Equipage renforcé sur AMUITZ.

L’équipage d’Amuitz a augmenté depuis le 17 janvier, date d’arrivée à bord de notre fille Izazkun. Amuitz a changé de place vendredi pour se rendre à Fort de France, l’occasion de visiter cette ville capitale.

La baie de Fort de France qui est bondée de bateaux, cargos d’une part, vedettes de transport de passagers de l’autre et grands voiliers au milieu, sans oublier les petits voiliers comme nous.

Myriam de Ludmilla a réalisé une belle tresse à Izazkun.

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Amuitz va longer les côtes de la Martinique durant une dizaine de jours, de quoi découvrir les bons mouillages que nous espérons bien calmes.

Nos « visiteurs » sont repartis, notre fille Izazkun et son compagnon Stéphane nous ont fait le plaisir d’être à nos côtés durant douze jours en Martinique. Une visite qui nous a été trés agréable, ils ont pris des couleurs, quelques coups de soleil et beaucoup de baignades dans une eau à 27°.

Quelques photos….

Venezuela Santa Fé

 

Nous avons effectué une petite virée en bus pour repérer nos futures navigations dans les dédales nombreux de la côte vénézuélienne qui s’étendent sur des dizaines de milles avec de nombreux mouillages désertiques. Plus personne ne s’y approche sauf en « flottille » tant la crainte des pirates est devenue grande, je dirais même trop grande pour être totalement vraie.

Bateaux pêche Vénézuéla Santa Fé.
Bateaux pêche Vénézuéla Santa Fé.

C’est autour des marinas que cette « panique organisée » est la plus criante. Il faut reconnaître que la délinquance est présente un peu par tout et que cette délinquance arrange bien les affaires des marinas qui ont doublé leurs tarifs en moins de deux ans.

Bistrot Vénézuéla Santa Fé.
Bistrot Vénézuéla Santa Fé.

Donc attention pirates qui tuent etc… on verra bien !
Santa Fe est une petite bourgade de pêcheurs qui comme partout ou presque au Vénézuéla travaillent dur dans des conditions d’hygiène lamentables et avec un manque total de chaîne de froid pour le poisson.

Poisson vente Vénézuéla Santa Fé.
Poisson vente Vénézuéla Santa Fé.

La pêche est stockée à même les pirogues sous le soleil puis débarquée et mise en vente sur des étals de bois non réfrigérés, sans glace et même sans mettre en place les principes faciles de réfrigération naturels qui consistent à mouiller une serpillière d’eau et à placer le bac de poisson ainsi recouvert, à l’ombre et au vent pour créer une ventilation et évaporation qui fait baisser la température !

Découpe du poisson Vénézuéla Santa Fé.
Découpe du poisson Vénézuéla Santa Fé.
Vénézuéla Santa Fé.
Vénézuéla Santa Fé.

Le poisson est donc au chaud, avant d’être vendu et placé dans des sacs plastiques et de nouveau au chaud durant des heures. Il ne faut pas s’étonner si des problèmes d’intoxication alimentaires surviennent. Fort heureusement quelques grosses unités, des bateaux de 25 à 30 mètres débarquent leur pêche dans des criées presque normales à Puerto La cruz et le poisson qui était en glace va rejoindre un camion frigo. Dans les grandes surfaces le poisson est lamentable, il serait immédiatement retiré des étals en Espagne et même en France.

Il ne nous reste plus qu’à aller pêcher le dit poisson comme on fait habituellement mais dans une marina c’est pas facile.

Moralité : Les marinas ont intérêt à ce que les pirates soient dans les mouillages sauvages, du coup on va dans les marinas et comme on peut pas pêcher de poisson on mange de la merde !

 

Bon appétit.

La troisième vie du Karrek ven.

20 mètres de long par 6 de large, le Karrek Ven a fière allure en ce printemps 2006 juste après sa cure de rajeunissement qui lui a redonné sa fougue d’après guerre.

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Construit par Quéré-Kersaudy-Gonidec en 1943 sur la commune de Tréboul avant que cette dernière ne devienne un quartier de Douarnenez, Kerrek Ven est un beau bateau de pêche portant haut la toile et appuyé par son moteur Crepelle de 126 cv.

Léonid Kameneff

Le Karrek Ven est aujourd’hui au Vénézuéla ou il entame sa troisième vie.
Sa première a été dédiée à la pêche, germon aux Açores, maquereau en Irlande et même la sardine au Maroc, il a été dans les derniers à travailler à la voile en 1969.

Racheté pour la plaisance, il retrouve son gréement d’origine, bout dehors et voiles à corne et se voit installer un Beauboin de 100 cv DK4 venue d’une péniche. En 1980 alors qu’il était abandonné depuis 5 ans à Majorque en Méditerranée il est repéré par un groupe d’amis. L’un d’entre eux psychothérapeute pour enfants, avait senti l’envie de larguer les voiles bien avant, au contact de Bernard Moitessier juste après 1968. Partir certes mais pas partir pour partir.

karrek Ven

C’est là que commençait une vie nouvelle à bord de son petit voilier « Paladin ». « J’ai pris à bord deux jeunes à problèmes avec leur environnement et 3 sans problèmes et tout s’est bien passé » raconte Léo, assis près de la grande table du Karrek Ven au Vénézuéla. « On se posait beaucoup de questions sur l’éducation en autonomie et ensuite on attend beaucoup de toi et ça me plaisait ».

karrek ven

Le passage sur Karrek Ven a été l’occasion de naviguer sur un gros bateau et de faire participer pleinement les enfants qui embarquaient pour plusieurs mois, voir des années pour certains. « Les anciens apprenaient aux nouveaux la vie à bord. Pas de livres scolaires, on travaillait les langues grâce à la méthode « assimil », nous faisions des recherches archéologiques et historiques sur les pays visités et on publiait une revue « le petit voyageur » réalisé à bord » se souvient Léo qui avoue que « sans cours formels les enfants s’intéressaient à tout, de l’électricité au moteur à la navigation à l’entretien du bateau et plus tard lorsqu’ils retournaient à l’école ils étaient plus motivés d’apprendre la théorie de la pratique qu’ils avaient vécue ».

Léonid Kameneff

Un bateau comme le « Karrek Ven » nécessite un budget conséquent et la participation financière des parents était vitale et correspondait au coût d’un enfant sur l’année à terre.

Les années passant, le fameux voilier avait grandement besoin d’une refonte en profondeur. En 2003 le Karrek Ven rentre dans un chantier de Cumanà pour une restauration de deux ans à temps plein. « Nous avons gardé la quille et le massif arrière, chaque pièce a été remplacée par son identique en reprenant les aménagements d’origine. »

tortue karrek ven

C’est ainsi que le carré désormais se trouve dans la cale à poisson qui a retrouvé ses volumes. Pour financer cette opération, des dons, des prêts et un héritage bien venu dans l’escarcelle de Léo ont été nécessaires. L’association SAMKV (Société des Amis et Marins du Karrek Ven ) dont le président est le fils de l’ancien armateur du bateau, se charge de reconstituer la mémoire du voilier et de le faire vivre. Un film sur la restauration sera présenté à Douarnenez 2006.

http://www.karrekven.net]

Soliton

Rencontrés à Cumanà courant 2006, Suzanne et Gérard de « Soliton » un Idyle de 36 pieds battant pavillon québécois. Je sais, ce n’est pas possible mais j’aime bien quand même dire qu’ils battent pavillon québécois.

soliton
soliton

D’ailleurs les québécois que nous rencontrons sont des gens d’excellente compagnie, qu’on se le dise. Gérard est un perfectionniste, son travail est à l’image de l’hélice qui brille. Soliton se trouvait en décembre 2006 au sec dans un chantier de Sainte Lucia. Depuis il a rejoint le Québec ou il a été vendu.

Claire Salabelle

– Rencontrée à Cumanà au Vénézuéla en 2006, Claire Salabelle, jeune femme stopeuse qui parcourt le monde et qui a fait une halte à bord d’Amuitz pour notre plus grand plaisir. En fin octobre 2006 elle embarquait sur un voilier à Salvador de Bahia pour l’Argentine puis a convoyé fin décembre 2006 un autre voilier de Mar del plata vers Buenos Aires. Claire prévoit de naviguer vers le froid au sud de la Patagonie cet hiver 2007. En attendant elle vit à bord d’un petit voilier et fait du théatre a Buenos Aires.
Claire va se marier, Octobre 2011.dsc_0190

A bord de Zeemo

– A bord de Zeemo à Cumanà au Vénézuéla au mois d’Août 2006..

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Un apéritif « normal » avec par ordre d’apparition à l’écran :
– 1 et 2 Dominique et Patrik « Zeemo »
– 3 et 4 Christine et Roger « Stelie 4 »
– 5 et 6 Lydia et Gérard « Tadorne »
– 7 et 8 Josée et François « Kâma »
– 9 et 10 Suzanne et Gérard « Soliton »
– 11 José « Amuitz ».

Il manque Fanfan qui a pris la photo…

On remarquera que Roger est le seul à tourner la tête du mauvais côté !

Ulisse

Rencontrés au Vénézuéla en 2006 puis à Curaçao en 2007, Amandine et Loïc naviguent à bord d’une unité lettonne en aluminium de 13,80m construite de manière robuste en 1983 en Italie par un chantier naval spécialisé dans les chalutiers !

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Sloop à quille relevable sur vérin hydraulique, « Ulisse » a été acheté en 2003 par Loïc à Martigues avant de prendre la mer avec à son bord, une jeune bateau stoppeuse, Amandine…

Le voyage qui devait durer 6 mois se poursuit et Amandine est passée du rôle de stoppeuse à celle de coéquipière. Le jeune couple affine son apprentissage nautique avec à son actif une double traversée de l’Atlantique.

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« Ulise » se trouvait aux San Blas, (novembre 2007)

Ils sont quelque pqrt au Panama, on les a ratès d’un jour à Colon, janvier 2008. Plus de nouvelles depuis début 2009.

Stélie 4

Rencontré à Cumanà au Vénézuéla en 2006, l’équipage du « Stelie 4 » un flot 40 en acier dessiné par Angevin, construit en amateur par Roger et Christine Martinez à Angers.

dsc_9995Mis à l’eau en 2002, le « Stelie 4 » a quitté les rivages français en 2003 pour une traversée de l’Atlantique vers les Antilles puis le Vénézuéla dans l’attente d’aller pointer son étrave en Pacifique dans quelques années.

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En attendant le duo Roger-Christine ont traversé le continent sud américain, ils se sont rendus en Patagonie sac à dos.

Stelie se trouve au sud des San Blas au Panama, Roger et Christine ont traversè le Canal de Panama avec nous à bord de Nan Fong, janvier 2008.

http://perso.orange.fr/stelie/index.html

Avril 2008 en route pour les USA en compagnie de Roi Soleil.

Eté 2009 traversée retour par les Açores, sont à la Roche Bernard en France pour l’hiver. Ils ont entamé un grand chantier en 2010 pour remettre Stélie en forme.
2011 en route pour la Méditerranée. Stélie 4 a été vendu et c’est en fourgon que Roger et Christine parcourrent l’europe.

Tepito Te Henua

Rencontrés aux Roqués puis sur le continent du Vénézuéla en 2006, Marion et Daniel à bord de leur Kirié 33, un bon voilier de 1980 avec lequel ils ont écumé les îles de Méditerranée de long en large avant de venir sur les Caraïbes goûter au plaisir des joies locales

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Grands amateurs de voyages, sur l’eau comme sur terre, Daniel et Marion voyagent depuis 10 ans à temps plein. Basés à Marseille, ils envisagent d’y retourner l’année prochaine…

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Leur Kirié se nomme « Tepito Te Henua » (Le nombril du monde) en langage de l’île de pâques.

Troll

Rencontrés au Venezuela sur l’île de Margarita en février 2006, « TROLL » un Kurlande 38, sloop acier de 1977 sur lequel Béa et Pierre Diederichs vivent en permanence entre la France, la Méditerranée, le Brésil, l’Argentine, les Caraïbes etc…

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Ils accumulent des transatlantiques environ tous les 5 ans, l’occasion de revoir la famille et les amis. Béa est suisse, Pierre de Carcassonne et tous deux font partie intégrante de « Troll ».

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Le sympathique couple n’a pas fini d’écumer les mers sur leur voilier jaune. 2006 est une année transat, « Troll » est remonté vers les Açores avant de rentrer en Méditerranée ou le voilier se trouve en réparations.

Antoine Senchou

Rencontré à Puerto La Cruz au Venezuela, Antoine Senchou qui tient le célèbre restaurant « Chic e choc » situé sur le front de mer du Paseo Colon.

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Antoine qui a quité le Pays basque voici 25 ans est devenu un « vénéz », c’est son père Piarres d’Arcangues, un ami qui nous avait indiqué sa présence…

Restaurant vendu en mai 2006.

Snooty Fox

Rencontré en 2006 dans les îles Roques du Vénézuéla « Snooty Fox » un Oyster 55 skippé par Sinto Bestard.

Acheté en 1995, il a parcouru tout de d’un pôle à l’autre sur toutes les mers.

Snooty fox
Snooty fox

Etant aveugle depuis 30 ans, il a du adapter ses navigations et accueillir des équipiers. Sinto est un personnage dans le monde du nautisme espagnol, originaire de Majorque il a navigué dernièrement sur le Vénézuéla, les San blas et rentre sur l’europe (mai 2007) en traversant une fois de plus l’Atlantique.

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Tchao

Rencontrés à Puerto La Cruz et à Cumanà au Vénézuéla début 2006, Anne Quéré et Jocelyn Simonetti sur « Tchao » un trismus 43 de 1980.

Acheté en 1999 à Port Saint Louis, ils préparent leur Trismus durant une année avant de partir sillonner la Méditerranée de la Grèce à la Sicile en passant par la Tunisie et Malte.

Tchao
Tchao

En 2001 ils passent en Atlantique, Canaries, Mauritanie, Sénégal, Capvert, Casamance et Bijagos. En 2003 c’est la traversée de l’Atlantique vers le Sud, Salvador de Bahia, Fernando de Noronha et la Guyane française en 2004/2005. Une année à Oyapock puis le Surinam, Tobago, Trinidad et le Vénézuéla.

Tchao
Tchao

« Tchao » est en pleine rénovation, après le moteur, l’intérieur et les voiles, c’est la coque qui subit un lifting complet à Cumanà dans le golfe de Cariaco.

Tchao
Tchao
Tchao au chantier

« Tchao » en travaux au Vénézuéla septembre 2006.

Les projets s’orientent vers les Roqués, les Avés, Cartagène en Colombie, Panama, l’île de Pâques et les Gambiers, pour commencer.

Tchao naufrage
Tchao naufrage
Naufrage de Tchao 2007

Naufrage de Tchao 2007

« Tchao » s’est perdu sur un récif à Klein Curaçao le premier avril 2007. Jo et Anne vont bien, ils ont récupéré du matériel mais « Tchao » est perdu définitivement. Le couple de navigateurs a déjà remonté la pente et racheté une autre unité qui se nomme « Sundance ». Ils se trouve à Curaçao et devrait rejoindre le Vénézuéla pour une remise au point technique.

L’équipage se trouve en France pour se refaire une santé. Avril 2008.

Sur la polynésie française aux Marquises depuis 2009, ils ont quitté les Marquises en juin 2010 et naviguent en Polynésie du sud. Bateau vendu en Asie, nouvelle vie à terre.

http://voiliersundance.blogspot.com

Sidoba

Rencontrés en 2006 dans les îles des Roqués du Vénézuéla. « Sidoba 3 » un Endurance 35 en polyester de 1977 acheté en Espagne en 2001 par Luis qui navigue avec Chari, la fille de Sinto (…).

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C’est leur 3eme bateau, partis en janvier 2003 ils ont rallié le Brésil puis les Antilles, le Vénézuéla, Curaçao, Cuba, les Vierges avec le projet d’aller aux Sanblas puis le Pacifique. Equipé d’un désalinisateur l’endurance qui marche for bien devrait permettre de belles navigations hauturières. Le bateau se trouve en septembre 2007 à Curaçao.

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Fêtes de fin d’année en Martinique.

 

Noël en Martinique.

C’est le second noël que nous passons en Martinique. L’année dernière nous venions de traverser l’Atlantique et c’est à terre que nous avions passé le réveillon. Cette fois-ci nous avons réveillonné à bord de Tadorne ou les équipages de Aquilon et de Amuitz avaient élu domicile pour l’occasion.

Noel à bord de Tadorne.
Noel à bord de Tadorne.

Une fois les courses effectuées, Lydia, Corinne et Fanfan ont mis la main à la pâte et les petits plats dans les grands pour cette occasion. Les bateaux étaient mouillés dans la baie de St Anne ou le vent souffle avec détermination !

Notre dernière navigation nous a menés de l’île de Sainte Lucia à la Martinique,

Dernière prise de l'année.
Dernière prise de l’année.

quelques milles seulement et un dernier poisson pour cette année, un Thazar que nous avons mangé avec plaisir.

Téléphone avec la métropole.
Téléphone avec la métropole.

Nous attendons maintenant que la météo veuille bien nous ouvrir les portes pour une remontée en douceur vers la Guadeloupe, en ce moment l’alizé souffle force 5 à 6 et la mer est forte entre les îles.

Venezuela Testigos aux petites Antilles.

 

En janvier 2006 nous avions pu suivre la lueur du phare des Testigos alors que nous passions de nuit au large de ces petites îles vénézuéliennes en route pour l’île de Margarita.

amuitz aux Testigos

Depuis presque un an a passé et nous avons eu le loisir de visiter nombre d’îles et de lieux particuliers, avec du temps, ce qui est un luxe !

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C’est donc en toute logique que notre escale aux « Testigos » s’imposait pour notre retour. Nous y avons rencontré des habitants charmants, tous pêcheurs, hommes comme femmes, nous y avons passé 18 jours coupés du monde ou presque.

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Tadorne nous y attendait depuis quelques jours, ancré au pied d’une dune de sable au sud de l’île. Les mouillages peuvent être paisibles mais aussi rouleurs et inconfortables, nous avons goûté aux deux.

fanfan pain à bord

Le village étant situé dans une petite île ou se trouvent les Garde côtes, nous avons préféré attendre que ces derniers viennent nous rendre visite sans provoquer le contrôle qui n’est obligatoire que pour les bateaux n’ayant pas encore effectué leur entrée officielle au Vénézuéla, ce qui n’était pas notre cas.

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Entre Margarita et les Testigos nous avons fait route à trois bateaux, Aquilon de Jean Louis et Corinne, Lasai de Benat et Marie Claude et Amuitz.

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Un départ en fin de soirée et une arrivée au lever du jour après une nuit désagréable avec du vent soutenu de face et une mer assez formée.

point météo Testigos

Lasai qui est transformé au point d’être devenu un autre bateau après des mois de travaux à Cumanà, avait grand besoin d’une cérémonie pour lui permettre d’assimiler son nouveau nom « LASAI » et sa nouvelle personnalité.

bapteme Lasai Testigos

Je me suis acquitté de cette tâche lors d’une cérémonie en grande tenue, nous étions huit à bord, une noix de coco fraîchement décalottée nous a servi d’eau bénite après un petit discours de circonstance et une offrande à Neptune à base de rhum du Vénézuéla.

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« Lasai » porte deux « Lauburu » (croix basques) qui lui serviront d’yeux afin de les garder bien ouverts en toute circonstance. Lasai à levé l’ancre vers midi, la météo était bonne pour aller vers le sud est à Trinidad sur la route de la Guyane…

Lasai testigos

Chonchon, le gardien des lieux a fêté ses 70 ans…

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Alors que la météo était encore incertaine…

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Tadorne a suivi peu après mais vers l’Est pour atteindre Grenade, une traversée pénible comme le sont presque tous les retours du Vénézuéla vers l’arc antillais.

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Eole et Neptune ont veillé sur nous pendant le retour qui nous a mené à Sainte Lucie juste avant la Martinique en moins de 44 heures d’une navigation sans problèmes.

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Amuitz se trouve au mouillage de Rodnay Bay ou viennent d’arriver les dizaines de voiliers de l’ARC qui ont traversé l’Atlantique cette année…

C’est reparti pour Amuitz au Vénézuela.

 

Cubagua et Margarita, mouillages sur le chemin de la remontée des antilles.

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C’est reparti pour « Amuitz » qui a largué les amarres du port de Cumanà en compagnie de deux autres voiliers, « Aquilon » de Jean Louis et Corinne et « Lasai » de Benat et Marie Claude.

Corinne d'Aquilon.
Corinne d’Aquilon.

La durée exceptionnellement longue de notre escale à Cumanà s’explique notamment par la préparation de « Lasai » qui a nécessité un coup de main vigoureux.

Lasai
Lasai

« Lasai » est désormais méconnaissable, entièrement révisé, sablé puis repeint des safrans au point, électronique neuve, pilote hydraulique, panneaux solaires, éolienne, bagues des safrans refaits à neuf et modifiés, moteur révisé et repeint, joint tournant remplacé, parc à batteries neuf en Troyan 6volts, accastillage revu, bout dehors pour spi asymétrique ajouté, etc etc…

Du coup nous voilà de nouveau sur l’eau avec une première escale au mouillage de Cubagua pour renouer avec ce qui devrait être pendant assez longtemps le mode de vie sur Amuitz, les mouillages. Cubagua a été l’occasion de rendre une visite à la famille de pêcheurs qui vit à l’année sur place, Fanfan avait prévu des petits cadeaux pour les enfants de Iris qui entre nos deux visites a agrandi sa famille d’un nouveau bébé, ce qui porte à sept le nombre d’enfants de cette jeune femme de 35 ans.

Le lendemain nous avons remis en route pour rejoindre l’île de Margarita et le mouillage qui nous avait vus arriver en janvier 2006 au Vénézuéla.

Fanfan teste la sangle.
Fanfan teste la sangle.

Nous avons retrouvé « Tadorne » avec Gégé et Lydia qui vont également remonter l’arc antillais en passant par les îles des Testigos.
Durant le voyage, Fanfan a confectionné une sangle de levage pour le moteur de l’annexe, ce qui sera plus pratique pour le monter et démonter.

Nous sommes donc à Margarita pour faire des vivres avant de reprendre la mer dans quelques jours. Tout va bien à bord, nous avons mis en place notre « petit » génois ramené du Pays basque, et il marche bien.

Ravitaillement à Margarita.
Ravitaillement à Margarita.

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Vénézuéla ,Cumana.

Position:

-Latitude : 10° – 28,75mn Nord
-Longitude : 64° – 11,28mn Ouest

Attention comme dans l’ensemble des zones du Vénézuéla, les cartes sont mal géoréférencées, les positions données par nos soins sont des relevés de GPS pris sur place.

Situé à l’entrée même du golfe de Cariaco, le port de plaisance de Cumanà dispose de quelques places tout le long de l’année pour des unités de tout type ou presque.

Pour s’y rendre, la plupart du temps en venant de l’île Margarita ou du parc de Mochima, on se rend au point GPS 10°28.75 Nord et 64°11.28 Ouest.

Un chenal fait de bouées rouges et vertes, chenal éclairé la nuit permet l’arrivée sans soucis. Les fonds remontent vite et on rentre avec moins de 3 mètres de fond quand même.

Une fois dedans, il faut attendre que le personnel du port, nombreux, vienne pour nous indiquer un emplacement. Certes les pontons sont très loin d’être au niveau des standards européens mais on arrive à s’y amarrer en remontant les pare battages. Les pontons sont fixes, les marées du secteur ne dépassant pas les 70 centimètres.

On trouve de l’eau et de l’électricité sur les pontons, même du 220 volts. Les connexions sont obsolètes, au mieux vous y trouverez un « domino » pour se brancher, pas de terre, bien entendu. En revanche l’ampérage est énorme, plus de 60 A sur chaque ligne ! Attention encore, souvent les chargeurs de batteries rendent l’âme, la fréquence du 220V n’étant pas la même que chez nous…

Carte entrée port Cumana Venezuela.
Carte entrée port Cumana Venezuela.

Le port de Cumanagoto, c’est le nom complet, est très bien sécurisé depuis quelques mois, des vigiles en grand nombre y travaillent de manière correcte. Un des intérêts du lieu réside dans la présence d’un centre commercial tout contre la marina qui permet de se restaurer, d’aller sur internet, de téléphoner, de charger des devises etc… tout ceci sans aller en ville, ce qui est souvent un détail intéressant au Vénézuéla.

Pour faire le plein de gasoil ou d’essence, une pompe est installée à l’entrée du port sur bâbord. Attention les fonds remontent vite côté gauche en regardant la pompe de face. Les prix sont officiels, 3,20 euros (trois euros vingt centimes) le plein de 200 litres de gasoil (il n’y a pas d’erreurs). Qui dit mieux ?

Jose Arocena

Vénézuéla Isla Larga.

 

Position:

-Latitude : 10° – 30,10mn Nord
-Longitude : 68° – 0,10mn Ouest

Attention comme dans l’ensemble des zones du Vénézuéla, les cartes sont mal géoréférencées, les positions données par nos soins sont des relevés de GPS pris sur place.

Au Vénézuéla en revenant des îles Aves à l’ouest de l’archipel vous aurez souvent du mal à gagner facilement sur l’Est dans l’optique d’une remontée vers Puerto La Cruz ou vers Margarita, par exemple.

Une des solutions consiste à faire route vers le continent et à longer par sauts de puce, le littoral avec souvent du vent contraire…

Dans cette optique un atterrage sur le port de Puerto Cabello est classique. L’approche est claire et l’entrée facile bien qu’encombrée.

Pour notre part nous avons préféré faire quelques milles de plus et aller sur la petite île de Isla Larga qui est un excellent refuge notamment contre la houle qui peut être forte au passage des fronts et des ondes tropicales.

Pointer sur 10°30.54 Nord et 68°00.52 Ouest, vous serez sur un alignement qui va vous mener en douceur vers l’île en question en faisant un Cap 115°.

Sur votre tribord Puerto Cabello puis l’île Isla del Rey alors que sur bâbord défilent les îles Alcatraz et Santo Domingo, cette dernière habitée par des militaires.

Si la mer est formée, vous la sentirez se calmer à l’approche de Isla Larga, c’est radical.

Carte isla larga Vénézuéla
Carte isla larga Vénézuéla

Entre le point GPS et l’île moins de 4 nautiques à couvrir.

Pour rentrer dans la partie du mouillage vous devrez continuer sur ce cap jusqu’au point 10°28.96 Nord et 67°57.08 Ouest. Cela dit un amer de taille vous permettra de rentrer facilement. Deux grands pylônes sont à aligner, vous devrez alors obliquer de presque 90° sur bâbord pour suivre l’alignement sur une route au 36°.

De part et d’autre des patates de corail délimitent l’entrée, bien qu’il soit possible de rentrer en suivant la côte.

Les fonds sont importants, nous avons mouillé par 15 mètres de fond, nous ne voulions pas trop nous approcher de la plage qui était occupée par les vénézuéliens en fin de semaine.

L’abri est excellent, tant du vent que de la mer à tel point que l’on peut être surpris de la présence de la houle en repartant, quelques jours plus tard.

On n’y trouve rien ou presque sur l’île Larga qui est un RDV estival des habitants de Puerto Cabello.

Carte Imray MIOD 21S1. Ou British Hydrographic Office N° 1628 A.

José Arocena