacement de tout ce qui n’était pas parfait, ajustement, saturation epoxy, stratification des deux faces, ajustement, pose avec joints congés, stratification sur place intérieur et extérieur, peinture epoxy bi composantes. -Une semaine de boulot réalisé de main de maître par un thaï qui s’y connaît parfaitement et bosse dur.
-Ponçage des quilles, contrôle et renforcement préventif des cuves à eau.
-Décollage des autocollants de coque au pistolet thermique.
-Ponçage des coques à l’eau et papier grain de 1000, le gelcoat à retrouvé son brillant d’antan, en attendant le polish.
-Démontage des deux safrans, remplacement des 4 bagues auto alignantes JP3 et du safran tribord qui avait un choc. (Safran neuf)
-Démontage et vérification des deux secteurs de barre et des rotules de direction (datant de 2011 elles sont OK).
-Démontage et remplacement des roulements à billes des pièces de liaison de direction (elles étaient fatiguées).
-Démontage du moteur du guindeau pour nettoyage, vérification de la corrosion externe, traitement 2 couches époxy.
-Installation d’une pompe d’amorçage diésel dans le compartiment moteur.
La première semaine se termine demain, la suite au prochain numéro.
Et oui tout à une fin, même les bonnes choses…
Deux semaines de boulot ininterrompu, avec depuis le départ des ouvriers qui nous aidé à mener à bien un carénage que nous estimons excellent.
Pour ne pas vous ennuyer avec la technique, je le ferai à une autre occasion, voici quelques photos du chantier, de Amuitz mais aussi des bateaux de pêche qui sont la très grande majorité.
Cette fois-ci, on va ralentir un peu la marche, car comme le dit « Gégé » de Galdu, « à cette allure on peut faire deux tours du monde par an »…
Il faut bien reconnaître que notre marque de fabrique était plutôt axée vers la lenteur, les longues escales qui duraient, les années qui passaient doucement au gré des mouillages, des mers, des océans, des hémisphères et des douceurs de la vie en escale.
L’année 2013 aura été celle d’une accélération assez sensible vu que nous venons de nous déplacer de 5000 milles en un peu plus d’un mois, dérogeant à nos habitudes traditionnelles des escales citées plus haut.
Amuitz est donc depuis la mi août en Malaisie, plus exactement à Langkawi dans la partie proche de la frontière avec la Thailande.
La partie Batam (Indonésie) jusqu’à Langkawi a été envoyée d’une traité, comme l’a été la partie Noumea Bali et Bali Batam. Deux escales courtes, pour ne pas perdre le rythme, et nous voici au terme de ce que nous avions prévu pour cette saison.
Langkawi semble être un chouette coin, la baie de la « capitale » est une petite merveille pour qui conque vient de Nouméa. 2 milles de large et autant de profondeur avec 5 mètres de fond de vase et sable et de la place pour mouiller… par tout, par tout, par tout… 30 bateaux occupent partiellement ce spot.
Un plaisir incommensurable aux antipodes de la Nouvelles Calédonie, de Nouméa, devrais-je dire.
Pour y arriver il faut cependant, passer par Singapoure et ses centaines de cargos en tout genre, mouillés, en mouvement, dans tous les sens, dans le rail de séparation de trafic mais aussi aux abords. Un grand moment pour ceux qui comme moi, sont amateurs de cargos. L’AIS a fonctionné, chauffé, calculé, de quoi passer parfois un peu près, mais toujours sans toucher. Ce qui n’est pas le cas pour tout le monde… (voir video)..
Avant de reprendre la mer assez vite, nous l’espérons, l’équipage d’Amuitz à cédé à la tentation du tourisme et s’est payé une journée de ballade avec chauffeur particulier…
Des temples en veux tu en voilà, des rizières en terrasse, des forêts avec des singes, des villes balnéaires et des pirogues à balancier magnifiques, voici quelques photos en vrac.
L’Asie du Sud Est nous attendait, nous y sommes.Bali.
Amuitz est arrivé à Bali après 24 jours de mer non stop ou presque, vu que nous avons mouillé quelques heures dans une île proche pour attendre le moment propice du départ pour l’île de Bali et profiter pour démonter en apnée, l’hélice qui a été cassée par le choc d’un objet dans le Pacifique.
Le départ de Nouméa en Nouvelle Calédonie s’est effectué par une mer agitée à forte, renforcée par un anticyclone puissant, stationnaire depuis près de trois semaines au sud de l’Australie.
Juste avant le départ, Fanfan à fait une chute du bateau dans l’eau en passant par l’annexe… bilan 4 points de suture dans l’oreille. Petit retard au démarrage, soins à Noumea, tout va bien depuis.
Non seulement le vent était soutenu mais la mer croisée rendait la progression inconfortable pour le moins. Seule consolation, nous faisions route vers le Nord Ouest, donc vers des eaux plus chaudes et des températures nettement plus clémentes qu’en Nouvelle Calédonie.
En effet, des quelques jours de mer, nous avons noté un changement notable dans les températures et nous avons pu nous délester des couvertures en laine achetées à Nouméa…
L’océan Pacifique nous a fourni du poisson, mais uniquement des Barracudas… Il a fallu attendre l’Indien pour changer de régime, Wahoo et thons jaunes.
La première partie consiste à remonter vers la Papouasie-Nouvelle Guinée car le chenal d’entrée dans le détroit de Torres se situé très au nord de l’Australie. Le détroit se parcourt finalement en faisant cap au SW avec des vents au près, vu que le Sud soufflait à 25/30 noeuds. N’ayant pas de lieux de repli pour attendre une météo favorable, et aidés par Gérard et Régine du voilier Galdu de Nouméa, qui nous ont envoyé des infos météo quotidiennement, nous avons décidé de poursuivre.
Avec grand Voile à deux ris (une fois être monté au mat pour remettre des lazzis jaks cassés) et une trinquette, nous avons pu poursuivre en faisant un cap correct et une bonne vitesse. C’est avant Torres que nous avons constaté que l’hélice tribord avait des vibrations anormales. Nous venions de démarrer les moteurs pour permettre de manoeuvrer lors de l’envoie de la GV. Finalement c’est une pâle qui s’est cassée dans un choc qui a tordu l’axe de la Kiwiprop. De même deux pâles de l’éolienne ont volé en éclats lors d’une manoeuvre ratée.
Le détroit de torres a été avalé rapidement, de nuit, aidés par les courants portants et le vent, quand ce dernier n’était pas masqué par les îles que l’on apercevait dans la lueur de la pleine lune.
Une fois Torres derrière nous, nous avons renquillé avec l’océan Indien. La mer de Arafura avec deux jours de pétole bien molle. Spis symétrique et asymétrique ont été fortement mis à contribution. Finalement c’est le grand spi maxi symétrique qui nous a permis durant trois jours et nuit consécutives, de nous échapper de la mer d’Arafura et ses calmes annoncés par Gérard de « Galdu » et d’entrer dans la mer de Timor.
Durant cette période de navigation nous avons eu quelques visites des douanes d’Australie qui nous ont demandé qui nous étions d’ou nous venions et nous allions. L’avion des douanes vous survole à basse altitude avant de faire un large tour et de vous contacter par VHF canal 16.
Une fois devant les côtes d’Indonésie nous avons slalomé entre des puits de pétrole et des pétroliers puis avons poursuivi jusqu’à une petite île à côté de komodo. Nous avons effectué un stop de quelques heures pour plonger et tenter de remplacer la pâle cassée. Nous en avons une de rechange à bord. Malheureusement en plus de la pâle, c’est l’hélice elle même qui a été tordue.
Nous sommes repartis sur une pate et avons décidé de remonter vers le nord des îles pour redescendre plus tard vers Bali avec le courant. Les courants en cette saison descendent toujours du nord vers le sud de manière incroyablement forte. Nous avancions à 9 noeuds sur l’eau et moins de deux noeuds sur le fond et ce durant plusieurs heures, avec une mer creuse impressionnante.
Comme tout a une fin, nous sommes parvenus à arriver dans la partie nord de l’archipel. Là, point de vent, petits airs, pétole, et moteur. Un petit stop dans l’île Gilli aer, plongée, démontage de l’hélice, dodo au calme et départ à 2h30 du matin pour Bali. Vent 25 noeuds au près, GV 2 ris trinquette, puis mollissant, envoi du génois.
Finalement nous arrivons devant la passe de Bali pour la marée haute comme prévu. L’entrée à été couverte sous voile. Bien balisée, la passe de Benoa est claire et même si des brisants puissants cassent sur tribord, il y a la place pour entrer. Des centaines d’embarcations circulaient aux abords des passes respectées à la manière militaire.
Pas une étrave ne débordait vers le chenal. Les plages bondées de milliers de personnes, des parachutes tractés passent à 5 mètres de notre mât, c’est un brouhaha incroyable, des bateaux de pêche par tout, des cargos, des hauts fonds, des engins tractés qui s’envolent avec des gens accrochés dessus. Un choc après 24 jours de mer tranquilles…
Nous avons réussi à trouver une bouée payante, car impossible de mouiller par manque de place.
Nous sommes à Bali, 3500 milles au compteur.
Tout va bien à bord.
Restera à faire prochainement, un millier de milles pour rejoindre Singapour.
« Noumea la blanche », un des derniers vestiges encore vivants de la colonisation française encore en vigueur.
En « Nouvelle Calédonie » Nouméa, la capitale administrative fait office de révélateur des pires travers de la colonisation française.
Ici presque pas de « noirs », les Kanaks relégués aux tâches subalternes pour la plupart, vivent entre souvenirs de leur culture bafouée et dure réalité de la société de consommation blanche imposée.
Un taux d’alcoolisme élevé, du chômage, de la précarité organisée et toute une frange de la société locale qui reste en marge du « mirage » économique.
Jamais plus qu’ici nous avons été frappés par l’apparteid véritable qui existe entre blancs et noirs, entre « français » et kanaks.
Deux sociétés bien distinctes, séparation soigneusement entretenue à coups de millions de subventions, primes pour fonctionnaires et « aides » de défiscalisation pour les uns et rien ou presque pour les autres.
Pourtant les Kanaks, habitants originels et toujours présents de la « Nouvelle Calédonie » se battent pour le respect et la reconnaissance de leurs droits et culture ancestrale.
On ne saurait trop conseiller aux voyageurs qui foulent le sol de Kanakie d’aller saluer les habitants du cru…
Pour ce faire, les Kanaks font « coutume ».
Le visiteur offre une pièce de tissu et un billet de banque en signe de remerciement de l’accueil qui leur est fait et du respect et reconnaissance de la terre qu’il foule. En retour, les Kanaks vous expliqueront leur culture, l’importance de la case, des anciens, de leur vie.
Amuitz a fait coutume, un échange de drapeaux, Ikurrina basque et drapeau Kanak a été scellé pour toujours.
Nous sommes repartis de Kanakie moins ignorants que nous n’en sommes arrivés…
Nous voici de nouveau à bord d’Amuitz en Nouvelle Calédonie après quelques temps passés en famille.
Amuitz nous attendait sagement à Nouméa, un peu poussiéreux à cause de l’usine de nickel qui est juste au vent du chantier.
Un sérieux nettoyage a été le bien venu avec en plus, le changement de vannes, passe coques, entretient des moteurs, vidanges diverses, nettoyage de la coque et peinture sous marine.
Une révision de la grand voile permettra dans quelques jours de se retrouver avec un voilier en ordre de marche.
Pour arriver jusqu’en Nouvelle Calédonie nous avons survolé la Russie et la Chine
avant de faire escale à Osaka au Japon. Un aéroport toujours aussi bien organisé ou l’on ne risque pas de se perdre.
Après un accueil surplace par Gaëlle et Jean Marc, et une première nuit à terre, nous voici sur le chantier de Nouméa ou nous avons retrouvé deux bateaux amis, que l’on suit, croise et retrouve avec plaisir depuis des années. « Teou » d’un côté et « Kalim » de l’autre. Deux catas construits par leurs skippers respectifs.
A Nouméa difficile de s’approvisionner en vin ou bière, les restrictions de jours ou les ventes sont possibles deviennent impressionnantes, voir les petits panneaux apposés dans les rayons des alcools des grandes surfaces.
Dans quelques jours nous allons réarmer Amuitz qui va être mouillé tout prés de « El chiringuito » que nous avons également retrouvé sur le plan d’eau en compagnie de « Iravera » et de « Galdu » des amis du début de voyage en 2005…
Arrayan nous a donné un coup de main pour reprendre la mer entre le mouillage et l’îlot Maître.
Nous voici depuis deux semaines à Nouméa en Nouvelle Calédonie ou les « grands froids » se font doucement oublier et laissent place à un climat plus acceptable. Tout va bien à bord, vie de mouillage avec cependant des difficultés pour pourvoir descendre à terre vu que tout est privé et que les marinas ne permettent pas d’y débarquer librement…
Les mouillages sont bondés, des centaines de bateaux s’y entassent entre corps morts et mouillage sur ancre.C’est pas mal la jungle avec en plus des situations délicates lorsque les paquebots entrent dans le port de commerce et sont gênés par les voiliers mouillés hors zone. Les pilotes pestent, on les comprend. Cela dit, impossible de faire autrement sauf à quitter Nouméa pour l’Australie…
Amuitz a été sollicité pour venir en assistance au voilier « El Chiringuito » devant les côtes de l’ïle de Lifou dans les Loyautés en Nouvelle Calédonie.
Un appel radio de Vincent qui avait une panne de moteur et se trouvait sans vent ni propulsion à quelques heures du port de Wé.
Nous avons du procéder à la mise en place sur Amuitz d’une patte d’oie afin d’y fixer une remorque qui elle même était assurée sur l’avant du voilier remorqué.
C’est toujours délicat de récupérer l’aussière sans se toucher, même par beau temps.
Une opération rondement menée, Amuitz a tracté tranquillement les 12 tonnes d’acier du Chiringuito jusqu’au port de Wé avant de repren,dre la mer vers Noumea ou nous sommes en ce moment, 7 aout.
L’hiver en Nouvelle Calédonie n’est pas une idée de l’esprit.
Nous sommes arrivés dans les îles Loyauté, à Lifou exactement, sous la pluie de moins en moins fine.
Dans ces conditions on apprécie moins la beauté du paysage totalement couvert par la grisaille ambiante. Les températures minimales ont atteint cette nuit 8 degrés…
El Chiringuito, parti en même temps que nous est arrivé avec la fin de l’après midi, juste à temps pour mouiller dans la rade, vu que le port est « interdit » et la marina pleine.
On attend un peu de soleil pour reprendre la route…
Le soleil est enfin réapparu, c’est pas trop chaud mais bien mieux que la froideur dernière.
Un gros catamaran de passagers est arrivé à Lifou et reparti deux heures plus tard.
Amuitz pris en photo en sortant de Wallis par le Cata KALIM de Douarnenez que nous avons également pris en photo.
Une navigation une fois de plus musclée, entre Wallis et les Fidji.
Du vent fort qui a pris la mauvaise habitude de venir de face ou presque, ce qui gâche le plaisir.
Nous sommes passés dans le côté Est du globe, 180° de route vers l’Ouest nous ramène à l’Est…
Un pays qui semble très accueillant, des gens souriants, beaucoup d’indiens et des locaux aux cheveux crépus, cela change radicalement de la Polynésie française.
Nous avons rencontré Julie, infirmière de Wallis qui rentre en bateau stop sur la Nouvelle Calédonie. Elle va peut être faire quelques milles à bord d’Amuitz.
A Suva dans la capitale, c’est le port de commerce avec cargos, pêcheurs coréens en pagaille et toute une faune de vieux bateaux, comme souvent dans les ports de commerce.
En ville c’est essentiellement indien, les magasins, les restaurants, la nourriture épicée à souhait, et même un peu plus.
Les Fidji c’est aussi le pays du rugby, nous sommes passés devant la fédération du ballon ovale.
Dans les Tuamotu au coeur de la polynésie dans un atoll existe un chantier permettant la mise au sec des voiliers. Apataki est le nom de l’atoll. Nous avons testé la sortie d’un catamaran de plus de 14 mètres.
L’atoll de Suwarrow dans le nord des îles Cook est souvent une escale appréciée entre la polynésie française et le reste des îles, Tonga ou Samoa, sur la route de l’Ouest. Suwarrow est à 800 milles de Tahiti dans l’Ouest Noroi.
Il s’agit d’une réserve gardée par des rangers six mois par an. De juin à Décembre.
Pour se positionner on peut viser le point 13°12 Sud et 163°06 Ouest pour se retrouver à deux milles de la passe que l’on embouque au cap 170°.
Vous passerez entre un gros récif qui se trouve à bâbord et un plus petit à tribord. La passe est franche, les fonds d’au moins 5 mètres mais il peut y avoir du courant si la marée est contrariée avec le vent.
L’îlot autorisé, le seul, se trouve juste après la passe sur tribord. Il faut aller jusqu’au point 13°15,5 S et 163°05,8 W avant de tourner franchement sur bâbord et de longer l’île.
Vous pouvez mouiller tout le long dans des fonds de 5 à 13m de sable et corail.
Les formalités se font dans la cabane des gardiens, formalités qui reviennent à 100 dollars pour un voilier avec deux personnes à bord restant une semaine.
La chasse est interdite, ainsi que la visite des autres îlots. C’est une réserve d’oiseaux et de requins qui seront constamment autour du bateau mais pas agressifs. Nous avons souvent nagé en leur compagnie sans soucis, malgré les panneaux mettant en garde.
L’entrée dans l’atoll de Wallis est assez simple pour peu que l’on respecte les règles communes aux entrées des atolls des Tuamotu, par exemple. Essentiellement respecter en cas de fort vent aligné avec la passe de SW, l’étale de basse ou de pleine mer. On peut entrer à la marée montante sans soucis tant que le vent ne s’oppose pas au courent. Par fort vent, des brisants impressionnants cassent sur chaque côté de la passe et on aperçoit l’alignement qu’une fois près de l’entrée.
L’approche de Wallis venant de l’Est peut se faire en pointant sur 13°26 Sud et 176°15 Ouest, vous serez à plus de 3 nautiques de la passe. L’alignement de cette dernière à 32° vous permet de rentrer aisément avec des fonds de 20 à 30 mètres. Deux bouées rouges et deux vertes balisent la passe, les côtés sont francs. Balisage laissant rouge à bâbord et vert à tribord en entrant, comme en France.
Michel assure cette permanence sur le canal 16 ,et 9 VHF.
A Wallis vous retrouverez des marées avec des marnages d’environ 2 mètres aux vives eaux.
Les mouillages sont assez nombreux, il faut juste trouver un coin de sable entre les patates de corail et ne pas hésiter à changer de coin quand le vent tourne…
Nous sommes arrivés à Wallis le 4 juin 2012 suite à une navigation musclée de chez musclée, ils avaient prévu 15 noeuds de vent.
Mer croisée de l’arrière travers, vagues jusqu’à 6 metres, vent fort etc etc. Avons fini en passant entre les passes de Wallis entre d’énormes rouleaux. Bien venus en France ou presque.
Une France du bout du monde avec 6000 habitants et un statut bien particulier. Les terres sont et resteront uniquement entre les mains des wallisiens. Impossible d’acheter un lopin de terre ou une simple maison sauf à être wallisien. Le roi et la coutume contrôle presque tout, un pouvoir tripartite, la chèferie, l’église et l’Etat français représenté par le préfet. En clair l’église catholique et les notables wallisiens vivent au crochet de la France, ils ont bien raison. Pour vu que ça dure…
Tout est cher par ici, les magasins sont fournis par avion pour ce qui est de mets frais, salades, tomates, laitages etc etc. Le calandos le moins cher est à 1500 francs pacifiques, (15 dollars). Il y a aussi un bateau qui ravitaille l’île, il vient une fois par mois environ, il est attendu avec envie. Les clients sont essentiellement des français venus de métropole, travaillant dans l’administration pour la plupart. Les salaires sont plus que confortables, la décence veut qu’en ces moments de crise je ne les étale pas trop. Pour vous en faire une idée, entre deux et trois fois plus qu’en métropole est un assez bon calcul.
Bien entendu, ici pas de taxes, ni foncier, ni habitation ni rien du tout, pas même d’impôts sur le revenu. Tout net dans le compte en banque. C’est tellement plus pratique.
La santé est excellente, hôpital, gratuit encore. Pas que les soins soient remboursés, non, gratuit. Tu vas à l’hôpital, tu est soigné par d’excellents médecins, chirurgiens au besoin, tu prends les médicaments dont tu as besoin dans la pharmacie, le tout sans bourse délier. C’est la France qui paie. Pratique, non ?
Il y a plein d’églises à Wallis, un peu par tout. Contrairement aux autres îles du Pacifique, ici pas d’églises diverses protestantes, seules des catholiques.
A Wallis pas de tourisme, pas d’hôtels, pas de rien rien du tout. Juste deux vols par semaine avec Air Calin (calédonie). Un vol vers la métropole est extrêmement cher. C’est un vol Nouméa Paris auquel il faut ajouter un vol Wallis Nouméa à presque 1000 dollars aller retour. Ce doit être une des destinations au monde les plus chères en partant de Paris. En tous les cas la destination entre deux points du territoire français, le plus onéreux.
Quelques travaux ont permis de passer du temps à bord.
Nous avons recousu la têtière de grand voile, renforcée avec des sangles, remis des drisses à leur place, changé des poulies, remis la latte basse de grand voile qui avait foutu le camp lors d’une manoeuvre tendue en pleine nuit avec zéro millimètres de visibilité, des éclairs partout et une mer devenant grosse. Fanfan a recousu le lazzi bag déchiré à la prise du premier ris, réparé le feux de route à led qui avait fini par se ne plus fonctionner, changé les filtres à gasoil des moteurs, retendu les courroies, règlé le pilote automatique, qui n’est pas encore un NKE…acheté un clavier d’ordi car les trois autres sont morts, fait le plein de Gasoil, il ne manque plus qu’à trouver du gaz pour le transférer dans nos nos bouteilles en alu avec embouts américains.
Nous avons aussi rempli les formalités administratives, gendarmerie et douanes, grâce à la gentillesse de Michel de Wallis radio qui assure la veille radio de Wallis.
Ici pas de téléphone portable, ça n’existe pas encore. On se joint par radio VHF. Nous avons été voir une patate de corail, Fanfan qui se met à la chasse a attrapé un poisson, une superbe carangue.
Nous sommes seuls dans un mouillage idyllique, une tortue Luth énorme est venue prés de nous ce matin mais est repartie des qu’elle nous a vus.
Bises de Wallis ou l’on peut écouter France Inter toute la journée en FM….
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