Zoraostre

Rencontrés dans les îles des Sanblas voici des années, en 2007, Jean Louis et Sylvie Tramber à bord de leur sympathique Biloup de 10 mètres Zoraostre qu’ils ont aménagé à partir d’une coque nue de chantier.

Zoraostre

Zoraostre connaît particulièrement bien les Sanblas pour avoir sillonné nombre de recoins parfois oubliés par les plaisanciers classiques. Le couple partage son temps entre le remplissage de la caisse de bord en Méditerranée et les navigations dans les Caraïbes. Nous les retrouverons avec plaisir des que l’étrave d’Amuitz fendra de nouveau les eaux des Caraïbes…

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Nan Fong.

Rencontrés au Vénézuéla en mai 2007, à Margarita puis plus longuement sur l’île de la Tortuga, José et Betty Lianes à bord d’un superbe cata Soubise 50.

Nan Fong
Nan Fong

Ces hauts savoyards, grands voyageurs, en sont à leur troisième bateau, après un Edel 6,50 et un Feeling 9,20m ils ont opté pour le grand saut en commandant un Catamaran dessiné par Eric Lerouge et construit par le chantier Soubise de Charente.

Nan Fong
Nan Fong

Mis à l’eau en mai 2004, « Nan Fong » (Vent du Sud) en Mandarin reste une unité bien finie avec toutes les qualités marines des plans Lerouge. En 2004 le voilier descend le golfe de Gascogne pour aller en Méditerranée et terminer sa préparation notamment en Tunisie. En 2005 les voiles sont envoyées bien haut, Canaries pour rejoindre le rallye des îles du soleil (en vue de l’Amazone), le Capvert, Sénégal, Salvador de Bahia au Brésil puis la remontée sur Fernando de Noronha, l’Amazone, Belem et ensuite la remontée vers l’arc Antillais en passant par la Guyane, Tobago et Trinidad, les grenadines, le Vénézuéla avec ses îles avant un stop à terre le temps de visiter une partie du Brésil par la terre. 206/2007 de nouveau les îles du Vénézuéla, le nord des petites Antilles puis un stop au marin en Martinique pour bien préparer le passage prochain dans le Pacifique. « Nan Fong » va entrer en carénage dans quelques jours, l’occasion pour Betty et José de retourner en France avant de voguer vers les ABC, Colombie, Sanblas et Panama, porte vers le Pacifique qu’ils prévoient de franchir en février prochain. Si tout se confirme, ce sont quatre catamarans qui vogueront de concert vers les Galapagos, Gambiers, Marquises, Raytéa etc.

Le tour du monde se poursuivra par les Fidji, Nouvelle Calédonie, Australie, Singapour, Taylande, Maldives et la mer rouge, porte pour la Méditerranée prévue en 2012.

D’ici là nous aurons plaisir à les retrouver dans un des derniers mouillages des Caraïbes, peut être aux Sanblas ?

Nous venons de traverser le canal de Panama sur leur voilier, Nan Fong est a Panama City, fin janvier 2008.

Et sont passés en Polynésie septembre 2008 et ont bouclé le tour du monde.

My Lou.

Rencontrés aux Avés de sotavento (Vénézuéla) en mai 2007, le Catamaran « My Lou » un Catana 381 de 1997 version propriétaire qui revient d’une virée intéressante et remonte à contre sens les Caraïbes (comme quoi c’est faisable) en venant de l’archipel des San Blas.

Mylou
Mylou

Philippe et Nadine partis de Toulon en 2004 ont passé un an en Afrique, traversé l’Atlantique et navigué au Vénézuéla avant de se rendre à Panama et aux îles de San Blas. En ce moment le voilier rentre sur les Antilles françaises ou il sera mis en vente tout équipé grand voyage et plongée, une bonne opportunité pour une unité éprouvée et prête pour le grand départ.

Zingaya.

Rencontrés au Vénézuéla en mai 2007 sur l’île de la Tortuga puis dans les îles Avés plus à l’ouest, le sympathique équipage de « Zingaya » un « zeus » de 44 pieds qui porte bien ses années vu qu’il a été construit dans le sud ouest de la France en 1981.

Zingaya
Zingaya

Acheté par Benoît et Marie Laure en 2005 au Marin en Martinique, la famille avec leurs trois enfants ont déjà à leur actif une double traversée de l’Atlantique en 2006. Des Antilles à Camaret en passant par les Açores puis dans la foulée une redescente du golfe de Gascogne, Madère, Canaries et traversée pour rejoindre les Antilles. Le projet prévoit une belle balade en compagnie de Zoé (6 ans) Arthur (12 ans) et Tom (14 ans). « Zingaya » (nom d’une chanson pour enfants de Guadeloupe) va se rendre à Cuba pour redescendre sur le Panama en Août.

Zingaya
Zingaya

Benoît est un adepte et grand défenseur du rhum Bologne de Guadeloupe, inutile d’essayer de lui faire boire un Ti-punch composé d’un autre rhum que le fameux Bologne en question.

Les enfants étant scolarisés au CNED un rendez vous est dors et déjà pris pour septembre prochain en Polynésie pour récupérer les cours du CNED pour l’année. Fin 2008 un arrêt est programmé à Nouméa, là encore la scolarité prend le dessus d’autant que Marie Laure et Benoît étaient enseignants avant de changer de vie. Si vous cherchez des cours du CNED de 5ème et seconde ou si vous avez les livres de 4ème et 1ère, n’hésitez pas à les contacter. Un site internet est là pour faciliter les choses : www.lelanet.net/zingaya

Avril 2008 en mer entre les Marquises et les Gambiers.

2009 broker à Raiatea.

2012 de nouveau sur l’eau en voyage… dans le Pacifique.

Pro’s Per Aim.

Rencontrés à Curaçao en octobre 2007 dans les îles néerlandaises ABC, Isabelle et Guy Breard à bord de leur Ovni 395 « Pro’s Per Aim ».

Prosper aim
Prosper aim

En route pour un long voyage vers le Pacifique, indien etc.. qui pourrait faire un tour du monde et demi, Isabelle et Guy ont choisi cette unité construite par Alubat et livrée fin 2005. Bien avisés, ils ont choisi de naviguer beaucoup durant la première année afin de tester les défauts de jeunesse et la garantie Alubat. Bien leur en a pris car la liste des diverses pannes en tout genre a de quoi faire réfléchir sur la politique interne d’Alubat. Début janvier 2006, ils quittent les Sables d’Olonne pour la Méditerranée, la Crète et un retour aux Sables en été pour régler quelques soucis de gréement. Il faut dire qu’avec 6000 nautiques au compteur en 6 mois, ils ont testé la bête !

Prosper aim
Prosper aim

Septembre 2006 c’est le départ pour la traversée de l’Atlantiques, Madère, Canaries et Martinique. Après une saison d’hiver dans les petites Antilles, c’est la descente vers le Vénézuéla et ses îles avant de passer par Curaçao pour la saison cyclonique 2007.

L’objectif pour Isabelle et Guy est de mener à bien leur tour et demi du monde en passant par Panama en janvier 2008 puis les marquises en avril pour pouvoir profiter d’une année en Polynésie française. En 2009 ce sera le tour des îles Cook puis les Tonga, 2010 la Nouvelle Zélande etc…

Pour les suivre rien de plus simple, http://www.prosperaim.fr

Après un premier tour du monde, ils viennent d’en entamer un second. Ils sont dans les petites Antilles en février 2012.

Suite à un cancer des os, attrapé par Guy, « Pro’s Per Aim » a été vendu fin août 2012 à Curaçao.

Voyage.

Rencontrés en octobre 2007 à Curaçao dans le mouillage de Spanish Watter, l’équipage de « Voyage » un Océanis 430 acheté d’occasion en Martinique par la famille Zambeaux, Eric, Daphné et leurs deux enfants Thalia et Macéo.

Les navigateurs n’en sont pas à leur premier essai vu qu’en 1995, Eric et Daphné ont écumé les mers durant trois ans entre les petites Antilles et la Nouvelle Calédonie à bord de « Chiloé » un Sancerre qui les a menés sans encombre des Caraïbes à l’Océan Indien en passant par le Pacifique. C’est donc un nouveau départ cette fois-ci avec en prime une petite famille, Thalia née en 1998 en terre kanake et le dernier âgé de 4 ans Macéo qui promet…

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voyage
voyage

Le départ fin juin 2007 de Martinique à bord de « Voyage » aura permis de faire le point technique sur le bateau qui nécessite une remise à niveau afin de pouvoir naviguer en toute quiétude.

Voyage
Voyage

L’année 2008 sera consacrée aux divers tests en mer, à des navigations entre les ABC et le Vénézuéla et à une remontée de l’arc antillais. Le programme reste ouvert avec pour démarrer une visite en règle des grandes Antilles.

Avril 2008 en France pour les « vacances » Le voilier a été vendu et la vie à terre a repris de plus belle.

Zarpas.

Rencontré en novembre 2007 en Colombie à Cartagena de indias, le Lagoon 470 « Zarpas » de François Viso et Eva Lago.

Zarpas
Zarpas

François, professionnel du nautisme, skipper, 4 tours de l’Atlantique, Méditerranée et maintenant engagé dans un tour du monde classique. Eva en est à son premier grand tour. Tous les deux sont de Vigo en Galice et ont entrepris cette virée en 2005 dans le cadre du Rallye des îles du soleil qui leur a permis de remonter une partie de l’Amazone.

Zarpas
Zarpas

Partis En 2005 à bord d’un Ovni 395 qu’ils ont troqué en route à St Martin en février 2007 contre le cata de 2001 parfaitement entretenu. Ils naviguent souvent de concert avec Nan Fong de José et Betty. Nous les retrouverons en principe aux îles San Blas.

En route pour les Gambiers Avril 2008. Et en Australie en 2009. Tour du monde bouclé, en Turquie en 2010.

Samsara.

Rencontré à Curaçao dans les ABC en 2007, l’argentin Eduardo à bord de Samsara un sloop de 10m en polyester qui après avoir été malmené par un cargo en 2005 à fini sans son gréement, démâté, sans garde robe et le moral à zéro.

samsara
samsara
samsara
samsara

 

L’incident du cargo survenu prés des côtes vénézuéliennes l’a laissé dans le besoin et c’est grâce à son talent d’artiste peintre qu’il survit tant bien que mal.

samsara
samsara

A 73 ans Eduardo se relance dans la navigation grâce à l’aide apportée par les équipages de « Zarpas » (François et Eva des galiciens à l’initiative de l’opération), « New Life » (Thierry et Patricia des Suisses), « Flam » (Manu et Christina franco espagnols), « Voyage » (Eric et Daphné français), « El Chiringuito » (Vincent et Cécile français), « Léa » notamment. Un mât est récupéré sur une épave à Klein Curaçao, ramené à Spanish water et regréé sur Samsara. De l’accastillage est donné, des cordages etc…

Une affaire rondement menée par tout un groupe de marins qui ont mis la main à la pâte pour relancer Eduardo. Ce dernier, timide et réservé n’en a pas moins apprécié le geste qui reste à tout jamais gravé dans son cœur. « Je vais essayer de rejoindre les îles des Antilles ou l’euro me permettra de vendre correctement mes toiles et de vivre simplement ».

Eduardo qui a beaucoup navigué pense aussi donner quelques conférences où il racontera notamment cette belle histoire, une histoire de vrais marins.

Merci à l’èquipe pour les photos du remâtage.

Roi soleil.

Renconrés à Carthagène en Colombie en novembre 2007, Gigi et Lulu à bord de « Roi Soleil » un Hallberg Rassy 41 de 1979.

Roi Soleil
Roi Soleil

Lucien et Ghislaine Vallotton, suisses bon teint ont écumé une bonne partie du globe depuis 1978 date de leur départ à bord d’un Centurion Chance 37 à bord du quel ils ont découvert l’Atlantique, la Méditerranée, l’Afrique, la Mer rouge, l’océan indien, l’Afrique du sud, les Açores et de nouveau la Méditerranée, et ce en 9 ans de navigations. S’en est suivie une expérience d’une année à bord d’un trois mats barque de 50 mètres hors tout, un an de Pacifique, de Tahiti aux Philippines, la mer de chine et la Malaisie, en 1985.

Roi Soleil
Roi Soleil

Un petit repos de 6 ans à terre et les voici repartis à bord de leur « Roi Soleil » en 1992, Méditerranée, Canaries, Afrique, Brésil, Amazone, Guyane, Antilles dans tous les sens, Bermudes puis cap au nord vers St Pierre et Miquelon, Terre neuve. Ce parcours du nord au sud les a occupés durant 10 ans au gré des saisons et des courants qu’ils connaissent bien. En 2007 ils sont nos voisins, ils envisagent de changer de monture pour une autre ayant un tirant d’eau plus faible afin de se « baser » sur les Bahamas. A noter que Ghislaine en plus de tenir sa place à bord détient un véritable talent de peintre, œuvres qu’elle expose.

Beau parcours, chapeau bas…

Ils remontent des San Blas vers les USA en avril 2008.

Aux Bahamas en hiver 2008/2009/2010

La Mandragore.

Rencontrès en Colombie en 2007, le trimaran « La Mandragore » avec Patrick et Dominique.

Spècialistes du charter, ils disposent d’un outil adaptè.

Vous pouvez rejoindre le bord de La Mandragore, trimaran de 16 metres tout confort, equipe de 5 cabines doubles a la location, entierement autonome , tres spacieux, pour des vacances de reve dans les eaux cristallines des iles de la Caraibe.

Pour en savoir plus, un site www.sailingsanblas.com

Lady Fish… Angela.

Rencontrés au Vénézuéla sur le voilier « Grain de Sable » en 2006 puis de nouveau à St Martin dans les petites antilles mais cette fois-ci à bord de leur propre bateau « Sagita », Véronica Gomez et Guendal le Floch entament un tour du monde.

Véronica Gomez et Guendal le Floch
Véronica Gomez et Guendal le Floch

Les deux jeunes apprennent la navigation au long cours et ont déjà ramené « Sagita » des îles ABC jusqu’aux Antilles françaises contre les vents et courants.

« Sagita » est une des toutes premières unités sorties en 1965 du chantier danois qui a persévéré dans la série des sagita.

Le voilier long de 9 mètres a besoin d’une remise au point technique avant d’entamer la traversée du Pacifique.

Le jeune couple sympathique angentino-breton est plein d’élan et devrait mener à bout leur projet, même avec des aménagements en route. Ils travaillent dans le convoyage de voiliers.

Véronica Gomez et Guendal le Floch
Véronica Gomez et Guendal le Floch

Le voilier retapé se nomme désormais « Lady Fish » mais une nouvelle unité est venue remplacer l’ancienne et un moussaillon a renforcé l’équipage… Au Panama en 2010.

En Bretagne en 2015 sur leur nouveau voilier de 16m « Angela »… avec deux enfants !

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El Chiringuito.

Rencontrés à Curaçao en 2007 puis aux San Blas début 2008, l’équipage du voilier « El Chiringuito », un plan Caroff « Exploration » de 12m en acier, dériveur intégral et qui marche fort à la voile.

El chiringuito
El chiringuito
El Chiringuito au prés.

Cette construction amateur de bonne facture, coque de 1989, terminée en 2002, navigue dans les Caraïbes après avoir sillonné la Méditerranée. Vincent Saedy et Cécile Plantin sont partis de Port Leucat en octobre 2006 pour un tour du monde avec escales travailleuses pour cause de caisse de bord.

El chiringuito
El chiringuito
Vincent et Cécile

Vincent, ancien de la troupe du Royal de Luxe, est compétent dans la soudure inox, accastillage et autres travaux qu’il réalise avec son propre matériel. Cécile plus versée dans le domaine artistique et la photo n’hésite pas à parfaire ses qualités de cuisinière pour le plaisir des amis.

A Panamarina en septembre 2009. Dans le Pacifique en avril 2010. Aux Marquises juin 2010. A Raïatea en août 2010. En 2022 Vincent travaille sur la réfection de son nouveu ketch en acier « Abitibi » avec lequel il devrait repartir sur les mers…

« Abitibi »

Daphné.

Rencontré en mai 2007 dans les Roqués du Vénézuéla, le voilier italien « Dafné » un NS44 de 1981 rénové en 1998 et acheté en 2006 par Ricardo Jani et un copain. A l’origine un tour du monde en 4 ans mais un ennui de santé de l’associé de Ricardo a transformé ce dernier en marin solitaire. Partis en octobre 2006 de Savona en Italie, « Dafné » a traversé rapidement pour arriver fin 2006 à Tobago.

daphné
daphné

Le Vénézuéla, les ABC et le stop pour le copain victime de tassement de vertèbres en mars 2007. Du coup Ricardo, bon vivant sympathique reste sur les Caraïbes. Amateur de pâtes italiennes et de liqueurs qu’il fabrique comme sa bière d’ailleurs, Ricardo apprend la vie en solitaire en attendant une solution.

Daphné
Daphné

Pour suivre les aventures de « Dafné » www.dafneitalia.it

Pas de nouvelles.

Captain Punch.

Rencontré à Curaçao en 2007 et à Panama début 2008, « Captain Punch » un Diam en aluminium de Métalu de 1979. Le dériveur lesté n’est autre que le bateau des Bourgnon acheté en 1983 lors de leur retour du tour du monde.

Captain punch
Captain punch

Captain Punch

François Rigaud et Francine Rochette naviguent sur cette unité qu’ils vont mener en polynésie. Après un premier tour de l’Atlantique en 1996/97 ils attaquent un tour du monde démarré en 2005 de Méditerranée, Canaries, Capvert, Martinique, Vénézuéla, les ABC, Colombie et Panama. Le canal doit être traversé dans quelques semaines pour mettre le cap sur les Galapagos, Marquises, Tahiti etc…

Captain punch
Captain punch

Sont dans le Pacifique, nous les avons retrouvés à Tahiti en 2011.

AQUAREL IV

Rencontrés en octobre 2007 à Curaçao dans les ABC.

Jocelyne Vinet et Robert Vergult à bord de leur Océanis 400 de 1996 « Aquarel IV ». Ce couple de québécois a acheté cette unité d’occasion en 2000 le temps de se familiariser et de mettre au point leur nouveau compagnon de route.

Aquarel IV
Aquarel IV

En septembre 2003 ils quittent le lac Champlain qu’ils connaissent bien pour y avoir navigué trois ans sur « Aquarel IV », c’est la descente classique, la rivière Hudson jusqu’à New York avec ses 11 écluses puis l’intercostal pour terminer sur la Floride, les Bahamas, les grandes Antilles puis les petites jusqu’à Grenade ou ils arrivent juste à temps pour accueillir le cyclone Yvan de triste mémoire… Bien préparés, ils réussissent à passer correctement le cyclone, « Aquarel IV » a contribué à renouer les communications entre les voiliers touchés par le sinistre et le reste du monde. Robert est un radioamateur et en tant que tel à pu donner un bon coup de main à cette occasion. Depuis 2004 Jocelyne et Robert ont écumé les Antilles du nord au sud en prenant le temps.

Aquarel IV
Aquarel IV

En juillet 2006 ils se rendent aux Testigos pour entamer la saison cyclonique au Vénézuéla et passer une année à visiter le pays et même le Pérou par la terre. Cette année 2007 c’est la navigation vers l’Ouest, les îles du Vénézuéla et les ABC ou ils se trouvent en ce moment. Ils font route pour Carthagène puis les San Blas, « on était partis pour deux ans, on continue tant qu’on est bien… » que la route soit longue et belle.

Le bateau est en vente en 2010 et une nouvelle vie à terre s’annonce pour nos deux québécois.

Sea Jolly

Rencontré à Curaçao en 2007, Sea Jolly un Ovni 43 de 1996 acheté par Michel et Cathy Duchemin en Martinique en 2003.

 

Sea Jolly Michel et Cathy Duchemin
Sea Jolly Michel et Cathy Duchemin

Pour se faire la main le couple décide de rallier la France en passant par les Açores avant de naviguer en Méditerranée puis de retraverser de nouveau l’Atlantique dans l’autre sens en 2005. Le Brésil, les petites Antilles, le Vénézuéla puis une panne moteur qui leur permet de parfaire les navigations à l’ancienne entre Puerto la Cruz et les îles ABC.

Sea jolly Michel et Cathy Duchemin
Sea jolly Michel et Cathy Duchemin

Curaçao en 2007, un moteur neuf et les voici repartis contre le vent pour découvrir les îles des Aves avant de repartir vers la Colombie et Panama ou nous les avons rencontrés dans les îles des San Blas.

Michel et Cathy Duchemin Sea Jolly
Michel et Cathy Duchemin Sea Jolly

En mai 2009 ils remontaient vers le Guatemala et le Rio Dulce pour la saison 2009. En 2010 le bateau se trouvait en Jamaïque.

Equipage renforcé sur AMUITZ.

L’équipage d’Amuitz a augmenté depuis le 17 janvier, date d’arrivée à bord de notre fille Izazkun. Amuitz a changé de place vendredi pour se rendre à Fort de France, l’occasion de visiter cette ville capitale.

La baie de Fort de France qui est bondée de bateaux, cargos d’une part, vedettes de transport de passagers de l’autre et grands voiliers au milieu, sans oublier les petits voiliers comme nous.

Myriam de Ludmilla a réalisé une belle tresse à Izazkun.

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Amuitz va longer les côtes de la Martinique durant une dizaine de jours, de quoi découvrir les bons mouillages que nous espérons bien calmes.

Nos « visiteurs » sont repartis, notre fille Izazkun et son compagnon Stéphane nous ont fait le plaisir d’être à nos côtés durant douze jours en Martinique. Une visite qui nous a été trés agréable, ils ont pris des couleurs, quelques coups de soleil et beaucoup de baignades dans une eau à 27°.

Quelques photos….

La troisième vie du Karrek ven.

20 mètres de long par 6 de large, le Karrek Ven a fière allure en ce printemps 2006 juste après sa cure de rajeunissement qui lui a redonné sa fougue d’après guerre.

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Construit par Quéré-Kersaudy-Gonidec en 1943 sur la commune de Tréboul avant que cette dernière ne devienne un quartier de Douarnenez, Kerrek Ven est un beau bateau de pêche portant haut la toile et appuyé par son moteur Crepelle de 126 cv.

Léonid Kameneff

Le Karrek Ven est aujourd’hui au Vénézuéla ou il entame sa troisième vie.
Sa première a été dédiée à la pêche, germon aux Açores, maquereau en Irlande et même la sardine au Maroc, il a été dans les derniers à travailler à la voile en 1969.

Racheté pour la plaisance, il retrouve son gréement d’origine, bout dehors et voiles à corne et se voit installer un Beauboin de 100 cv DK4 venue d’une péniche. En 1980 alors qu’il était abandonné depuis 5 ans à Majorque en Méditerranée il est repéré par un groupe d’amis. L’un d’entre eux psychothérapeute pour enfants, avait senti l’envie de larguer les voiles bien avant, au contact de Bernard Moitessier juste après 1968. Partir certes mais pas partir pour partir.

karrek Ven

C’est là que commençait une vie nouvelle à bord de son petit voilier « Paladin ». « J’ai pris à bord deux jeunes à problèmes avec leur environnement et 3 sans problèmes et tout s’est bien passé » raconte Léo, assis près de la grande table du Karrek Ven au Vénézuéla. « On se posait beaucoup de questions sur l’éducation en autonomie et ensuite on attend beaucoup de toi et ça me plaisait ».

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Le passage sur Karrek Ven a été l’occasion de naviguer sur un gros bateau et de faire participer pleinement les enfants qui embarquaient pour plusieurs mois, voir des années pour certains. « Les anciens apprenaient aux nouveaux la vie à bord. Pas de livres scolaires, on travaillait les langues grâce à la méthode « assimil », nous faisions des recherches archéologiques et historiques sur les pays visités et on publiait une revue « le petit voyageur » réalisé à bord » se souvient Léo qui avoue que « sans cours formels les enfants s’intéressaient à tout, de l’électricité au moteur à la navigation à l’entretien du bateau et plus tard lorsqu’ils retournaient à l’école ils étaient plus motivés d’apprendre la théorie de la pratique qu’ils avaient vécue ».

Léonid Kameneff

Un bateau comme le « Karrek Ven » nécessite un budget conséquent et la participation financière des parents était vitale et correspondait au coût d’un enfant sur l’année à terre.

Les années passant, le fameux voilier avait grandement besoin d’une refonte en profondeur. En 2003 le Karrek Ven rentre dans un chantier de Cumanà pour une restauration de deux ans à temps plein. « Nous avons gardé la quille et le massif arrière, chaque pièce a été remplacée par son identique en reprenant les aménagements d’origine. »

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C’est ainsi que le carré désormais se trouve dans la cale à poisson qui a retrouvé ses volumes. Pour financer cette opération, des dons, des prêts et un héritage bien venu dans l’escarcelle de Léo ont été nécessaires. L’association SAMKV (Société des Amis et Marins du Karrek Ven ) dont le président est le fils de l’ancien armateur du bateau, se charge de reconstituer la mémoire du voilier et de le faire vivre. Un film sur la restauration sera présenté à Douarnenez 2006.

http://www.karrekven.net]

Claire Salabelle

– Rencontrée à Cumanà au Vénézuéla en 2006, Claire Salabelle, jeune femme stopeuse qui parcourt le monde et qui a fait une halte à bord d’Amuitz pour notre plus grand plaisir. En fin octobre 2006 elle embarquait sur un voilier à Salvador de Bahia pour l’Argentine puis a convoyé fin décembre 2006 un autre voilier de Mar del plata vers Buenos Aires. Claire prévoit de naviguer vers le froid au sud de la Patagonie cet hiver 2007. En attendant elle vit à bord d’un petit voilier et fait du théatre a Buenos Aires.
Claire va se marier, Octobre 2011.dsc_0190

Soliton

Rencontrés à Cumanà courant 2006, Suzanne et Gérard de « Soliton » un Idyle de 36 pieds battant pavillon québécois. Je sais, ce n’est pas possible mais j’aime bien quand même dire qu’ils battent pavillon québécois.

soliton
soliton

D’ailleurs les québécois que nous rencontrons sont des gens d’excellente compagnie, qu’on se le dise. Gérard est un perfectionniste, son travail est à l’image de l’hélice qui brille. Soliton se trouvait en décembre 2006 au sec dans un chantier de Sainte Lucia. Depuis il a rejoint le Québec ou il a été vendu.