Amuitz aux USA en attendant Obama…

Deltaville
Deltaville

Pendant qu’Amuitz se refait une beauté, on se promène dans Deltaville USA Virginie la veille de l’élection de Obama…

Nous avons retrouvé « NewLife » qui apres un départ pour le sud est revenu avec un souci d’inverseur. L’occasion de faire la fête pour Marvin, citrouilles, Halloween etc…

Marvin de New Life et sa citrouille.
Marvin de New Life et sa citrouille.
Marvin déguisé pour Halloween
Marvin déguisé pour Halloween

Avec Bernard de Mailys nous avons été invités à bord du bateau de Jim et Nancy nos copains canadiens (pas québécois) avec qui nous améliorons notre « ingliche ».

Repas avec nos amis Canadiens.
Repas avec nos amis Canadiens.

Deltaville, une bien jolie cité qui doit voter fortement contre Obama vu que l’on trouve pas de panneaux en sa faveur. Nous avons croisé un noir qui bossait dans une superette…

Fanfan Deltaville USA
Fanfan Deltaville USA

C’est joli comme tout,

Boite aux lettres Deltaville
Boite aux lettres Deltaville

Et les facteurs publics, mais oui, la poste est restée publique aux USA… disposent de belles boites, non?

Fanfan va a la poste publique
Fanfan va a la poste publique
Boite aux lettres Deltaville
Boite aux lettres Deltaville

Des églises de toutes tendances un peu partout, plus facile à trouver qu’une boulangerie.

 

USA: la tempête tropicale Hanna rencontre Amuitz.

 

Dans les Caraïbes, la saison 2008 est marquée par le nombre des cyclones, leur puissance et leur fréquence rapprochée.

Les pays comme Haïti et Cuba ont souffert plus que jamais et ce malgré les précautions d’usage et les évacuations en masse des populations menacées.

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Carte tempête tropicale

Ces cyclones qui naissent en Atlantique ou dans les Caraïbes terminent leur course en s’épuisant une fois entrés dans les terres. Leur « moteur » s’alimente dans les eaux chaudes, les différences de température permet à la « machine » de se déplacer, grossir, redémarrer et changer de cap à loisir.

Cette année, comme nombre de plaisanciers, nous avons déplacé notre voilier afin de sortir de la zone dite cyclonique. Les assurances obligent souvent à ces transhumances répétées.

Pour changer nous avons décidé de remonter au lieu de descendre vers le Vénézuéla ou Panama. Nous avons terminé dans une belle région, dans le Chesapeake dans l’Etat de Virginia aux USA.

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Carte tempête tropicale

Bien en dehors de la zone cyclonique, à l’abri dans une marina, nous avons suivi de loin les déplacements des cyclones, en particulier Hanna.

Hanna qui après avoir dévasté Haïti a viré sur la droite et entrepris une remontée vers le nord en longeant les Bahamas au large de la Floride.

Les spécialistes météo de la NOAA ont très vite prévu que Hanna allait passer juste au dessus du Chesapeak…

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Amuitz Deltaville tempête tropicale

Nous avons donc pu vérifier les prévisions de la météo NOAA qui 5 jours avant avait vu juste.
Hanna requalifié tempête tropicale est passé juste au dessus de notre voilier, Amuitz qui était bien au chaud sous la surveillance efficace de Bernard du voilier Maylis.

Les vents sont repartis, 50 noeuds et des pluies fortes. C’est ainsi que finissent les cyclones dévastateurs des Caraïbes.

Beaufort. Caroline du Sud. USA

 

Situé à 600 milles de Miami sur la route qui mène au nord des USA, le port de Beaufort mérite une escale. Rien à voir avec la Floride, ici c’est tranquille, tout est bâti sur du bois, maisons, ports, pontons, et les gens sont plus cools…

Carte entrée Beaufort en Caroline du sud.
Carte entrée Beaufort en Caroline du sud.

L’escale est appréciée par ceux qui montent et doivent passer le fameux cap Hatteras qui ouvre le passage du Chesapeak. A Beaufort on trouve du carburant, juste avant le port de plaisance sur les Watter Ways.

Avant d’en arriver là il faudra pointer en venant du large, sur 34°40 Nord et 76°40.2 Ouest. Là vous entrez dans le chenal des cargos parfaitement balisé. Laissez la verte à bâbord et la rouge à droite.
Selon la marée, vous aurez à subir des courants sérieux, il suffit de regarder les bouées pour s’en convaincre. Les autochtones sont grands amateurs de pêche, ils partent en mer loin au large à bord parfois de petits canots… fortement motorisés, il est vrai. Il faut dire également que sur l’ensemble des USA il est de bon ton de contracter une assurance « remorquage » au prés d’une des compagnies spécialisée. Pour 150 dollars par an, en cas de panne, un « remorqueur » vient vous chercher et vous ramène au port. C’est aussi valable pour tout échouage et ce sur l’ensemble des côtes des USA et même des Bahamas…

Poste de carburant et d'eau.
Poste de carburant et d’eau.

Une fois dans le chenal, vous suivez les bouées sur environ un mille nautique et vous prenez le chenal qui va sur la droite. Attention de bien rester au milieu du plan d’eau qui est assez étroit à cet endroit. Les fonds sont d’environ 3m mais remontent vite sur les rives à un mètre environ. Vous verrez sur votre bâbord un port de pêche traditionnel avec des chalutiers crevettiers avant d’arriver sur le fameux Watter Ways canal qui relie la Floride à Newyork à peu prés. Le port est tout en long sur la rive gauche en montant le canal. Sur la droite se trouvent des bouées de mouillage mais on peut en cherchant bien trouver un trou pour planter son ancre. Le poste à carburant est assez caché, on le voit juste à l’entrée du port à hauteur d’un bar (voir photo).

Le plein de gasoil à quai.
Le plein de gasoil à quai.

Une serveuse vient vous aider pour faire le plein qu’il faudra aller payer dans le bureau de la marina 300 mètres plus loin à pieds. On peut aussi faire le plein d’eau gratuitement par la même occasion. Eau potable et buvable…

La petite ville de Beaufort est accessible en marchant, des commerces divers s’y trouvent, c’est un endroit charmant, nettement plus intéressant que Charleston plus au sud.

José Arocena.

USA Floride West Palm Beach

 

Au nord de Fort Lauderdale et de Miami, l’escale de West Palm Beach en Floride permet un repos hors des grandes cités et à prix raisonnable pour peu que l’on mouille.
L’entrée à West Palm Beach est facile, bien indiquée, balisée comme presque toujours aux USA. En entrant laisser les bouées rouges à tribord, les vertes à Bâbord, c’est comme ça sur l’ensemble de la région y compris les caraïbes.

Passes de West Palm Beach.
Passes de West Palm Beach.

La bouée d’approche située sur 26°46.32N et 80°01.44W vous place en face de la passe qui peut être très fréquentée les fins de semaines mais aussi en tout temps vu qu’elle est utilisée par les cargos et les ferrys sans oublier le paquebot casino qui prend la mer deux fois par jour…

Carte entrée avec trace. West Palm beach
Carte entrée avec trace. West Palm beach

Prendre le cap à l’ouest et enfiler les bouées tranquillement. Il peut y avoir du courant aux vives eaux, le canal des « Watter Ways » qui permet de remonter les Etats Unis à l’abri de la mer contribue à ces mouvements perpétuels. Laisser « Peanuts Island » sur votre droite et ralentir à moins de 5 noeuds aux approches des nombreuses marinas. Pour s’y rendre, appeler sur le canal 16 VHF et demander une place. En longeant l’île et le port de commerce vous trouverez une marina, la « Riviera Beach Marina » ou vous pouvez faire le plein de carburant et d’eau.

Poste carburant West Palm Beach.
Poste carburant West Palm Beach.

Là encore attention au courant qui peut être traître. Les marinas sont bâties sur des poteaux en bois, le béton étant rare dans les US en bord de mer. Pour mouiller en toute tranquillité et gratuitement, traverser le chenal pour remonter les Watter Ways vers la ville de West Palm Beach cap au sud. Sur la rive côté droit se trouve le chenal, côté gauche vous pouvez mouiller un peu partout par environ 3m de fond de sable et de bonne tenue. Il y a beaucoup de place et on peut rester bien éloignés les uns des autres. Aux changements de marées, souvent le vent et les courants se disputent laissant les bateaux travers au vent voir vent arrière. Une position bizarre au mouillage mais confortable car le fetch est assez faible sauf par orages qui peuvent être violents. Presque toujours en fin d’après midi.

Mouillage sur la rivière.
Mouillage sur la rivière.

Pour descendre à terre c’est un peu compliqué, les villas de luxe qui bordent le littoral disposent toutes de pontons privés, impossible de se poser. La marina de Riviera Beach demande 10 dollars par jour pour les annexes. Nous avons refusé de payer et pour autant avons utilisé leurs installations quotidiennement mais discrètement!

Pour aller en ville, des bus sont présents… toutes les heures au mieux. En Floride tout est fait pour la voiture, pas pour le piéton qui est mal vu. Vous pouvez également avec une annexe motorisée, remonter la rivière vers le sud et aller en ville. C’est agréable et on peut pose son annexe à la marina située juste après le premier pont ouvrant sur la droite. Trouver un petit coin, laisser l’annexe et vous êtes en centre ville.

Un point intéressant, de West Palm Beach vous êtes à une cinquantaine de milles juste devant les Bahamas…

West Palm beach juste devant les Bahamas.
West Palm beach juste devant les Bahamas.

José Arocena

 

Canal de Panama mode d’emploi.

 

Passage du canal de Panama à bord de « Nan Fong ».

Principe du fonctionnement du canal.

A bord de "Nan Fong"
A bord de « Nan Fong »

40 cargos par jour transitent par le canal de Panama qui relie la mer des Caraïbes à l’océan Pacifique. Ce trafic est augmenté de manière sensible entre janvier et mai par le passage des voiliers qui empruntent le même chemin, les mêmes écluses que les bateaux de travail.

Pilote à bord.
Pilote à bord.
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Roger et Christine aux « bouts »

Nous avons voulu voir comment se préparait le passage en question et avons embarqué en tant que lamaneurs à bord du catamaran « Nan Fong ».

Fanfan lamaneuse.
Fanfan lamaneuse.

 

Techniquement, les formalités pour un voilier de moins de 15,20 mètres (50 pieds) s’élèvent à 600 dollars, dont 50 dollars de mesure du voilier. Prévoir 850 dollars de caution payable en liquide ou par carte de crédit Visa uniquement, caution restituée deux mois plus tard si vous l’avez payée en liquide et immédiatement en cas de visa.

Visa pour le canal.
Visa pour le canal.

Reste à louer les 4 lignes de 50 mètres à 15 dollars la ligne et à acheter des pneus de voiture qui serviront de pare battages, à 3 dollars le pneu plus un dollar pour s’en défaire une fois côté Pacifique. A bord en plus du skipper, il faut prévoir 4 personnes pour tenir les lignes dans les écluses.

Betty dans les écluses la nuit.
Betty dans les écluses la nuit.

Une fois prêts, un RDV sera fixé par l’autorité du canal.
Les passages pour les voiliers se font désormais toujours en deux étapes. En fin d’après midi le « pilote » vient à bord et vous accompagne sur les trois premières écluses montantes jusqu’au lac Gatun ou l’on s’accroche à une bouée pour passer la nuit.

Quelques moments de répit.
Quelques moments de répit.

Le pilote ne reste pas à bord, un autre arrive le matin, il nous accompagne pour la traversée du lac long d’une trentaine de milles. Reste à passer les trois écluses descendantes, la dernière, celle de Miraflores s’ouvre sur le Pacifique. Le pilote descend une fois le pont des Amériques passé.

Canal de Panama.
Canal de Panama.

Reste à mouiller dans Flamingo, gratuit. La porte du Pacifique passée, il vous rerste à faire les vivres et à lever l’ancre.

José et Betty sous le pont des Amériques.
José et Betty sous le pont des Amériques.

Dernier détail, refuser d’être placé « contre le mur » dans les écluses, des avaries sont pratiquement assurées dans cette configuration.

On trinque le passage dans le pacifique.
On trinque le passage dans le pacifique.

Un grand merci à Josè et Betty pour leur accueil à bord de Nan Fong.

Un autre bateau de plaisance, plus gros, passe le canal. Belle vidéo.

 

Rémi 2.

Rencontrès furtivement en 2005 dans les Canaries puis en 2008 au Panama, le voilier « Rèmi 2 » un RM 9.80 avec à son bord Arnaud Rolland et Isabelle Collomb en 2005 et le tout dernier èquipier Titouan de 3 mois.

Rémi 2.
Rémi 2.

Le sympatique èquipage nous a accueilli à bord pour le passage du Canal de Panama fin janvier 2008. Partis de Toulouse en 2005 par le canal du Midi, ils avaient passè le canal de Panama en avril 2006 avant de faire demi tour en mai à cause de soucis de structure. Le voilier est restè 1 an en Guadeloupe, le temps de tout remettre en ordre et de refaire la caisse de bord. Ce second passage, libèratoire… ouvre les portes du tour du monde par les Galapagos, Marquises, Tahiti, Noumèa et Nouvelle Zèlande.

Rémi 2
Rémi 2

 

Rèmi 2 est en pleine forme, Arnaud et Isa ègalement sans oublier Titouan qui à trois mois a dèjà passè le canal de Panama.

Le bateau est vendu à Tahiti ou le trio attend le prochain bateau. Septembre 2009.

 

Paco.

Rencontré en Colombie puis aux îles San Blas de Panama en 2008, le sympathique équipage de « Paco » un Gibsea 114 de 1984 acheté en Martinique en aout 2006. Laurent et Marine naviguent avec leurs deux enfants Lilian de mars 2006 et Lucie née en 2001. Cette unité fait suite à un mousquetaire qui a navigué en Bretagne puis en Méditerranée entre 1999 et 2002.

Paco
Paco
Paco

C’est à bord de « Paco » que la famille vogue désormais avec le projet de faire le grand tour des Caraïbes en trois ans. C’est pour cela que le voilier a été acheté dans les Antilles alors qu’ils y travaillaient après avoir passé trois ans à la Réunion. La suite dépendra des événements, soit un travail en Martinique soit un retour vers la métropole.

Paco
Paco

Les ressources humaines et l’informatique les attendent de pied ferme. Cette navigation est presque naturelle vus les antécédents familiaux de Marine, sa mère est partie sur l’eau en mai 1998 (voir www.getaway-arb.com ) et son frère en juillet 2001…

Paco
Paco

Pour suivre « Paco » rien de plus simple www.batopaco.org

Furasta.

Rencontrés dans la baie du Chesapeake aux Etats Unis en octobre 2008, Jim et Nancy un couple de canadiens for sympathiques à bord de leur voilier en bois de 1940 « Furasta » (Facile en Gaelique)parfaitement restauré de fond en comble.

Furasta
Furasta

Furasta

Jim et Nancy ont acheté en 2005 ce voilier type Colin Archer de 57 pieds dessiné par William Atkin et construit par le norvégien Severing Fusterbes à New London dans le Connecticut.

Furasta
Furasta
Jim et Nancy

Jim Lane un ancien routier spécialisé dans le transport de billes de bois dans le grand nord et Nancy Alcox envisagent de changer d’unité pour se rendre après un détour par leur Canada natal, en Amérique du sud. On espère les retrouver un de ces quatre au soleil…

Burua Kole.

Buruakole
Buruakole

Rencontré dans une petite île des San Blas au Panama en mars 2009 sur le « Burua Kole », Gianni Sacchiello un ancien prof d’université, chercheur en mathématiques qui a décidé de prendre sa retraîte avant l’heure.

 

Amateur de tout ce qui ressemble aux Praos de prés ou de loin, Gianni qui partage sa vie entre l’Italie, le Vénézuéla sur son 12 mètres en acier et maintenant les San Blas a décidé de passer à l’oeuvre. L’année dernière il découvre ces îles des Caraïbes en compagnie d’un ami qui l’invite sur son bateau deux semaines.

Buruakole
Buruakole

L’îdée naît, se développe et se concrétise dans la réalisation unique, d’un Ulu (pirogue) des San Blas transformée en prao grace au matériel trouvé « au marché au vent des îles ».Autrement dit, tout ce qui arrive et s’échoue sur les plages du monde entier. Du banbou, du balsa, un peu de « tout » pour lier l’ensemble et voici que naît un superbe prao qui fend les vagues et navigue entre les îles jusqu’à 25 noeuds de vent.

Certes le bateau est petit (4m) et embarque de l’eau, mais tout le « confort » est à bord. Couchette de 70cm sur fond de filet, réchaud, taud de soleil et tente pour dormir tranquillement sous le vent des îles.Gianni souhaîte améliorer le concept l’année prochaine et fera construire pour l’occasion un Ulu de 20 pieds sur le même principe.

L’actuel UluPrao, le seul au monde, sera restitué à son propriétaire indien Cuna qui le lui à prêté, il pourra ainsi disposer d’un prao aux San Blas, une première qui pourrait faire des adeptes.

La Nivelle en crue

Le courant de crue était tel que le « Sans Peine », un ligneur du port de Saint Jean de Luz – Ciboure a cassé ses amarres.

Il serait par la suite entré en collision avec le fileyeur « Dar Mad » qui a par la suite coulé dans le port.

Dar Mad

C’est le second bateau qui coule dans le port en l’espace d’un mois. Le « Mirentxu » a d’ailleurs été cassé sur le slip de Larraldenia après son renflouement.

Cette même crue a provoqué d’énormes dégâts dans la ville de Saint Pée sur Nivelle en amont.

San Blas Banedup et Nuinudup

 

2008.

Carte san blas banedup Cayo limon
Carte san blas banedup Cayo limon

Situé par 9°33.8N et 78°51.6W le mouillage de est Limon Cays composé de Banedup et de Nuinudup fait partie de nos préférés tant par sa beauté que par son accès facile, ses fonds superbes, sa boulangerie Kuna et son pain délicieux, mais oui, (1 dollar les 10 petits pains).

Banedup san blas
Banedup san blas

Parfois le mouillage se remplit fortement et l’on compte plus de 30 voiliers sans que pour autant on soit gênés. Les bateaux aux faibles tirants d’eau s’avancent laissant la place derrière pour ceux qui calent beaucoup.

ile banedup san blas
ile banedup san blas

L’arrivée est facile, si l’on vient de Porvenir en passant par le canal Eden on passe par le point GPS 33°00N et 78°52.4W avant de tourner sur bâbord cap 56° sur 0.9 milles. Vous êtes devant l’entrée du mouillage bordé par des hauts fonds de chaque côté mais bien visibles. Une fois dedans on peut soit rester sur tribord et longer l’île de Nuinudup, les fonds sont clairs, autour des 10 12 mètres de fond de sable de bonne tenue. Soit mouiller au milieu sur des fonds variables de 2 à 8 mètres. Enfin on peut en suivant la couleur de l’eau s’avancer bien devant l’île de Nuinudup (celle qui est à tribord) et mouiller dans des fonds de quelques mètres et avoir devant soi juste la barrière de corail à un mille devant.

Fanfan et sa copine Kuna
Fanfan et sa copine Kuna

Mouillage tranquille, agréable, spacieux et avec peux de nord Américains qui préfèrent s’agglutiner à Hollandais cay. Rien que pour cela le coin vaut le déplacement.

Vous trouverez de l’eau douce dans des puits sur l’île, vous pourrez brûler les ordures en regroupant plusieurs bateaux, des pêcheurs vous proposeront du poisson chaque jour pour quelques dollars, des langoustes de même en période d’ouverture de la pêche et même en dehors…

Pêcheurs au filet à Banedup.
Pêcheurs au filet à Banedup.

Sur Banedup (l’île qui se trouve devant sur bâbord) une famille vit désormais à l’année, Anisio le boulanger dispose d’une petite épicerie et sa famille coud des molas. Nous avons équipé sa case de deux panneaux solaires orientables et installé des interrupteurs aux différents points d’éclairage, ils sont ravis même s’ils ne savent pas dire merci. Il paraît que c’est un mot inconnu des Kuna, même si « Nuedi » qui signifie « bonjour » sert aussi pour les remerciements…

Pour les mateurs de chasse sous-marine, la barrière de corail est un bon coin, pagres, barracudas, carangues etc.

 

J.A

San Blas Alitupu

Alitupu iles Robison San Blas
Alitupu iles Robison San Blas

Situées par 9°31.19N et 79°03W les « Robeson » forment probablement le groupe d’îles les plus authentiques des San Blas. Peu de voiliers y vont et ceux qui s’y « perdent » ont bien du mal à repartir tant la gentillesse des habitants est grande.

Pris du haut du mât:     Alitupu iles Robison San Blas
Pris du haut du mât: Alitupu iles Robison San Blas

Pour s’y rendre, de Porvenir en venant du nord ou de la zone de Nargana à l’Est il est conseillé de pointer sur 9°29.46N et 79°01.55W et de passer sous le cayo Guarda. On peut passer à travers les différents barrages de hauts fonds, nous l’avons fait en remorquant un énorme Ulu rempli d’eau venant de la rivière et en panne de moteur…

    Alitupu iles Robison San Blas
Alitupu iles Robison San Blas

Pour simplifier, les îles Robeson, situées au font du golfe de San Blas sont restées les plus vraies. Pas d’eau, pas d’électricité, pas d’alcool, des sourires, des gens aimables.

    Alitupu iles Robison San Blas
Alitupu iles Robison San Blas

Je n’en dis pas trop, il ne faudrait pas que le coin devienne à la mode…

Clandestinos au Panama.

 

Clandestinos.

Voilà, il ne nous manquait que cela, devenir des clandestins en Amérique centrale !

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En arrivant par la mer aux îles San Blas qui sont une « comarca autonoma de Panama », une région avec autonomie, nous avons fait notre « entrée » au Pays, notre entrée au Panama. Un bureau existe sur l’île de Porvenir, les formalités ont été normalement menées avec en prime une taxe dite de « Over Time », ce qui correspond pratiquement aux horaires et jours d’ouverture, les jours « normaux » étant souvent dénués de fonctionnaires.

Nous rentrons officiellement au Panama le 7 janvier 2008 avec une autorisation de trois mois de séjour. Les textes en vigueur prévoient alors qu’une extension du visa peut être obtenue sur demande pour une durée de trois mois supplémentaires à l’issue du visa initial.

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C’est donc en avril, le 7 exactement que nous nous apprêtons à. Demander nos trois mois de plus, comme l’ont fait avant nous nombre de voiliers.
Mais voilà, entre temps les textes ont changé et on ne renouvelle plus les visas…nous dit-on juste avant d’aller au prés de l’immigration à Colon.

Un coup de fil au consulat de France à Panama pour en être sûrs. Résultat, le consulat n’est au courant de rien et ils s’en contre foutent ! Merci. Heureusement que l’on n’a pas besoin d’eux dans l’urgence…

Finalement c’est bien officiel et terminé pour le renouvellement des visas pour les européens, en tous les cas pour les ressortissants français. Et voici comment on devient clandestins au Panama avec un billet d’avion en poche et quelques semaines à tenir avant de quitter le territoire du Panama en payant une amende proportionnelle à la durée du dépassement du visa initial.

Fin avril, tout s’est bien terminé, nous avons réussi à normaliser notre situation plus facilement que prévu, mais ce n’est pas une règle…

 

San Blas Green island

Carte green island san blas
Carte green island san blas

Situé par 9°28.8N et 78°38W les îles de Green Island (Kanlildup, Kuigaladup et Waisaladup) forment un des plus jolis mouillages des San Blas, proches de Nargana, ils offrent un arrêt facile avant de poursuivre vers les îles de Coco Bandero et la route vers l’ouest de l’archipel.

Le secteur est mal pavé et il convient de ne pas trop se fier aux cartes, qu’il s’agisse des raster diverses ou des CM93 largement utilisées. Le géoréférencement est moyen et souvent en plus des sondes fantaisistes on peut trouver des patates de corail à moins de deux mètres de la surface sur une route indiquant 20m de fond…

green island san blas
green island san blas

L’approche se fait à vue, plusieurs mouillages sont possibles. Si l’on aime le vent et les batteries bien chargées, on ira sur la partie située entre Kanlildup et Kuigaladup, des fonds de plus de 10m mais du sable de bonne tenue. Les fonds sont beaux, l’eau propre etc… vous êtes aux San Blas quand même, ne l’oublions pas.

Green island (isla verde) san blas
Green island (isla verde) san blas

Si vous voulez vous retrouver au calme, sans une ride, dans de l’eau qui reflète les cocotiers, mouillez sous le vent de Kanlildup, vous aurez en prime une île déserte rien que pour vous.

Ne pas oublier également que l’ensemble des îles des San Blas offre des possibilités énormes de mouillage, en dehors des guides divers. N’hésitez pas à chercher un passage perso.

San Blas Nargana-Corazon de Jesus.

Carte avec trace enntrée sanblas corazon de jesus.
Carte avec trace entrée san blas corazon de jesus.

Situé par 9°26.6N et 78°35W le mouillage de Nargana-Corazon de Jesus est un des deux points les plus utilisés pour le ravitaillement en vivres et pour recevoir des visiteurs venus de Panama en avion.

Amuitz au mouillage sanblas corazon de jesus
Amuitz au mouillage sanblas corazon de jesus

Les deux villages reliés par un pont qui vient d’être rénové totalement début 2008 disposent de plusieurs « épiceries » ou l’on trouve selon les arrivages, quelques légumes frais, de l’épicerie de base, boissons et par fois des fruits. On peut également faire de l’eau en demandant le service aux locaux qui vous apporteront le dit liquide « mañana » ou même le surlendemain… Pres du pont côté ouest vous trouverez un petit restaurant sympatique, de l’essence et même du gasoil à prix Kuna, cher et en petite quantité, le galon kuna étant une mesure locale nettement moins volumineuse que les galons « normaux » pour peux que la norme existe en matière de galons.

corazon de jesus
corazon de jesus

L’approche de Nargana est assez simple mais il faut garder l’œil ouvert si l’on arrive par la partie ouest de l’île. Deux cailles affleurent sur la route qu’il faut atteindre en visant le point de passage GPS 9°26.6N et 78°35.8W. Faire un cap de 116° sur un demi nautique puis 65° sur 0.22 milles. Bien regarder autour de vous mais cela passe sans soucis.

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Le mouillage tient correctement et reste protégé de la mer même par fort vent. Une taxe de 5 dollars sera perçue des votre arrivée, par Nargana si vous restez mouillé à l’ouest du pont et par Corazon de Jésus si vous optez pour la partie est du mouillage, la plus proche de l’aérodrome. Deux avions se posent chaque matin en provenance de Panama city, l’aller retour coûte 104 dollars (début 2008) et l’on peut prendre les billets surplace.

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Panama Porto Belo.

 

Porto Bello, Panama.

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Depuis quelques jours Amuitz a planté son ancre dans la baie de Porto belo située entre les San Blas et Colon.

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Le mouillage en période d’alizés est parfait, l’entrée est facile et c’est le départ pour un ravitaillement sérieux en vivres que l’on peut effectuer en bus en se rendant sur la ville de Sabanitas à 1 heure de trajet.

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Comme nous sommes en période de Carnaval, Porto Belo se remplit chaque jour, carnaval étant une semaine ou l’on travaille peu, « on » étant les panaméens.

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Porto Belo est une cité historique, c’est ici que l’argent, des lingots de 30kg, s’entassaient dans les rues, sous la surveillance des conquistadors qui avaient pillé la région de l’Amérique centrale et attendaient le grand départ annuel des galions qui tentaient de rentrer en europe.

Porto belo
Porto belo

De cette période il ne reste que quelques vestiges des fortifications, quelques canons qui pointent encore vers la baie profonde ou ils protégeaient ces fortunes dérobées.

Fort de Porto Belo
Fort de Porto Belo

Dans quelques jours nous repartirons vers les San Blas terminer notre séjour. Les français disposent d’un visa de trois mois (les Etats-uniens et les Canadiens 1 mois…

Porto Belo
Porto Belo

San Blas Chichimé

 

Chichimè.

°Situé par 9°35N et 78°528W le mouillage de Chichimé dans la partie centrale des San Blas est l’un des plus courus par son éloignement du continent et par son paysage de cocotiers sous une barrière de corail et des fonds clairs. Situé entre deux îles, « Uchutupu Pipigua » et « Uchutupu Dummat ».

Carte chichime san blas entrée
Carte chichime san blas entrée

Son entrée n’est pas compliquée mais on se doit de contourner une première caille que l’on laisse à tribord avant d’entamer l’entrée de Chichimé. La caille est reconnaissable par un îlet minuscule situé tout contre et planté de 5 cocotiers.

Une fois de plus, les cartes sont mal géoréférencées, il convient d’ouvrir l’oeil car l’erreur peut être proche et fatale.

Le plus simple est de se caler sur la longitude 78°53.25 W et de faire du nord jusqu’à la latitude 9°35.2N sans se laisser surprendre par un passage qui n’en est pas un, juste un peu avant. La couleur des fonds est évidente, ne pas craindre de raser la caille nord qui déferle. Une fois sur ce point, c’est un cap à l’Est direct qui vous mènera dans le mouillage. Les fonds sont clairs, de sable, mais un peu forts, entre 9 et 13 mètres d’excellente tenue.

Bien mesurer le cercle d’évitage avant de mouiller et penser aux possibles renverses de vent. Ne pas mouiller au pied du récif en se disant que les vents établis le sont pour toujours, ce n’est pas le cas et tout peut changer très vite.

Barriere de corail.

Deux superbes thons en arrivant a 6 noeuds de vitesse.

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Le voilier « Stelie 4 » était avec nous.

Stélie 4 et les visites des Ulus des Kuna.
Stélie 4 et les visites des Ulus des Kuna.

Nous avons fait « du frais », la lancha venue de Colon est appréciée…

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Kuna Yala, San blas.

 

Kuna Yala.

Les îles Sanblas, le pays des Kunas.

Amuitz mouillé à Mamitupu
Amuitz mouillé à Mamitupu

Parmi les beaux coins du monde il en revient un qui reste gravé dans les mémoires des navigateurs, les îles Sanblas. En général elles sont visitées trop rapidement par les candidats au passage du canal de Panama, qui veulent passer vite le dit canal et retrouver face à eux un nouvel océan, le Pacifique.

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Nous avons opté pour une visite de luxe axée sur la durée, la seule à nos yeux qui vaille la peine pour bien pénétrer le pays et effleurer un peu la, vie des indiens Kuna. Une visite de quelques mois qui sera le point fort de notre navigation cette année 2007/2008.

Femmes Kuna
Femmes Kuna

Les îles San Blas sont étalées d’est en ouest et sont habitées par quelques milliers d’indiens qui ont la particularité d’être de petite taille et d’avoir pu conserver leurs traditions presque intactes avec les années.

Test de lunettes offertes par Amuitz.
Test de lunettes offertes par Amuitz.

Nous sommes rentrés aux San Blas par la partie Est à hauteur de l’île de Mamitupu. Tupu signifie île. Mamitupu est une des dernières îles restées encore totalement traditionnelles. Les femmes portent toutes la tenue composée de Molas, le village travaille chaque jour dans des champs situés le long d’une rivière qu’il faut atteindre à bord des Ulu, les pirogues taillées dans les troncs d’arbre et mues à la pagaie ou à la voile. Pas de moteurs, pas d’électricité, pas de confort. Seule concession faite au modernisme, un tuyau porte de l’eau douce au village, de temps en temps, lorsqu’il n’est pas cassé. Dans ce cas, les hommes vont chaque matin et remontent la rivière pour chercher de l’eau et la ramener dans des bidons au village. Chaque matin à peine le jour levé, les Ulu partent en silence à la pagaie, lentement, vers le continent, pour revenir en début d’après midi. Les pêcheurs pêchent autour de l’île, les enfants vont à l’école et apprennent le Kuna mais aussi parfois l’Espagnol et l’Anglais, lorsque le professeur en a les capacités. Le soir vers 18h, la nuit tombe et le village reste dans le noir. Parfois une lampe a pétrole vient teinter de jaune une hutte. Le village est composé de huttes en bois recouvertes de palmes. Pas de mobilier dans les maisons, des hamacs.

Molas
Molas

Les enfants sont aimables, souriants, beaux, des enfants sans soucis qui jouent avec des jouets qu’ils confectionnent eux même. Toute cette harmonie ne fonctionne que sur la base d’une discipline assez forte. Le chef du village, le Saila, réunit les habitants chaque semaine dans la maison du congreso ou se règlent tous les problèmes de société allant des impôts aux conflits plus ou moins forts. Une « police » locale existe, elle est armée d’un bâton aux épines piquantes qui sert aux punitions…

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Les San Blas c’est aussi et surtout des dizaines et des dizaines d’îles inhabitées, plantées de cocotiers et bordées de récifs coralliens.

Nous sommes entrain d’en tester quelques unes. Nous vous en parlerons plus tard.

José et Fanfan

Viking

Rencontré à Puerto La cruz au Vénézuéla en 2006, le voilier VIKING de Jean Claude Chassin. Voilier que nous avons retrouvé dans les îles des San Blas du Panama ou il est basé en 2010.

Parti de France en solitaire en 1995, Jean Claude à parcouru l’Afrique, traversé l’Atlantique vers les Antilles, remonté les Etats Unis puis le Canada et redescendu en Amérique Latine.

viking

Son voilier, un Daphnie de 12 metres par 4 en aluminium, dérriveur intégral à bouchins, salon de pont, déssiné par Jean François André, l’architecte des Damien, construit par les chantiers ACNO de Noirmoutiers en 1988 a été refait de fond en comble en 1994/95 puis entretenu et amélioré depuis.

Aprés 15 ans de voyage Jean Claude envisage de rentrer à terre et de mettre en vente son VIKING ou de l’échanger contre un bien immobilier, Le bateau emménagé en trois cabines est en vente. Pour le contacter, un mail voilierviking@hotmail.com

Xano Xano

Rencontrés sur l’archipel des Roques en Mai 2006.

– « Xano Xano 3 » Océanis 37 skippé par Salvador Salat en compagnie de Paula Gomez, tous deux catalans de Barcelone.

xano xano

C’est Salvador qui nous a repéré grâce à l’Ikurrina peint sur l’éolienne. « Gora Euskadi Askatuta » a été l’appel lancé d’une annexe venant vers nous.

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Depuis nous avons enchaîné apéritifs, repas et autres bons moments avec Salvador et Paula qui sont repartis pour Barcelone quelques jours plus tard. Leur bateau restant au Vénézuéla. Xano Xano est rentré en 2007

XanoXano traversait l’Atlantique juin 2007 par la mer pour retrouver la Méditerranée.