L’hiver en Nouvelle Calédonie n’est pas une idée de l’esprit.
Nous sommes arrivés dans les îles Loyauté, à Lifou exactement, sous la pluie de moins en moins fine.
Dans ces conditions on apprécie moins la beauté du paysage totalement couvert par la grisaille ambiante. Les températures minimales ont atteint cette nuit 8 degrés…
Lifou
El Chiringuito, parti en même temps que nous est arrivé avec la fin de l’après midi, juste à temps pour mouiller dans la rade, vu que le port est « interdit » et la marina pleine.
Fanfan Lifou Amuitz
On attend un peu de soleil pour reprendre la route…
Lifour NC.
Le soleil est enfin réapparu, c’est pas trop chaud mais bien mieux que la froideur dernière.
Lifou Amuitz mouillage.
Un gros catamaran de passagers est arrivé à Lifou et reparti deux heures plus tard.
Rencontrée aux Fidji en juin 2012, embarquée à bord d’Amuitz quelques jours pour une courte navigation dans les îles des Fidji, Julie Boutin, infirmière stoppeuse maritime a agrémenté notre bord par sa bonne humeur constante.
Nous avons retrouvé Julie aux Vanuatu puis dans les îles Loyauté de Nouvelle Calédonie.
Nous aurons grand plaisir à retrouver « Jul » à l’occasion de futures navigations.
Re rencontrés en juillet 2012 aux Fidji dans le Pacifique Sud, l’équipage de l’ex Joline (voir la fiche de Joline) est désormais à bord d’un voilier en polyester de 15 mètres, un Gulf Star.
Les enfants ont grandi depuis notre dernière rencontre en 2007 aux San Blas et Viviane et Patrick restent toujours aussi dynamiques.
Patrick travaille toujours dans la construction et aménagement de marine de plaisance dans tout ce qui touche le bois, contre plaqué, époxy et polyester. Excellent, Il l’était déjà et l’est devenu encore davantage, son expertise se confirme au fil des années et des chantiers.
Pour le joindre entre la nouvelle Calédonie et la nouvelle Zélande un mail: tipat.bois@gmail.com
Il repartent vers le sud ouest de la région pour travailler durant la belle saison.
Rencontré en juin 2012 dans le lagon de Wallis puis dans les Fidji, Kerzo le ketch de Roger Morice.
Navigateur infatigable depuis des décennies sur les divers océans et mers en famille, Roger vogue désormais en solo ou accompagné. Ses enfants ont quitté le bord pour vivre leurs vies aux quatre coins du monde.
Mécanicien reconnu, pêcheur émérite, Roger s’investit dans cette unité en polyester qu’il retape peu à peu.
Il se trouve aux Fidji en juillet 2012 en compagnie de sa fille et petite fille.
Amuitz pris en photo en sortant de Wallis par le Cata KALIM de Douarnenez que nous avons également pris en photo.
Kalim
Une navigation une fois de plus musclée, entre Wallis et les Fidji.
Du vent fort qui a pris la mauvaise habitude de venir de face ou presque, ce qui gâche le plaisir.
Nous sommes passés dans le côté Est du globe, 180° de route vers l’Ouest nous ramène à l’Est…
Un pays qui semble très accueillant, des gens souriants, beaucoup d’indiens et des locaux aux cheveux crépus, cela change radicalement de la Polynésie française.
Nous avons rencontré Julie, infirmière de Wallis qui rentre en bateau stop sur la Nouvelle Calédonie. Elle va peut être faire quelques milles à bord d’Amuitz.
Fanfan et Julie BoutinJulie et Fanfan
A Suva dans la capitale, c’est le port de commerce avec cargos, pêcheurs coréens en pagaille et toute une faune de vieux bateaux, comme souvent dans les ports de commerce.
Mouillage de Suva aux Fidji.
En ville c’est essentiellement indien, les magasins, les restaurants, la nourriture épicée à souhait, et même un peu plus.
Les Fidji c’est aussi le pays du rugby, nous sommes passés devant la fédération du ballon ovale.
Dans les Tuamotu au coeur de la polynésie dans un atoll existe un chantier permettant la mise au sec des voiliers. Apataki est le nom de l’atoll. Nous avons testé la sortie d’un catamaran de plus de 14 mètres.
L’atoll de Suwarrow dans le nord des îles Cook est souvent une escale appréciée entre la polynésie française et le reste des îles, Tonga ou Samoa, sur la route de l’Ouest. Suwarrow est à 800 milles de Tahiti dans l’Ouest Noroi.
Suwarrow
Il s’agit d’une réserve gardée par des rangers six mois par an. De juin à Décembre.
Pour se positionner on peut viser le point 13°12 Sud et 163°06 Ouest pour se retrouver à deux milles de la passe que l’on embouque au cap 170°.
Vous passerez entre un gros récif qui se trouve à bâbord et un plus petit à tribord. La passe est franche, les fonds d’au moins 5 mètres mais il peut y avoir du courant si la marée est contrariée avec le vent.
Entrée Suwarrow
L’îlot autorisé, le seul, se trouve juste après la passe sur tribord. Il faut aller jusqu’au point 13°15,5 S et 163°05,8 W avant de tourner franchement sur bâbord et de longer l’île.
Vous pouvez mouiller tout le long dans des fonds de 5 à 13m de sable et corail.
Les formalités se font dans la cabane des gardiens, formalités qui reviennent à 100 dollars pour un voilier avec deux personnes à bord restant une semaine.
Loin de tout
La chasse est interdite, ainsi que la visite des autres îlots. C’est une réserve d’oiseaux et de requins qui seront constamment autour du bateau mais pas agressifs. Nous avons souvent nagé en leur compagnie sans soucis, malgré les panneaux mettant en garde.
Rencontré sur les ondes puis en vrai à Wallis en juin 2012, Michel assure la veille radio pour l’ensemble de l’ïle et des environs, que ce soit en VHF, BLU ou par le suivi AIS en liaison avec le MRCC de Nouméa.
Michel nous a accueilli dans son île comme il se doit, Michel qu’il faut appeler en approche sur Wallis sur le canal 9 ou 16, il vous aidera à franchir la passe et sera un excellent guide pour vos premiers pas dans Wallis.
L’entrée dans l’atoll de Wallis est assez simple pour peu que l’on respecte les règles communes aux entrées des atolls des Tuamotu, par exemple. Essentiellement respecter en cas de fort vent aligné avec la passe de SW, l’étale de basse ou de pleine mer. On peut entrer à la marée montante sans soucis tant que le vent ne s’oppose pas au courent. Par fort vent, des brisants impressionnants cassent sur chaque côté de la passe et on aperçoit l’alignement qu’une fois près de l’entrée.
L’approche de Wallis venant de l’Est peut se faire en pointant sur 13°26 Sud et 176°15 Ouest, vous serez à plus de 3 nautiques de la passe. L’alignement de cette dernière à 32° vous permet de rentrer aisément avec des fonds de 20 à 30 mètres. Deux bouées rouges et deux vertes balisent la passe, les côtés sont francs. Balisage laissant rouge à bâbord et vert à tribord en entrant, comme en France.
Michel assure cette permanence sur le canal 16 ,et 9 VHF.
A Wallis vous retrouverez des marées avec des marnages d’environ 2 mètres aux vives eaux.
Les mouillages sont assez nombreux, il faut juste trouver un coin de sable entre les patates de corail et ne pas hésiter à changer de coin quand le vent tourne…
Nous sommes arrivés à Wallis le 4 juin 2012 suite à une navigation musclée de chez musclée, ils avaient prévu 15 noeuds de vent.
Mer croisée de l’arrière travers, vagues jusqu’à 6 metres, vent fort etc etc. Avons fini en passant entre les passes de Wallis entre d’énormes rouleaux. Bien venus en France ou presque.
Amuitz approche wallis.
Une France du bout du monde avec 6000 habitants et un statut bien particulier. Les terres sont et resteront uniquement entre les mains des wallisiens. Impossible d’acheter un lopin de terre ou une simple maison sauf à être wallisien. Le roi et la coutume contrôle presque tout, un pouvoir tripartite, la chèferie, l’église et l’Etat français représenté par le préfet. En clair l’église catholique et les notables wallisiens vivent au crochet de la France, ils ont bien raison. Pour vu que ça dure…
Tout est cher par ici, les magasins sont fournis par avion pour ce qui est de mets frais, salades, tomates, laitages etc etc. Le calandos le moins cher est à 1500 francs pacifiques, (15 dollars). Il y a aussi un bateau qui ravitaille l’île, il vient une fois par mois environ, il est attendu avec envie. Les clients sont essentiellement des français venus de métropole, travaillant dans l’administration pour la plupart. Les salaires sont plus que confortables, la décence veut qu’en ces moments de crise je ne les étale pas trop. Pour vous en faire une idée, entre deux et trois fois plus qu’en métropole est un assez bon calcul.
Amuitz mouillé à Wallis.
Bien entendu, ici pas de taxes, ni foncier, ni habitation ni rien du tout, pas même d’impôts sur le revenu. Tout net dans le compte en banque. C’est tellement plus pratique.
La santé est excellente, hôpital, gratuit encore. Pas que les soins soient remboursés, non, gratuit. Tu vas à l’hôpital, tu est soigné par d’excellents médecins, chirurgiens au besoin, tu prends les médicaments dont tu as besoin dans la pharmacie, le tout sans bourse délier. C’est la France qui paie. Pratique, non ?
Il y a plein d’églises à Wallis, un peu par tout. Contrairement aux autres îles du Pacifique, ici pas d’églises diverses protestantes, seules des catholiques.
A Wallis pas de tourisme, pas d’hôtels, pas de rien rien du tout. Juste deux vols par semaine avec Air Calin (calédonie). Un vol vers la métropole est extrêmement cher. C’est un vol Nouméa Paris auquel il faut ajouter un vol Wallis Nouméa à presque 1000 dollars aller retour. Ce doit être une des destinations au monde les plus chères en partant de Paris. En tous les cas la destination entre deux points du territoire français, le plus onéreux.
Quelques travaux ont permis de passer du temps à bord.
Fanfan couture à Wallis.
Nous avons recousu la têtière de grand voile, renforcée avec des sangles, remis des drisses à leur place, changé des poulies, remis la latte basse de grand voile qui avait foutu le camp lors d’une manoeuvre tendue en pleine nuit avec zéro millimètres de visibilité, des éclairs partout et une mer devenant grosse. Fanfan a recousu le lazzi bag déchiré à la prise du premier ris, réparé le feux de route à led qui avait fini par se ne plus fonctionner, changé les filtres à gasoil des moteurs, retendu les courroies, règlé le pilote automatique, qui n’est pas encore un NKE…acheté un clavier d’ordi car les trois autres sont morts, fait le plein de Gasoil, il ne manque plus qu’à trouver du gaz pour le transférer dans nos nos bouteilles en alu avec embouts américains.
José couture.
Nous avons aussi rempli les formalités administratives, gendarmerie et douanes, grâce à la gentillesse de Michel de Wallis radio qui assure la veille radio de Wallis.
Ici pas de téléphone portable, ça n’existe pas encore. On se joint par radio VHF. Nous avons été voir une patate de corail, Fanfan qui se met à la chasse a attrapé un poisson, une superbe carangue.
Fanfan carangue harpon.
Nous sommes seuls dans un mouillage idyllique, une tortue Luth énorme est venue prés de nous ce matin mais est repartie des qu’elle nous a vus.
Bises de Wallis ou l’on peut écouter France Inter toute la journée en FM….
Rencontré en Polynésie française en début d’année, nous retrouvons aux Samoa « Kalo » le marquisien embarqué à bord de « Faafaite » la pirogue traditionnelle qui avec 6 autres parcourt l’Océan Pacifique, comme le faisaient leurs ancêtres.
Venus des Tonga en une semaine, les bateaux vont se diriger vers les îles Salomon avant de se rendre en Nouvelle Calédonie et poursuivre encore leur voyage vers la Nouvelle Zélande et Tahiti.
Tout un superbe programme pour ces équipages qui veulent renouer avec la tradition de la navigation polynésienne.
« Kalo » de son vrai nom Jerrycarl Panau est attaché à la poursuite de la construction de la grande pirogue de Nuku Hiva dans les Marquises, l’expérience qu ‘il accumule en ce moment devrait lui permettre de participer à la renaissance de « Tuuatea Okeuniha » la pirogue de Nuku Hiva qui est en ce moment dans un hangar… à noter qu’il s’agit là de la toute première grande pirogue (20 metres) construite par les marquisiens.
Nous avons retrouvé « Kalo » en Nouvelle Calédonie en août 2012, toujours à bord d’une des pirogues.
Rencontrés en mai 2012 dans les Samoa de l’Ouest, Tsuneo et Kazuko Tkaita à bord de leur petit voilier Dolce battant pavillon nippon.
Le couple de japonais à la retraite naviguent dans le Pacifique Nord habituellement et ont depuis trois ans entamé une virée qui les a menés à Hawaii ou ils ont passé un assez long séjour avant de descendre dans la partie sud du Pacifique. Leur prochaine destination vers l’Ouest sera l’archipel des Fidji avant de remonter par les Kiribati pour atteindre le Japon.
Ils sont basés à Tokyo, sont d’excellents compagnons avec qui nous avons passé de bons moments en anglais, langue que nous avons du mal à maîtriser, probablement l’accent? C’est ce que disent les Japonais et autres anglophones qui ne nous comprennent pas…
Les Samoa de l’Ouest, les Samoa indépendantes, en opposition aux American Samoa, fêtent cette semaine leur 50 eme anniversaire d’indépendance. 50 ans pour un petit pays qui se porte bien au milieu du Pacifique, un peu perdu car loin des routes les plus fréquentées. Les Samoans sont souriants, les autorités avenantes et l’accueil très correct. Nous avons été accueillis par le service de santé qui vient à bord le premier. Il nous demande le nombre de morts durant la traversée (…) les épidémies qui sévissent à bord, les maladies diverses etc etc. De toute évidence le formulaire date un peu, probablement du 18eme siècle début 19 eme. Comme tout allait bien, et que le docteur nous a trouvé en bonne forme, nous avons été acceptés dans les Samoa et autorisés à baisser le pavillon de quarantaine. Des ce moment, le reste des autorités, rassurées par le pavillon jaune baissé, arrivent chacun son tour.
Policier des Samoa.
La quarantaine, qui vérifie je ne sais quoi et nous fait remplir plein de papiers, pas de fruits ni plantes à bord, non. Juste un énorme Basilic que nous avons planqué en compagnie des pamplemousses, oignons, patates et fromages, on ne sait jamais. Les douanes ensuite, pareil, paperasses et paperasses puis l’immigration. Une femme cette fois-ci qui n’arrivait pas à monter à bord tant le franc bord était élevé et tant sa jupe de fonctionnaire était serrée…
Pirogue des Samoa.
Les jupes des hommes sont en fait des paréos noués, plus faciles à mouvoir. Ces deux derniers fonctionnaires sont repartis avec chacun une bouteille de vin français ponctionné sur notre cave, ils en avaient grandement envie et nous l’avaient fait comprendre. L’île est grande, 40 milles de long, sans trop d’abris ni mouillages. Comme le temps n’est pas au beau fixe, grains et nuages noirs, nous n’avons pas pu apprécier pleinement le paysage. Dans la marina Apia, obligatoire… nous sommes 4 voiliers. Un qui est fermé, un petit cata, un monocoque japonais et nous. On ne se bouscule pas. Particularité du pays, les samoans ne paient ni eau ni électricité. Le salaire minimum est de 500 dollars mais la vie est chère. Internet et les magasins sont plus onéreux que Tahiti, je ne croyais pas que c’était possible. Seule la bière locale, qui est excellente, est un peu moins chère que la Hinano de Tahiti.
Les festivités vont démarrer dans quelques jours et nous avons l’occasion de voir et entendre les rameurs de longues trainières en bois qui s’entrainent. Ils sont quand même 48 rameurs, un barreur et un gars en tête du bateau qui joue du tambour en rythme.
Aviron de mer.
Prochaine escale prévisible pour Amuitz, si la météo est correcte et le permet, Wallis.
Bonjour des Samoa indépendantes, les Samoa qui nous ont accueilli sous la pluie avec force visite à bord d’autorités, la santé, la quarantaine, la douane et l’immigration. Tous venus à bord de bonne humeur. Nous avons appris à cette occasion que nous venions de perdre une journée. Sur notre livre de bord il était bien mercredi 23 mai et pour eux jeudi 24. Une journée envolée, perdue à tout jamais, à cause de la proximité du 180ième degré de longitude. Ce point qui approche de nous à grands pas vu que nous sommes par plus de 171° ouest. Quand on navigue vers l’ouest on finit par perdre une journée.
La fin de navigation a été musclée, les vents que l’on attendait sont arrivés avec une mer formée, toute une nuit et une journée mouvementée avec une visibilité nulle. Demain on ira a terre faire des courses avant de reprendre la mer rapidement dans quelques jours. Il faut dire que nous sommes dans une marina, la première fois que cela nous arrive depuis 2008 aux Etats Unis. C’est bien les marinas, nous sommes 4 bateaux de quatre nationalités différentes et déjà un moustique est monté à bord… Vive les mouillages.
José et Fanfan sont arrivés mercredi à Suvarov, un atoll des iles Cook.Message d’Amuitz :
Message envoyé par Radio à Stephane à terre/
« Nous sommes entrés dans l’Atoll de Suvarow au terme d’une balade de 5 jours moins 2 heures. Heureusement que Pierre (voilier à Raiatea ) a réparé notre spi, c’est lui qui nous a permis d’être là si vite, on n’a pas eu beaucoup de vent . Le comité d’accueil est sympa : une bande de petits requins nous a suivi dans la passe et des milliers de petites mouettes nous braillent autour. C’est ici que l’écrivain Néo-Zélandais Tom Neale vécu seul de 1952 à 1965 et écrit « Une île à soi », il ne recevait la visite que de bateaux de plaisanciers avec lesquels il avait de bonnes relations. Là-dessus je vous embrasse, je vais me baigner un peu pour voir si l’eau est chaude et les requins gentils.
Maman »
Photos du coin de paradis, surtout avant le passage des voiliers qui font route vers l’Ouest. Des rangers arrivent dans quelques jours pour passer 6 mois sur l’atoll. Nous ne les verrons pas.
Pendant quelques semaines nous ne serons plus en mesure de donner des nouvelles par le biais de sextan.com.
Nous avons quitté la Polynésie française le 11 mai 2012, peu après les élections présidentielles, pour voir plus loin.
En route cap à l’Ouest dans le Pacifique sud.
Nous laissons des amis, d’excellents amis que nous espérons revoir un jour.
La terre est ronde, non?
Nous pensons aller vers l’atoll inhabité de Suwarow à environ 700 milles des îles sous le vent de Polynésie en faisant cap au Nord Ouest. Ensuite nous pensons aller vers les Samoa indépendantes, pas les Samoa américaines ou vers les Tonga ou ailleurs.
En principe on devrait trouver un coin avec Internet. Autrement il faudra attendre encore plus loin avec Wallis et Futuna, de nouveau un territoire battant pavillon français ou les Fidji ou Vanuatu.
Tout ceci si nous ne changeons pas d’avis ou de cap, comme souvent…
D’ici là, si pas de nouvelles, bonnes nouvelles.
José et Fanfan.
Je remets le dessin des Shadoks qui correspond si bien à notre devise, merci Angela de nous l’avoir envoyé…
Rencontré dans les Tuamotu sur l’Atoll de Apataki, Joan de Kat sur son petit voilier à bord du quel il navigue entre les îles sous le vent et Rangiroa sur son Itata’e.
Personnage particulier, il vit entre Polynésie et Méditerranée.
Ancien skipper de course, vainqueur de la première édition de la course de l’Aurore (actuel Figaro) voyageur impénitent, il nous a rendu une visite à bord d’Amuitz.
Vous trouverez quelques un de ses livres en vente sur Internet.
En 1968, un participant de la transat anglaise est récupéré in extremis après avoir passé 60 heures dans son radeau de sauvetage. On le prend alors pour un rêveur ou pour un navigateur héroïque. Il s’agit de Joan de Kat, parti quelques jours auparavant sur son trimaran Yaksha pour sa première course. Sa rencontre avec Eric Tabarly quatre ans plus tôt (alors vainqueur de la transat 64), l’avait déterminé à s’engager lui aussi. Deux ans plus tard, il gagne la course de l’Aurore (devenue la solitaire du Figaro) et remporte alors un véritable triomphe. En 1972, sur son Prao révolutionnaire de 22 mètres Yo-Yang, il participe à nouveau à la » transat « … et fait à nouveau naufrage. Il décide alors de tourner la page de la course et opte résolument pour le voyage ; il accomplit un long tour du monde à bord de sa goélette La Miséricorde, qui tient à la fois des galions de Christophe Colomb et des bateaux de flibustiers. Circum navigation paisible par des îles enchanteresses et des atolls paradisiaques… malgré un terrible typhon en mer de Chine. De retour en France, il entreprend la construction du Mong qui le conduira à » Bora-Bora » après une longue escale à Haïti. Après trois naufrages et plusieurs tours du monde, ce navigateur et charmeur infatigable sera séduit par le Pacifique et s’établira sur un atoll tout proche de l’endroit où vécut son ami Paul-Emile Victor. Là il renoue avec son métier de sculpteur, travaillant avec talent des bois qu’il récupère sur le rivage. Idéaliste éclairé, aventurier-gentleman de la mer, Artiste ? Joan de Kat est tout cela à la fois. Nul doute en tout cas qu’il fera rêver tous ceux qui liront ses mémoires. Livre envoûtant, chronique extraordinaire d’un homme dont l’aventure est l’ordinaire. Voyage intérieur dans un monde sans frontière. B.Q.
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