Melusine

Rencontrés dans la superbe Laguna Grande du golfe de Cariaco au Vénézuéla en 2006 puis à Cumanà, l’équipage de Mélusine un « alix » de 39 pieds dessiné par Provin. Construit en 1981 puis acheté en 1989 à Auray, Claire Manco et Roland Fiaux, suisses du canton de Vaud au bord du lac Leman ont parcouru la Méditerranée de la Grèce à la Sardaigne en passant par la Tunisie.

Melusine
Melusine

En 1996/97 ils rentrent en Atlantique par les îles Canaries, la Mauritanie, le Sénégal, le Capvert, la Gambie puis encore le Sénégal d’où ils partiront vers Salvador de Bahia en 1999.

Melusine
Melusine

C’est une navigation au Brésil qui s’en suit puis une remontée vers la Guyane française, Tobago, Grenade, les grenadines et une redescente vers Trinidad en 2001 pour une mise en chantier de Mélusine. Depuis c’est le Vénézuéla par les Testigos et les îles sans oublier le golfe de Cariaco qu’ils connaissent à merveille. 2010 au Vènèzuela. Depuis ils sont rentrés en Méditerranée ou nous les avons retrouvé à Aguadulce prés d’Almeria. Melusine vient d’être vendu en 2023.

Marie Jeanne 2.

Rencontrés à Puerto la Cruz au Vénézuéla, l’équipage de « Marie Jeanne II ».

Contactés par radio en 2006 alors qu’ils étaient en Martinique, ils ont eu la gentillesse de nous ramener notre radar et notre machine à coudre restés au Marin. Originaires de Cassis, Jean Viguié, Marie Jeanne Ferrero-Viguié et Michel Rol, retraités de la SNCF et de l’éducation nationale naviguent depuis des années sur le ketch issu d’un plan « Arcadia » de Subrero.

Marie Jeanne 2
Marie Jeanne 2

 

Construit en amateur (très éclairé) par Jean, le ketch de 14,40m de coque affiche 17,20m hors tout pour 4,32 de large et 2,20 de tirant d’eau. Depuis 1984 ils ont navigué 10 ans en Méditerranée avant de traverser l’atlantique deux fois. Jean est amateur de bons cigares et l’équipage apprécie la bonne cuisine que Marie Jeanne s’efforce de produire en toutes circonstances.

Marie Jeanne 2
Marie Jeanne 2

Juin 2006 Puerto La Cruz. Décembre 2006 Martinique.

Le voilier est rentré en méditerranée en janvier 2007.

Mailys

Rencontrés sur l’île de Margarita au Venezuela en 2006 Bernard et Marianne Uhl sur « Maïlys » leur Cutter 35 construit par Métalu en 1982.

Pendant deux ans et demi ils ont aménagé la coque pontée de manière exemplaire d’autant qu’ils ne connaissaient pas le travail du bois. Un combiné puis une bille de « Agba » un acajou blanc acheté à La Rochelle, le tout avec du goût et de l’huile de coude ont donné un bien beau voilier encore aujourd’hui.

Terminé à Marennes, le voyage démarre en 1987 par deux années en Méditerranée avant de passer en Casamance ou ils passeront une année avec leurs deux enfants en bas âge avant de traverser l’Atlantique en 1991. Depuis « Maïlys » navigue entre le Venezuela, les Etats-Unis, les Antilles. Un retour en France en 1996 pour la fin des études des enfants devenus grands et le retour en 2002 par la Galice, le Maroc et une nouvelle traversée en 2003.

Mailys
Mailys

Les navigateurs infatigables qui ponctuent leurs déplacements sur l’eau par des escapades en bus ont sillonné dernièrement sur 30.000 km l’Amérique du Sud du Venezuela à Ushuaia….

Mailys
Mailys

Printemps 2007, ils étaient aux San Blas. Janvier 2008 nous les avons retrouvès a Panama. Octobre 2008 ils étaient nos voisins aux Etats Unis dans la baie du Chesapeak ou leur voilier se trouve toujours en 2010.

Ma Blonde.

Rencontrés sur l’île de Margarita au Vénézuéla en avril 2006, l’équipage du voilier Sun Légende 41 « Ma Blonde ».

Ma blonde
Ma blonde

Rosaire Bérubé et Lucie sa compagne naviguent à bord de cette superbe unité sortie des chantiers Jeanneau en 1986. Acheté neuf des sa sortie, le Sun Légende 41 basé à Montréal a été géré en école de voile sur le lac Champlain. Rosaire Bérubé est un des pionniers de l’école de voile au Québec vu qu’en 1978 dans le cadre « d’échanges culturels » de l’office franco québécois il effectue un stage aux Glénan dans l’idée d’exporter le concept au Québec. En 1989 il quitte le lac Champlain pour les Bahamas ou il risque de perdre son gréement sur les restes de l’ouragan Hugo. Jusqu’en 2000 il allie charter et école de voile avant de descendre vers les Antilles et le Vénézuéla. L’arrivée du GPS a enlevé les envies d’un tour du monde à celui qui était un adepte de la navigation astro.

Ma blonde
Ma blonde

Il est agréable de voir qu’un Sun Légende 41 de 1986 peut être en si bon état, nous avons échangé des idées et des trucs sur nos deux bateaux presque identiques. Les projets de « Ma Blonde » c’est justement de ne pas en avoir…

En septembre 2006 le voilier est à Puerto La Cruz au sec. En décembre 2006 il navigue dans les Caraïbes. Nous l’avons croisé en mars 2007 à St Martin, il devait descendre à Trinidad pour la saison cyclonique. Retrouvé en 2009 au Panama, il est remonté sur le Rio Dulce au Guatemala pour la saison des pluies 2009.

Lasai.

Rencontrés à Puerto La Cruz au Vénézuéla en 2006.

Lasai
Lasai

« Lasai », Atlantis 360 de 1990, voilier aluminium dériveur intégral portant un tranquille nom basque.

En cours de préparation à Trinidad et au Vénézuéla, Beñat Zusperreguy et son épouse Marie Claude Sarda-Zusperreguy on ramené le bateau de Kourou en Guyane ou ils l’ont acheté en été 2004 pour entreprendre de prochaines navigations ou se profilent atolls et autres criques sauvages.

Lasai
Lasai

Les futurs navigateurs au long cours découvrent le monde de la voile pas forcément par le côté le plus facile mais sûrement le plus authentique. D’ici quelques mois ils connaîtront du bout des doigts leur dériveur, gage de bonne continuité. Beñat qui est originaire d’Hendaye pense qu’un jour leur voilier sera mouillé dans la baie de Txingudi à côté d’Amuitz ! D’ici là nous serons amenés à naviguer de concert dans le secteur des îles du Vénézuéla.

Lasai
Lasai

En septembre 2006 Lasai était à Cumana en travaux de rénovation. Depuis il a rejoint la Martinique, remonté les petites antilles jusqu’à St Martin avant de redescendre l’arc antillais et le Vénézuéla. septembre 2007. En 2008 ils ont rejoint la Guyanne franÇaise puis le Brèsil ou ils ont fait refaire l’intérieur du bateau dans un chantier. Nous les avons retrouvés en mai 2009 au Panama, ils revenaient des San Blas ou ils étaient en 2010 et 2011 avant d’aller passer deux saisons au Guatemala et entamer le retour vers Hendaye ou Lasai a été vendu. Depuis c’est en catamaran dans les Caraïbes que Lasai a décidé de naviguer avant de revendre le voilier et de revenir au Pays basque ou ils naviguent sur un bateau à moteur.

IfaliK.

Rencontrès aux Roques en 2006 le voilier autrichien « Ifalik », unitè de 100 pieds en route pour le tour du monde.

Ifalik
Ifalik

Karl et Francisca aidès par Stephan le chef mècano.

Ce superbe voilier en aluminium effectuait une courte escale sur la route de Curacao.

Ifalik
Ifalik

Pas de nouvelles avril 2008.

Gulliver.

Rencontrés à Puerto La cruz au Vénézuéla en 2006, « Gulliver » un Gibsea 126 avec son bord les sympathiques Freddy et Daisy.

Gulliver.
Gulliver.

Après des années de navigations diverses et de charter, ils naviguent sur leur propre bateau alliant voyages et travail.

Spécialistes de l’accueil à bord dans les petites Antilles, arborant pavillon belge à l’image de Freddy et Daisy, ils se feront un plaisir de vous ouvrir leurs portes.

Après la voile c’est vers les péniches qu’ils se sont tournés

Groupe Vénézuéla 2006.

Des marins en escale au Vénézuéla, équipages qui se rencontrent notamment à l’occasion d’une bonne bouffe sur le port de Cumanà en août 2006.

- 1 et 2 Dominique et Patrik sur « Zeemo »
- 3 et 4 Lydia et Gérard sur « Tadorne »
- 5 Fanfan sur « Amuitz » (josé bosse…)
- 6 et 7 Myriam et Georges sur « Ludmilla »
- 8 et 9 Suzanne et Gérard sur « Soliton »
- 10 et 11 Christine et Roger sur « Stelie 4 »
- 12 et 13 Domi et Sergio sur « L’oie Sauvage 2 »
- 14 Leo sur « Karrek Ven »
- 15 et 16 Josée et François sur « Kâma »

groupe vénézuéla 2006
groupe vénézuéla 2006

Gregori’c.

Rencontré à Puerto La Cruz au Vénézuela en 2006, « Gregory’c ».

Ketch acier unique en son genre mis à l’eau en 1989. Aménagé par Marc en Afrique en Côte d’Ivoire en quatre ans, sur la base de bois nobles africains.

gregoric
gregoric

Marc et Do vivent à bord en permanence depuis leur départ en 1991 où ils naviguent entre le Brésil, la Guyane les Antilles et le sud du bassin du Vénézuéla. Re-motorisé dernièrement par Marc suite à une avarie de bris de vilebrequin, « Gregori’c » a repris la mer et poursuit son périple.

gregoric
gregoric

Le « retour » du moteur a donné l’occasion d’une belle fête sur le quai ou se sont retrouvés les voiliers en escale, fête qui s’est terminée for tard le matin… Marc et Do sont accompagnés par un troisième « équipier » qui porter le nom de Cannelle, un superbe chat d’une dizaine d’années qui est pratiquement né à bord !

Grain de Sable.

Rencontrés au Pays basque, à La Rochelle, à Salvador de Bahia au Brésil puis en Martinique au Marin en 2006, Stephane Brossard et Sylvanie Dumas.

grain de sable
grain de sable

Tous deux skippers professionnels, Sylvanie qui de plus est maitre voilier a été débarquée pour cause d’heureux événement. Une petite Zoé est venue renforcer la famille fin février 2006.

grain de sable
grain de sable

Stephane, préparateur de 60 pieds open travaillait au Marin dans la même branche.

Leur « Puma 38 » superbement entretenu avec soin est leur résidence. Aprés une transat en septembre vers la Martinique, « Grain de sable » a été vendu et fait route vers Panama.

Photos Guy Brousse YPS

Juin 2006 bateau vendu ils sont a La Rochelle.

Ekaza.

Rencontrés à Puerto La Cruz au Vénézuéla en 2006 puis aux îles San Blas du Panama en 2008, Alain et Marie Jo du voilier « Ekaza » un Alliage 38 de 2003. Partis de Lorient en Bretagne en juillet 2004 dans le cadre du rallye des îles du Soleil, ils ont bouclé le parcours les menant au Brésil en 2005.

ekaza
ekaza

S’en suit une saison cyclonique au Vénézuéla, des navigations dans les petites Antilles puis l’année suivante les grandes Antilles d’Est en Ouest avec Cuba en point de mire. Le Guatemala et le rio Dulce pour la saison cyclonique et les voilà repartis vers le sud en 2008. Panama, les San Blas et de nouveau Colon ou ils devraient en principe passer le cabal pour se rendre du côté Pacifique. La suite du voyage n’est pas encore déterminée, la Polynésie française, la Nouvelle Caledonie, parcours qui reste encore à déterminer.

Nous aurons plaisir à retrouver « Ekaza » qui signifie le lien, le pont, en langue vernaculaire gabonaise.

Ils sont en Nouvelle Calédonie 2010.

http://www.ekaza.fr

Cap Eol.

Rencontrés à Cumanà au Vénzuéla en 2006, Patrick et Catherine Dannion à bord de « Cap Eol ».

Cap eol
Cap eol

Côtre en acier, un « Gael » de 12,50m de 1984 entretenu et préparé avec soin et minutie par son équipage.

Partis en 2004 de France pour un tour du monde « open », la suite du voyage se déssine doucement.

Cap eol
Cap eol

Patrick est spécaliste en informatique et en « Ti ponch » et n’hésite jamais à vous donner un bon coup de main côté bricolage… Capéol était à St Martin au printemps 2007 puis à Grenade durant la saison cyclonique.

Avril 2008 ils préparent le retour en France part les Açores et doivent naviguer en Méditerrannée.

Eté 2010 ils sont en Corse et vont bien.

Carmina.

Rencontré au Vénézuéla en 2006 puis à St Martin, le voilier rouge « Carmina » un Jade 48 de 1985 dessiné par Silvestre Langevin et construit par Métalu en ketch avec ses 2,20m de tirant d’eau.

carmina
carmina

A son bord Anne Marie et Michel Chasles qui sillonnent les Caraïbes depuis 1992 et connaissent du bout de leur ancre le moindre mouillage entre Porto Rico et le Vénézuéla.

carmina
carmina

Originaires de Normandie, de Piron-plage, face à Jersey, ils ont navigué chacun de leur côté avant d’embarquer sur leur première unité commune et une traversée de l’Atlantique en 1978.

Carmina acheté en 1991 est leur 4éme bateau sur lequel ils vivent. Cet excellent voilier en aluminium taillé pour les courses sur les mers difficiles est un coffre fort joliment aménagé.

Michel et Anne Marie qui sont basés à St Martin couvrent environ 5000 nautiques par an et envisagent pour l’année prochaine de faire le grand tour des Caraïbes en passant par les Sanblas et pourquoi pas plus tard, une remontée de l’Atlantique jusqu’aux Açores et une redescente par les Canaries, Capvert et le Brésil qu’ils ne connaissent pas.

Dans le Pacifique dernièrement.

Bothrops.

L’équipage allemand du voilier français « Bothrops » rencontré au Vénézuéla en 2006.

Andréas Hausler et Arno Jorga, deux jeunes et sympathiques allemands naviguent depuis peu à bord de leur première unité achetée en 2006 en Martinique par Andréas. Le voilier, un Galapagos 41 de 1988 de construction amateur de bonne facture a besoin d’une refonte qui sera réalisée probablement en Colombie.

Bothrops
Bothrops

Le « Bothrops » va devenir dans qq jours le « Ningun » sous pavillon allemand. Le programme de navigation n’est pas encore déterminé. A noter que nous avons pu converser sans utiliser l’anglais (on y tient) en parlant espagnol avec Andréas et français avec Arno !

Bothrops
Bothrops

Andrèas se trouvait en Colombie apres avoir voyagè sur les San Blas durant un an fin 2007. Il devrait passer le Canal et pointer son étrave vers la polynésie. Avril 2008.

Banic.

Rencontrés sur l’île de La Tortuga au Venezuela en février 2006.

Banic, le célèbre voilier qui part pour son tour du monde après 15 années de navigations diverses. Construit par Jean Baptiste et Annick en acier, Banik en est à sa 15ème année de vie, comme Amuitz…

Banik
Banik

Tout juste sorti de carénage, Banik porte sa toute nouvelle capote rigide et frétille de la croupe tant le passage dans les eaux du Pacifique est proche.

Banik
Banik

Jean Baptiste et Annick naviguent désormais sans leurs deux enfants restés à terre, Banik est différent mais le travail ne manque pas à bord. Jean Baptiste a en charge de faire vivre leur site www.banik.org et de rédiger les carnets de route que l’on peut se procurer sur abonnement. Une bonne occasion pour rêver ou préparer ses futurs voyages et la seule source de rémunération pour Banik à qui nous souhaitons d’excellentes navigations et rencontres.

Actuellement à Tahiti, Banik rentre en France suite à un ennui de santé d’Annick…(septembre 2007)

Balade.

Rencontré au Vénézuéla en 2006 puis dans les Antilles françaises en 2007, « Balade » un bien joli voilier dériveur lesté intégral de 11,20 mètres en bois moulé époxy de 1982.

Balade
Balade

Construit par Collignon, c’est la seule unité du chantier destinée à la grande croisière. Acheté par Jean-Noël Michel en 2001 à la Grande Motte, le voilier est préparé pour le grand voyage durant deux années à La Rochelle. Jean-Noël est un marin sympathique qui navigue en solitaire mais ne manque jamais de retrouver les amis aux escales. Spécialiste en informatique et en téléphonie, Jean-Noël a quitté La Rochelle en juin 2004 pour une traversée de l’Atlantique l’année suivante après avoir visité Galice, Portugal, Madère, Canaries de fond en comble, Capvert, Sénégal, Gambie, Casamance puis Fernando de Noronha porte d’entrée au Brésil qui le mènera à Salvador de Bahia.

Balade
Balade

« Balade » remonte doucement le continent sud Américain, Guyane et les îles Tobago et Trinidad, les petites Antilles et le Vénézuéla avant de remonter aux Antilles ou nous venons de le retrouver à St Martin. « Balade » devrait monter vers les îles vierges puis plus encore vers Cuba… Jean Noël Michel pense se balader durant une dizaine d’années, voire 20 ans si affinités.

Septembre 2009 dans le Rio Dulce du Guatemala.

Pour suivre son voyage http://balade.site.voila.fr

Apaboi.

Rencontrés en 2006 au Vénézuéla.

Carmelo Aparisi et Mercedes Boix ont écumé les mers de Galice, Açores, Bretagne, Antilles, Mediterranée, puis Brésil et de nouveau le Vénézuéla. Mercedes est une spécialiste de la Paella valencienne, autant dire que sur le quai de la marina de PLC, certains jours il fait bon humer l’air ambiant…

apaboi
apaboi

« Apaboi » navigue souvent de concert avec « Marie Jeanne », l’île de la Tortuga étant leur quartier général. Apaboi se trouvait en Martinique fin 2006.

apaboi
apaboi

Le bateau a été vendu et un autre acheté…

Aquilon

Rencontrés en février 2006 sur l’île de Margarita au Venezuela.

« Aquilon » un biloup 102 de 1985 acheté en 2001 par Jean Louis et Corinne Olivier.

aquilon
aquilon

Le couple qui en est à son troisième bateau a quitté le bassin d’Arcachon en 2004 pour traverser l’Atlantique. Leur objectif est de « tenir » trois ou quatre années dans les Caraïbes le temps de trouver une solution pour s’installer plus durablement.

aquilon
aquilon

 

Grands amateurs en chasse sous-marine et connaisseurs en rhums martiniquais, le couple de sportifs navigue sur un biloup parfaitement équipé et qui de plus, marche for bien à la voile !

Aquilon est en septembre 2007 en Guadeloupe. Avril 2008 au sec a Cumana au Vénézuela.

Ils ont monté une guinguette au bord de l’eau dans le Sauterne…

Un an sur l’eau…ça use le boulot.

 

Juillet 2006.

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365 jours que nous sommes à bord d’Amuitz, un an déjà que nous avons quitté la baie d’Hendaye au Pays basque pour un tour de l’Atlantique qui devait nous mener vers le Brésil et retour. A l’heure ou j’écris ces lignes, nous devrions être sur des latitudes plus élevées que les actuelles, sur la route du Pays basque.

Un an de navigations, d’escales surtout, de rencontres constantes, de bons moments partagés, un an de vie en commun 24 heures sur 24 dans un lieu immense qu’est la mer et extrêmement petit qu’est le bateau.

Un an de découvertes de la vie à bord avec les difficultés dues à cette condition de marins, un environnement qui bouge, des mouillages pas faciles mais aussi des coins paradisiaques des gens à découvrir et un constat immédiat, c’est super.

Je ne dis pas que de temps à autre on n’a pas un coup de mou, une envie de cidre d’Astigarraga avec une lotte grillée, envie d’aller marcher au bord de la mer entre Guéthary et St Jean sous le crachin frais ou de monter quelques une de nos petites montagnes pas trop hautes et d’y voir les brebis sur ces prairies tellement vertes et belles. L’Euskara nous manque aussi, ici notre langue natale n’a pas cours, même si l’Etat ou nous avons passé quelques semaines se nomme « Anzoategi ».

Un an est passé et pour nous c’est quelque chose.
Nous mangions une fondue savoyarde à bord d’un voilier suisse, « Melusine » en compagnie de Claire et de Roland lors qu’on leur dit tout d’un coup, entre deux verres de bon vin blanc chilien, « tiens, cette semaine cela va faire un an qu’on est partis ».

Un an, nous répond Claire, nous cela fait 11 ans qu’on est partis…

C’est ça aussi le voyage. Lorsqu’on était partis en Patagonie, sur le détroit de Magellan en cargo, quelques semaines… on avait rencontré des voyageurs qui partaient pour 6 mois ou 1 an. Cela nous paraissait long et inenvisageable. Maintenant que l’on rencontre des gens qui sont partis depuis… des années, un an c’est juste le temps pour démarrer !

Rien à regretter de cette première année. Si c’était à refaire avec l’expérience actuelle, nous aurions embarqué plus de matériel, du vin qui est très cher ici, de l’outillage et des vélos et des tenues de montagne et des ordinateurs et pour tout ça il nous aurait fallu un AMUITZ deux fois plus grand. Donc rien à changer.

Le bateau, un Sun Légende 41 à deux cabines est parfait. Bien préparé, il nous surprend chaque jour et à fière allure malgré ses 16 ans.

Désormais la question se pose, faut-il retourner au travail comme avant ?

Faire comme si rien n’était venu bouleverser notre mode de vie ?

Faire comme d’autres bateaux qui ont du, la mort dans l’âme, rentrer en se disant que dans quelques années ils repartiront ?

Nos enfants sont grands, ils sont autonomes ( je l’espère) et c’est maintenant que le voyage est encore faisable. Souvent les couples qui s’élancent sont des retraités avec les problèmes et les limites dues à leur âge. Nous avons la chance de pouvoir poursuivre cette route qui nous mènera au Pays basque dans quelques années, car nous avons la chance de naviguer parce que nous aimons le voyage et non, comme parfois hélas, pour fuir quelque chose.

Un an déjà, la première année peut être d’une longue série.

José Arocena.

Retrouvailles.

Nous les avions laissés aux Canaries et au Capvert en fin 2005, étions restés en contact par courrier électronique et de nouveau les trois bateaux se sont retrouvés au Vénézuéla.

« L’oie Sauvage 2 », « Tadorne » et « Amuitz » ont fait une entrée groupée dans le port de Cumanà, les deux premiers venant des Antilles, Amuitz de Puerto La Cruz.

Retrouvailles amicales avec Sergio, Domi et Gégé
Retrouvailles amicales avec Sergio, Domi et Gégé

Une retrouvaille amicale avec Sergio, Domi et Gégé qui n’ont pas changé, toujours aussi bons vivants.

« L’oie Sauvage 2 » a changé d’éolienne en Martinique, optant pour une plus puissante et modifié son groupe de froid. Le voilier est toujours aussi neuf !

« Tadorne » est toujours aussi bien préparé, fringant malgré les années, tout comme « Amuitz ».

L’occasion d’échanger des tuyaux sur le Vénézuéla, les bons et moins bons coins à visiter, les us et coutumes locales etc