Rencontrés en octobre 2007 à Curaçao dans le mouillage de Spanish Watter, l’équipage de « Voyage » un Océanis 430 acheté d’occasion en Martinique par la famille Zambeaux, Eric, Daphné et leurs deux enfants Thalia et Macéo.
Les navigateurs n’en sont pas à leur premier essai vu qu’en 1995, Eric et Daphné ont écumé les mers durant trois ans entre les petites Antilles et la Nouvelle Calédonie à bord de « Chiloé » un Sancerre qui les a menés sans encombre des Caraïbes à l’Océan Indien en passant par le Pacifique. C’est donc un nouveau départ cette fois-ci avec en prime une petite famille, Thalia née en 1998 en terre kanake et le dernier âgé de 4 ans Macéo qui promet…
voyage
Le départ fin juin 2007 de Martinique à bord de « Voyage » aura permis de faire le point technique sur le bateau qui nécessite une remise à niveau afin de pouvoir naviguer en toute quiétude.
Voyage
L’année 2008 sera consacrée aux divers tests en mer, à des navigations entre les ABC et le Vénézuéla et à une remontée de l’arc antillais. Le programme reste ouvert avec pour démarrer une visite en règle des grandes Antilles.
Avril 2008 en France pour les « vacances » Le voilier a été vendu et la vie à terre a repris de plus belle.
Rencontré en novembre 2007 en Colombie à Cartagena de indias, le Lagoon 470 « Zarpas » de François Viso et Eva Lago.
Zarpas
François, professionnel du nautisme, skipper, 4 tours de l’Atlantique, Méditerranée et maintenant engagé dans un tour du monde classique. Eva en est à son premier grand tour. Tous les deux sont de Vigo en Galice et ont entrepris cette virée en 2005 dans le cadre du Rallye des îles du soleil qui leur a permis de remonter une partie de l’Amazone.
Zarpas
Partis En 2005 à bord d’un Ovni 395 qu’ils ont troqué en route à St Martin en février 2007 contre le cata de 2001 parfaitement entretenu. Ils naviguent souvent de concert avec Nan Fong de José et Betty. Nous les retrouverons en principe aux îles San Blas.
En route pour les Gambiers Avril 2008. Et en Australie en 2009. Tour du monde bouclé, en Turquie en 2010.
Rencontré à Curaçao dans les ABC en 2007, l’argentin Eduardo à bord de Samsara un sloop de 10m en polyester qui après avoir été malmené par un cargo en 2005 à fini sans son gréement, démâté, sans garde robe et le moral à zéro.
samsarasamsara
L’incident du cargo survenu prés des côtes vénézuéliennes l’a laissé dans le besoin et c’est grâce à son talent d’artiste peintre qu’il survit tant bien que mal.
samsara
A 73 ans Eduardo se relance dans la navigation grâce à l’aide apportée par les équipages de « Zarpas » (François et Eva des galiciens à l’initiative de l’opération), « New Life » (Thierry et Patricia des Suisses), « Flam » (Manu et Christina franco espagnols), « Voyage » (Eric et Daphné français), « El Chiringuito » (Vincent et Cécile français), « Léa » notamment. Un mât est récupéré sur une épave à Klein Curaçao, ramené à Spanish water et regréé sur Samsara. De l’accastillage est donné, des cordages etc…
Une affaire rondement menée par tout un groupe de marins qui ont mis la main à la pâte pour relancer Eduardo. Ce dernier, timide et réservé n’en a pas moins apprécié le geste qui reste à tout jamais gravé dans son cœur. « Je vais essayer de rejoindre les îles des Antilles ou l’euro me permettra de vendre correctement mes toiles et de vivre simplement ».
Eduardo qui a beaucoup navigué pense aussi donner quelques conférences où il racontera notamment cette belle histoire, une histoire de vrais marins.
Renconrés à Carthagène en Colombie en novembre 2007, Gigi et Lulu à bord de « Roi Soleil » un Hallberg Rassy 41 de 1979.
Roi Soleil
Lucien et Ghislaine Vallotton, suisses bon teint ont écumé une bonne partie du globe depuis 1978 date de leur départ à bord d’un Centurion Chance 37 à bord du quel ils ont découvert l’Atlantique, la Méditerranée, l’Afrique, la Mer rouge, l’océan indien, l’Afrique du sud, les Açores et de nouveau la Méditerranée, et ce en 9 ans de navigations. S’en est suivie une expérience d’une année à bord d’un trois mats barque de 50 mètres hors tout, un an de Pacifique, de Tahiti aux Philippines, la mer de chine et la Malaisie, en 1985.
Roi Soleil
Un petit repos de 6 ans à terre et les voici repartis à bord de leur « Roi Soleil » en 1992, Méditerranée, Canaries, Afrique, Brésil, Amazone, Guyane, Antilles dans tous les sens, Bermudes puis cap au nord vers St Pierre et Miquelon, Terre neuve. Ce parcours du nord au sud les a occupés durant 10 ans au gré des saisons et des courants qu’ils connaissent bien. En 2007 ils sont nos voisins, ils envisagent de changer de monture pour une autre ayant un tirant d’eau plus faible afin de se « baser » sur les Bahamas. A noter que Ghislaine en plus de tenir sa place à bord détient un véritable talent de peintre, œuvres qu’elle expose.
Beau parcours, chapeau bas…
Ils remontent des San Blas vers les USA en avril 2008.
Rencontrès en Colombie en 2007, le trimaran « La Mandragore » avec Patrick et Dominique.
Spècialistes du charter, ils disposent d’un outil adaptè.
Vous pouvez rejoindre le bord de La Mandragore, trimaran de 16 metres tout confort, equipe de 5 cabines doubles a la location, entierement autonome , tres spacieux, pour des vacances de reve dans les eaux cristallines des iles de la Caraibe.
Rencontrés au Vénézuéla sur le voilier « Grain de Sable » en 2006 puis de nouveau à St Martin dans les petites antilles mais cette fois-ci à bord de leur propre bateau « Sagita », Véronica Gomez et Guendal le Floch entament un tour du monde.
Véronica Gomez et Guendal le Floch
Les deux jeunes apprennent la navigation au long cours et ont déjà ramené « Sagita » des îles ABC jusqu’aux Antilles françaises contre les vents et courants.
« Sagita » est une des toutes premières unités sorties en 1965 du chantier danois qui a persévéré dans la série des sagita.
Le voilier long de 9 mètres a besoin d’une remise au point technique avant d’entamer la traversée du Pacifique.
Le jeune couple sympathique angentino-breton est plein d’élan et devrait mener à bout leur projet, même avec des aménagements en route. Ils travaillent dans le convoyage de voiliers.
Véronica Gomez et Guendal le Floch
Le voilier retapé se nomme désormais « Lady Fish » mais une nouvelle unité est venue remplacer l’ancienne et un moussaillon a renforcé l’équipage… Au Panama en 2010.
En Bretagne en 2015 sur leur nouveau voilier de 16m « Angela »… avec deux enfants !
Rencontrés à Curaçao en 2007 puis aux San Blas début 2008, l’équipage du voilier « El Chiringuito », un plan Caroff « Exploration » de 12m en acier, dériveur intégral et qui marche fort à la voile.
El chiringuito
El Chiringuito au prés.
Cette construction amateur de bonne facture, coque de 1989, terminée en 2002, navigue dans les Caraïbes après avoir sillonné la Méditerranée. Vincent Saedy et Cécile Plantin sont partis de Port Leucat en octobre 2006 pour un tour du monde avec escales travailleuses pour cause de caisse de bord.
El chiringuito
Vincent et Cécile
Vincent, ancien de la troupe du Royal de Luxe, est compétent dans la soudure inox, accastillage et autres travaux qu’il réalise avec son propre matériel. Cécile plus versée dans le domaine artistique et la photo n’hésite pas à parfaire ses qualités de cuisinière pour le plaisir des amis.
A Panamarina en septembre 2009. Dans le Pacifique en avril 2010. Aux Marquises juin 2010. A Raïatea en août 2010. En 2022 Vincent travaille sur la réfection de son nouveu ketch en acier « Abitibi » avec lequel il devrait repartir sur les mers…
Rencontré en mai 2007 dans les Roqués du Vénézuéla, le voilier italien « Dafné » un NS44 de 1981 rénové en 1998 et acheté en 2006 par Ricardo Jani et un copain. A l’origine un tour du monde en 4 ans mais un ennui de santé de l’associé de Ricardo a transformé ce dernier en marin solitaire. Partis en octobre 2006 de Savona en Italie, « Dafné » a traversé rapidement pour arriver fin 2006 à Tobago.
daphné
Le Vénézuéla, les ABC et le stop pour le copain victime de tassement de vertèbres en mars 2007. Du coup Ricardo, bon vivant sympathique reste sur les Caraïbes. Amateur de pâtes italiennes et de liqueurs qu’il fabrique comme sa bière d’ailleurs, Ricardo apprend la vie en solitaire en attendant une solution.
Rencontré à Curaçao en 2007 et à Panama début 2008, « Captain Punch » un Diam en aluminium de Métalu de 1979. Le dériveur lesté n’est autre que le bateau des Bourgnon acheté en 1983 lors de leur retour du tour du monde.
Captain punch
Captain Punch
François Rigaud et Francine Rochette naviguent sur cette unité qu’ils vont mener en polynésie. Après un premier tour de l’Atlantique en 1996/97 ils attaquent un tour du monde démarré en 2005 de Méditerranée, Canaries, Capvert, Martinique, Vénézuéla, les ABC, Colombie et Panama. Le canal doit être traversé dans quelques semaines pour mettre le cap sur les Galapagos, Marquises, Tahiti etc…
Captain punch
Sont dans le Pacifique, nous les avons retrouvés à Tahiti en 2011.
Rencontrés en octobre 2007 à Curaçao dans les ABC.
Jocelyne Vinet et Robert Vergult à bord de leur Océanis 400 de 1996 « Aquarel IV ». Ce couple de québécois a acheté cette unité d’occasion en 2000 le temps de se familiariser et de mettre au point leur nouveau compagnon de route.
Aquarel IV
En septembre 2003 ils quittent le lac Champlain qu’ils connaissent bien pour y avoir navigué trois ans sur « Aquarel IV », c’est la descente classique, la rivière Hudson jusqu’à New York avec ses 11 écluses puis l’intercostal pour terminer sur la Floride, les Bahamas, les grandes Antilles puis les petites jusqu’à Grenade ou ils arrivent juste à temps pour accueillir le cyclone Yvan de triste mémoire… Bien préparés, ils réussissent à passer correctement le cyclone, « Aquarel IV » a contribué à renouer les communications entre les voiliers touchés par le sinistre et le reste du monde. Robert est un radioamateur et en tant que tel à pu donner un bon coup de main à cette occasion. Depuis 2004 Jocelyne et Robert ont écumé les Antilles du nord au sud en prenant le temps.
Aquarel IV
En juillet 2006 ils se rendent aux Testigos pour entamer la saison cyclonique au Vénézuéla et passer une année à visiter le pays et même le Pérou par la terre. Cette année 2007 c’est la navigation vers l’Ouest, les îles du Vénézuéla et les ABC ou ils se trouvent en ce moment. Ils font route pour Carthagène puis les San Blas, « on était partis pour deux ans, on continue tant qu’on est bien… » que la route soit longue et belle.
Le bateau est en vente en 2010 et une nouvelle vie à terre s’annonce pour nos deux québécois.
A Curaçao on trouve notamment deux choses presque uniques, un très grand pont ouvrant à volonté et un marché aux légumes flottant.
Le pont flottant en position normale, les piétons marchent dessus. Il relie deux quartiers de Willemstad.
Des qu’un bateau arrive, le port de commerce et les divers chantiers sont à l’intérieur, par un simple appel de VHF le pont s’ouvre de part en part.
A noter que des que le pont s’ouvre, un service de navette en bateau est mis en place immédiatement entre les deux rives du fleuve afin de ne pas retarder les piétons… service totalement gratuit, bien entendu !
Le pont est de nouveau fermé aux bateaux.
Quai du marché flottant.
A Curaçao rien ne pousse, très aride, le climat n’aide en rien. Cela dit on trouve de tout et même des produits frais, fruits et légumes venus directement du Vénézuéla en bateau.
Le marché flottant est en cours d’aménagement, les bateaux disposeront désormais (juin 2007) de véritables étals en dur. Le marché est apprécié par les locaux et les touristes de passage.
Quant au poisson, il est également livré et vendu par les vénézuéliens qui viennent de l’île de Margarita, (50 heures de route au moteur pour y aller)
Au beau milieu des îles ABC, Curaçao est probablement l’île la plus « européenne » des Caraïbes.
Les gens parlent hollandais mais aussi leur papiamento, créole local aux ABC qui a la particularité d’être compris à 70% par ma personne…
Origines de la langue:
le papiamento trouve ses origines dans un grand nombre de langues, notamment :
– des langues romanes : espagnol, portugais, français
– des langues anglo-saxonnes et germaniques : anglais, néerlandais
– des dialectes africains
– de l’amérindien arawak (les Arawaks étaient les habitants des îles lorsque les Européens arrivèrent)
Source Papiamento : Wikipédia
Pont flottant et ouvrant pour laisser passer les navires.
curacao
Le trois mâts barque mexicain « Cuauhtemoc ».
PORT d’attache Acapulco
Lancement 1982
Moteur Diesel de 750 CV
Longueur de la coque 90,50 m
Matériau Acier
Voilure 2200 m²
Tirant d’eau 5,40 m
Propriétaire en 1999 Marine mexicaine
Équipage 28 officiers , 190 marins et 90 cadets
A Curaçao le trois mats école de la marine méxicaine le Cuauhtemoc
A Curaçao le trois mats école de la marine méxicaine le Cuauhtemoc
A Curaçao le trois mats école de la marine méxicaine le Cuauhtemoc
Canons d’époque.
Curaçao
Ville bien propre…
Douanes curaçao
Le bureau des douanes pour effectuer les formalités, gratuites. Personnel agréable et serviable.
Rencontré à Curaçao en 2007, Sea Jolly un Ovni 43 de 1996 acheté par Michel et Cathy Duchemin en Martinique en 2003.
Sea Jolly Michel et Cathy Duchemin
Pour se faire la main le couple décide de rallier la France en passant par les Açores avant de naviguer en Méditerranée puis de retraverser de nouveau l’Atlantique dans l’autre sens en 2005. Le Brésil, les petites Antilles, le Vénézuéla puis une panne moteur qui leur permet de parfaire les navigations à l’ancienne entre Puerto la Cruz et les îles ABC.
Sea jolly Michel et Cathy Duchemin
Curaçao en 2007, un moteur neuf et les voici repartis contre le vent pour découvrir les îles des Aves avant de repartir vers la Colombie et Panama ou nous les avons rencontrés dans les îles des San Blas.
Michel et Cathy Duchemin Sea Jolly
En mai 2009 ils remontaient vers le Guatemala et le Rio Dulce pour la saison 2009. En 2010 le bateau se trouvait en Jamaïque.
Après avoir passé plusieurs semaines ensemble entre le nord de l’arc Antillais et le Vénézuéla, le temps est venu de se séparer. « Lasai » devait rejoindre son lieu de stockage pour 5 ou 6 mois à Cumana, Beñat et Marie Claude rentrent en métropole.
L’équipage de Lasai.
Une dernière étape entre les îles de Margarita et de Cubagua, un dernier mouillage côte à côte, nous étions les seuls, et un dernier « apéritif-repas » à bord avant de lever l’ancre le lendemain matin, chacun vers une destination différente.
Cubagua, au fond l’île Margarita.
Amuitz a filé vers l’ouest vent arrière à bonne vitesse, avalant les 70 milles qui séparent Cubagua de l’île de la Tortuga. Quel plaisir de naviguer au portant sur une mer calme après des mois passés dans les petites Antilles entre canaux musclés, prises de ris et mer agitée.
L’eau plus chère que le gasoil…
L’eau est encore froide, pas plus de 25° à Cubagua et à peine 27° à la Tortuga, c’est que l’on s’était habitués aux 30° de Grenade…
Malgré les eaux « froides » la compétition amicale qui animé Lasai et Amuitz sur le plan de la pêche s’est poursuivie. Cette fois-ci nous avons remporté la journée avec un Barracuda d’environ 6 kg capturé à 20h précises heure française dimanche 6 mai, au moment même ou les résultats des élections présidentielles tombaient à la télé, bien loin de nous. « Un Barracuda… Sarko doit être élu » c’est ce que l’on s’est dit…
Un Sarkokuda ?
Deux heures après, simultanément deux lignes ont claqué avec chacune une superbe dorade Coryphène qui nous on salopé le cockpit mais rempli le frigo.
Et deux coryphènes.
C’est avec ce beau poisson frais que nous sommes entrés à la Tortuga pour la troisième fois, en faisant bien attention de ne pas finir comme le dernier catamaran, sur le récif d’entrée du mouillage de la Caldera.
Ne pas se fier aux cartes…
Un seul voilier se trouvait mouillé, il est parti au petit matin nous laissant seuls dans ce grand et superbe mouillage rien que pour nous. Ces moments sont uniques et justifient à eux seul ce genre de voyage. Une demie heure après, un banc de poissons, une « matte » s’était formée sous notre voilier à l’abri des oiseaux, seuls vivants avec qui nous cohabitons.
Fanfan ne reste pas inactive, pendant que je nettoie l’hélice sous l’eau sous le regard étonné des poissons, elle confectionne des confitures de Papaye et de fruit de la passion.
Confitures bateau.
En fin d’après midi le catamaran de 50 pieds « Nan Fong » arrive pour partager notre mouillage, nous les avions rencontrés à Margarita. (voir rubrique voiliers de rencontre)
Après une semaine à la Tortuga, Nan Fong est parti vers le continent et nous vers les Roques. Le vent modéré au départ s’est renforcé dans la nuit à 25 nœuds accompagné d’une mer qui est devenue forte et qui a ballotté Amuitz d’un bord sur l’autre jusqu’au petit matin. Vers 4h un contact radio avec les « Guarda Costas » qui patrouillaient au large de l’île Orchilla interdite aux civils nous a permis de constater que les gardes côtes en question ont l’œil bien ouvert.
Mer dure aux Roques.
L’arrivée aux Roqués de nuit étant fortement déconseillée par le sud, nous avons du réduire la voilure progressivement pour ralentir notre progression. En fin de nuit nous n’avions plus qu’un morceau de génois à peine plus grand qu’un tourmentin, la grand voile étant amenée. Les passes des bouches de Sebastopol avec une mer forte d’environ 2 à 3 mètres déferlant et un renforcement du vent à 30 nœuds nous a permis d’enfiler ce passage impressionnant et même de rater le premier virage à droite une fois dans le lagon. Du coup nous nous sommes retrouvés dans le second lagon avec 10 cm d’eau sous la quille !!! Entre des patates de corail. Un demi tour 360° et un slalom avec vent dans le pif au moteur nous a permis de retrouver la route « normale » …
Chaud les Roqués
C’est la deuxième fois que nous sommes aux Roqués, nous y étions il y a un an tout juste.
Nous avons goûté aux coquillages du récif, « caracoles » et lambis à profusion que Fanfan ramasse depuis son Kayac sans même mettre pied à terre…
Ouverture de Lambis.
En longeant le récif corallien sur un peu plus de 20 km nous avons attrapé un nouveau barracuda, ça tombe bien, le frigo était vide de poisson depuis hier soir.
Une semaine à Grenade avec des amis, ça passe vite…
Hartman Bay
La superbe petite baie de Hartman Bay, mouillage d’accès délicat, bordé de patates de corail et de récifs divers, nous a accueilli d’autant mieux que l’équipage de Ludmilla se trouvait surplace.
Grenade Hartman Bay
Nous avons profité des installations portuaires pour faire le plein d’eau.
Amuitz fait le plein d’eau à Hartman Bay.
Seul petit bémol, la tenue du mouillage moyenne. Avec 40 mètres de chaîne et une ancre Delta de 20 kilos nous avons dérapé lors d’une survente de moins de trente noeuds. C’est la première fois qu’Amuitz dérape de son mouillage. Nous avons déplacé le bateau et mouillé 70m de chaine, ça bouge nettement moins…
Alan Roura Dock Master.
Le Bar de Hartman Bar marina.
Samedi 28 avril nous reprenons la mer en compagnie du voilier Lasai pour nous rendre au Vénézuéla.
Après une belle balade cet hiver dans les Antilles.
Comme les oiseaux, la migration des voiliers a commencé, descendant doucement en latitude afin de se placer dans une zone présumée à l’abri des cyclones.
Fanfan et Marie Claude de Lasai.
Dans l’arc antillais l’île de St Martin est placée bien au nord avec ses 18°. Pour se caler en zone « sûre » il faut descendre plus sud que Saba, Statia, Saint Barthélemy, Barbuda, Antigua, Saint Kitts, Névis, Montserrat, Guadeloupe, Dominique, Martinique, Sainte Lucia, Saint Vincent, Grenadines, Barbados, Grenade et Trinidad et Tobago.
Grande anse
C’est au sud de ce front que commence la zone dite « sûre », encore que parfois les cyclones y fassent des apparitions remarquées.
Suivis par Lasai.
En ce qui nous concerne, nous avons opté pour la seconde saison cyclonique de nous placer quelque part entre Trinidad et les îles ABC.
Les retrouvailles avec Tadorne et Cap Eol.
Cap Eol.
La migration a bien démarré avec une première navigation entre St Martin et St Kitts ou nous avons navigué de concert avec le voilier Lasai qui va également vers le sud.
Saint Kitts.
St Kitts a été l’occasion de se reposer quatre jours au calme, au grand calme même, dans une crique solitaire sans âme qui vive.
Un ange.
De jolis fonds, les retrouvailles avec les récifs coralliens et sa population, raies léopards, tortues, poissons de toutes couleurs et coquillages superbes.
Fanfan sous l’eau.
L’occasion également de bonnes tables avec au menu du thon jaune pêché à la traîne entre St Martin et St Kitts.
La pêche du jour.
La seconde partie entre St Kitts et la Martinique a été plus délicate car les vents de sud sud-est nous ont forcé à une navigation au prés sur les 200 nautiques qui séparent les deux îles.
Amuitz au mouillage.
Nous avons retrouvé avec plaisir l’anse Mitan dans la baie de Fort de France ou sévit encore la vedette de passagers « La Foyalaise » véritable danger ambulant pour tous ceux qui sont au mouillage ou qui naviguent dans le secteur. (Voir rubrique « on n’a pas aimé »)
Samedi 7 avril, le Mirentxu, bateau du port de Saint Jean de Luz – Ciboure a heurté une bille de bois dans la baie, provocant une voie d’eau. Le bateau à ensuite coulé dans le port.
Photo : Matthieu Tournade
On ne déplore aucun blessé à bord, mais il semble que le bateau ne sera renfloué que pour être détruit. Il représente aujourd’hui une « menace à la navigation », encombrant le ponton de la sardinerie.
Après avoir fait un petit tour dans les environs de St Martin, Amuitz a entrepris une courte navigation d’environ un demi nautique qui nous a pris à peu près deux jours …
Approche du pont.
A St Martin, pour ceux qui ne le savent pas, on peut soit mouiller dans les diverses baies donnant sur la mer soit entrer dans le lagon.
C’est joliment dit « le lagon ».
On pourrait même croire que c’est par une passe étroite bordée de récifs et de coraux que l’on pénètre dans le dit lagon ou une fois la passe passée tout n’est que bonheur.
Pont côté français.
Certes, je dois reconnaître que certains amis, voyageurs comme nous sur des voiliers à grand tirant d’eau, nous avaient mis en garde sur l’existence d’un chenal plus ou moins bien balisé côté français. Car j’oubliais, St Martin est divisé en deux parties, une « française » et une autre « hollandaise ».
Le chenal.
Pour reconnaître la partie dans la quelle vous vous trouvez, rien de plus simple, il suffit de regarder autour de soi. Si vous voyez des yachts, méga yachts et des méga méga yachts, vous êtes côté hollandais. Si vous vous échouez lamentablement au milieu du chenal entre les balises rouge et vertes, vous êtes côté français.
C’est donc côté français que nous sommes passés pour aller dans le lagon. Finalement après des heures de dur labeur et une quille désormais propre de toute trace d’anti-fouling, Amuitz est mouillé par 2,5 mètres de fond côté français.
Même les catas se font piéger.
Comme on est peu de choses finalement, on s’est même réjoui de voir un Catamaran s’échouer comme nous, au même endroit ou presque. A notre décharge, nos 2,08 mètres de tirant d’eau actuels étaient plus handicapants que leur 80 centimètres
A part ça tout va bien, le lagon côté français est propre, et oui, on ne peut pas en dire autant du côté hollandais.
Je n’ai pas mis de photos de méga yachts, elles ne rentraient pas dans l’écran.
Enfin, que fait-on quand on est sur un gros catamaran au mouillage et que l’on veut conserver son « corps de rêve » ??? Du sport, tiens !
Amuitz est ancré dans une des baies de Saint Martin par 18° Nord, ce qui ne lui était pas arrivé depuis longtemps
Nous avons donc remonté l’arc antillais sans soucis, avec des vents modérés, de nouvelles escales pour nous comme Deshaies en Guadeloupe et Antigua, île plus au nord que nous avons atteinte pour mouiller dans sa partie ouest dans Deep Baie.
Nous n’avions pas de pavillon de courtoisie d’Antigua et manquions de couleurs pour pouvoir en confectionner un. Du coup c’est à l’imprimante que nous avons réalisé un beau pavillon envoyé comme il se doit.
Dans le canal des Saintes nous avons croisé un superbe yacht à voiles, carbone et très haute technologie pour un résultat de vieux gréement qui marche fort !
Pas d’escale à Montserrat, le volcan est toujours en activité, nous sommes passés à son vent pour éviter les cendres.
En chemin, les lignes de pêche ont bien fonctionné, durant l’étape Antigua St Martin, 100 milles de distance, nous avons pêché en 1 heure,
trois thons, dont un avec la queue sectionnée par un requin devant nous,
et une superbe dorade coryphène que nous avons commencé à manger le soir même à St Martin en compagnie de la famille, Jacques, Germaine et le fiston Lomig Henri. Lomig qui fait partie de l’équipe de « Budget Marine », le magasin d’accastillage le plus important des Caraïbes.
Amuitz entame une cure technique, on vous en parlera plus tard.
Après avoir attendu dans la baie de Fort de France que la météo se calme un peu, en ce moment les alizés soufflent fort et la mer dans les canaux est très agitée avec des vagues de 3 à 4 mètres, nous avons repris la mer pour une courte étape.
Montagne pelée.
Nous avons mouillé dans l’ancienne capitale de la Martinique, Saint Pierre, détruite en 1902 par l’irruption du Mont Pelé, le volcan qui domine la rade.
Carpediem de Denis et Marité.
Nous avons eu le plaisir de retrouver Denis et Marité du voilier ogien « Carpediem ». Une vieille connaissance qui date de 2005 dans l’île de Porto Santo…
Comme nous ne sommes pas pressés au point de souffrir pour rien, nous avons patienté quelques jours sagement au mouillage de l’anse Mitan ou le vent de NE de 25 nœuds a rechargé à bloc nos batteries. L’occasion également de se rendre à Fort de France pour y faire des courses, un avitaillement que nous avons réalisé en compagnie du sympathique équipage helvète de Ludmilla venu sur Amuitz le temps de la traversée de la superbe baie de Fort de France qui serait idyllique sans les excès de vitesse dans les chenaux des diverses vedettes de transport de passagers, par exemple la vedette « La Foyalaise » de la compagnie Madinina, de loin la moins respectueuse des autres usagers de la mer.
La Foyalaise qui ne respecte personne.
Elle passe à plus de 15 nœuds dans le chenal limité à 5 nœuds, mettant en danger les utilisateurs du plan d’eau qui se plaignent chaque jour de son attitude.
Myriam a testé la barre d’Amuitz par 25 nœuds de vent,
L’équipage de Ludmilla sur Amuitz
à 7 nœuds sous génois un peu roulé. D’ailleurs Amuitz se modifie constamment,
une nouvelle voile est arrivée ainsi qu’un kayak pour Fanfan.
Alan étant le plus léger de l’équipe, nous l’avons envoyé en tête de mât avant de se glisser sur le haut du pataras pour une petite intervention parfaitement menée.
Alan Roura sur le gréement d’Amuitz
Nous espérons que le voilier Lasai sera vite prêt et nous rejoindra pour la remontée de l’arc antillais. Lasai qui est en pleins travaux de moteur avec notamment un changement de joint de culasse.
Yoles
Dernièrement nous avons eu le loisir de voir au Marin, passer une régate de yoles, ces superbes engins rapides qui ont progressé entre les voiliers aux mouillage, belles carènes et jolis jeux de lest mobiles…
Yoles
Penduick 6…
Toujours au Marin, nous avons eu la surprise de voir un vieux mais superbe voilier qui est venu mouiller prés de nous, Penduick VI,
Penduick 6
et oui…nostalgie !
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