Rencontré au Panama juste avant la traversée du Pacifique en mars 2011, Yves Loppinet à bord de son Mélody « Mora Mora » de 1981.
Mora Mora
C’est le second bateau pour Yves, parti en Octobre 2007 de Port Camargue avec pour objectif Nouméa dans le Pacifique Sud. Une navigation assez classique, la Méditerranée, Espagne, Canaries, Capvert, Antilles pour deux ou trois saisons, les ABC puis les San Blas. Nous avons retrouvé Yves et « Mora Mora » aux Marquises en avril 2011 puis en septembre à Tahiti et la Nouvelle Calédonie avant de renaviguer de concert en Asie. Yves est arrivé à Madagascar en 2015.
Mora Mora
Pour suivre son voyage sur internet: http://lemoramora.uniterre.com
se trouve en ce moment, octobre 2011, à Raiatea sur l’eau. Tamata se porte bien, il ne manque plus qu’à l’armer pour qu’il reprenne vie et trace un nouveau sillage dans les eaux de polynésie.
Rencontrés sur l’atoll de Apataki en novembre 2011 dans les Tuamotu en Polynésie française, « Lady Bird » un Ovni 455 de 1999 avec à leur bord Patrick et Annie Macdonald.
Retraités de l’éducation nationale, l’Ovni est leur second voilier.
En 1980 ils achètent un Trirème en acier « Phantasie » qu’il feront convoyer jusqu’aux petites antilles puis navigueront à bord jusqu’en 1988 avec pour base la Guadeloupe.
En 2008 ils achètent « Lady Bird » à Arzal puis le ramènent à Hyeres en méditerranée avant de s’élancer vers Madère, Canaries puis la Guadeloupe. Une transat rapide, en 17 jours depuis les Canaries. En 2011 ils terminent leurs navigations dans la Caraïbe pour s’élancer sur le Pacifique qu’ils traversent du Panama aux Galapagos puis aux marquises. Leurs projets sont de naviguer deux ans en Polynésie avant de poursuivre vers la nouvelle Calédonie ou Patrick pourra poursuivre sa passion de chasse sous marine et de Golf…
Rencontré sur l’atoll de Apataki dans les Tuamotu en Polynésie française en novembre 2011, « Escampette » un monocoque de 11 mètres, dériveur lesté en sandwich mousse PVC, unique en son genre, déssiné et construit à Granville en 1982 par Edmond Lecoq.
A son bord Jean et Monique Billo, profs d’EPS à la retraite qui ont acheté « Escampette » en Nouvelle Calédonie à Nouméa en 1999.
Après avoir fait plusieurs fois le tour de la Nouvelle Calédonie, ils s’élancent vers le Vanuatu et l’Australie puis repartent de Noumea vers la polynésie française en passant par les Cook et Tonga, contre les vents dominants. Ils découvent les Marquises et les Tuamotu ainsi que les autres îles de Polynésie française avec pour projet de repartir cette fois-ci dans le sens du vent et pourquoi pas, faire le tour par l’Afrique du Sud puis remonter vers le Brésil et passer plus loin au pied de la statue de la liberté à New York…
A la demande de nombreuses personnes, nous allons tenter de regrouper quelques photos de poissons capturés en navigation ou au mouillage.
Nous ne photographions pas tous les poissons, mais une partie seulement.
Voici quelques échantillons capturés en Atlantique, Caraïbes, Pacifique nord, Pacifique Sud, Australie, Océan Indien, Sud mer de Chine, mer andaman etc …
Juillet 2013. Baracudas,
Juillet 2013. Baracudas,
Aout 2013 Wahoo et Thons.
Thon, Océan Indien.
Coriphène juillet 2012 Fiji.
Carangue, 8m de fond Wallis. 2012
Avril 2012 entre les Tuamotu et Tahiti traîne montage gros.
Pacifique Sud.
Carangue Bleue Atoll Apataki dans les Tuamotu.
Atoll Apataki dans les Tuamotu.
2011 A la traîne au large de Tahiti Moorea avec un rapala.
Novembre 2011 : Une coriphene
Novembre 2011 : Une coriphene
Bonite Polynésie
Thon jaune Pacifique
Thazar dans le Pacifique.
Wahoo
Pagre rouge 10m de fond.
Araignée Panama Sanblas.
Barracuda Panama fusil 3m de fond
Pagres rouges en apnée.
Le plus petit jamais capturé à bord.
Barracuda a la ligne.
Maquereau, le premier poisson capturé en juillet 2005 dans le Golfe de Gascogne.
L’archipel des Tuamotu est sillonné par des goélettes qui partant de Tahiti, ravitaillent les atolls en nourriture, carburant et matériel divers.
Chargement du Cobia.
En retour, les paumotus vendent leur poissons et le copra, ce qui est l’essentiel de leur subsistance.
Poisson des Paumotus
La permanence de ces lignes maritimes permet à ces atolls éloignés de tout, de conserver un lien indispensable avec l’économie de la Polynésie.
Déchargement devant un atoll inaccessible en bateau.
Certains atolls reçoivent la visite des Goélettes chaque semaine, d’autres deux fois par mois, d’autres encore ne bénéficient que de fréquences encore moins rapprochées.
L’arrivée de la Goélette sur le quai ou au mouillage est un évènement pour le village et pour les habitants des motus, les îlots situés tout autour de l’atoll.
Nous avons passé quelques jours sur l’une des goélettes en question, le Cobia 3.
Cadre idyllique situé dans un lagon turquoise quasiment inhabité, la solution du carénage et de l’hivernage de son voilier en plein cœur de la Polynésie française semble trouver là un compromis presque parfait.
Nous en avions entendu parler au Panama, un chantier de carénage allait ouvrir ses portes à Apataki. A l’époque nous ne savions même pas ou se trouvait Apataki. Depuis, des copains sont venus, tous satisfaits de la solution comme indiqué par un skippeur dans le livre d’or du chantier « Une autre manière de caréner ». A notre tour, nous avons « testé » et quand on teste le seul risque c’est de ne plus vouloir repartir…
Apataki carenage Tuamotu.
C’est en juillet 2009 que le chantier familial a ouvert ses portes. « Nous sommes installés à Apataki depuis 1992 au sein de notre ferme perlière. C’est comme cela que nous avons commencé à rencontrer les voiliers qui venaient visiter la perliculture. Ils mouillaient devant le « Motu » (îlot) et restaient quelques jours dans le coin, achetaient des perles. » raconte Alfred Lau le patron de Apataki Carénage. C’est lui qui a saisi l’importance de cette installation au cœur d’une région grande comme l’Europe dépourvue d’infrastructures en dehors de Tahiti et de Raiatea, surpeuplés. Il faut dire que la famille Lau implantée en Polynésie depuis des temps immémoriaux est pionnière en la matière. L’accueil est une seconde nature pour cette famille « paumotu » (habitants des Tuamotu ) qui arrive à faire cohabiter professionnalisme et ambiance amicale.
Apataki carenage Tuamotu.
« Nous avons cherché un moyen technique adapté au lieu et au plus grand nombre de voiliers » indique Alfred Lau, « c’est une solution autour d’une rampe en béton et d’un chariot hydraulique à quatre essieux qui a été retenue ». La société Nauti Park de St Brevin les pins a été chargée de la réalisation du chariot qui répond parfaitement au cahier des charges. En 15 minutes montre en main le voilier est sorti de l’eau en toute sécurité. Tony, le fils d’Alfred, plonge systématiquement pour bien placer les tampons sur la coque et surveiller le calage. Le tout est hissé hors de l’eau sur la rampe, tiré par le tracteur à 4 roues motrices de 75 cv. Un nettoyage à haute pression fait partie du forfait, avant de se voir placé en zone d’hivernage pour ceux qui veulent stocker leur bateau quelque temps.
Apataki carenage Tuamotu.
Les possibilités du chantier en matière de levage concernent environ 90% de la flottille des voiliers qui passe en Pacifique. « Nous levons des catas jusqu’à 9 mètres de large sous nacelle et des monocoques jusqu’à 2,20 mètres de tirant d’eau » explique Tony. La rampe en béton est ancrée dans le récif sur un mètre vingt de profondeur ce qui stabilise l’ensemble. La remorque peut lever 20 tonnes, un investissement lourd pour cette société familiale d’autant que les frais de transport de métropole en Polynésie puis de Tahiti aux Tuamotu ont alourdi la facture.
Zone de travail:
Apataki carenage Tuamotu. Philippe Segala de Orphée.
Le parc de stockage est situé à une centaine de mètres de la ferme perlière ce qui donne à l’ensemble un côté agréable loin du stress habituel dans les chantiers surpeuplés. « Nous avons de la marge de progression et chaque année le nombre de bateaux augmente doucement » reconnaît Alfred qui ne souhaite pas dépasser un certain seuil qui nuirait à la convivialité du lieu. « Nous avons une relation exceptionnelle avec les voiliers, c’est ce qui nous motive ». Du coup la zone technique se remplit doucement, elle peut accueillir une vingtaine de catamarans et trente monoques en même temps. Le sol est composé exclusivement de corail concassé naturel, ce qui a la particularité de ne pas lever de poussière et de faciliter les opérations de peinture ou de stratification.
Orphée Apataki carenage Tuamotu.
Depuis un mois sur la zone de carénage le Sun fizz « Orphée ». En famille avec son épouse Sandrine et ses deux enfants, Philippe semble enchanté. « Cela peut paraître bizarre de le dire, mais c’est le paradis comme cadre de travail. Nous avons entamé et mené à bien des travaux assez importants, nous avons fabriqué une jupe, refait entièrement le safran, changé toutes les vannes, les passe coques, retiré les vieilles couches d’antifouling, c’est du travail mais le cadre est tellement superbe que le temps passe vite » reconnaît Philippe qui profite d’un des box mis à la disposition des voiliers pour travailler à l’abri des intempéries, rares, et du soleil, omniprésent. « Nous avions prévu les travaux et acheté le matériel à Tahiti mais quand il manque quelque chose, soit on le trouve dans le petit magasin du chantier, soit ils le font venir de Papeete dans des délais ultra rapides ».
Le chantier dispose d’un agent a Tahiti, chargé des relations administratives avec les douanes, des réservations d’avion ou bateau inter îles et surtout d’approvisionner le chantier pour tout ce qui est du domaine des pièces détachées de mécanique ou accastillage. Du coup même au beau milieu de l’archipel des Tuamotu, les livraisons sont presque quotidiennes. Un vol d’air Tahiti relie Apataki à Papeete trois fois par semaine et une « goélette » le cargo inter îles, fait escale chaque deux semaines et ramène le matériel lourd commandé.
Fanfan amuitz couture Apataki carenage Tuamotu.
Cette organisation fait beaucoup pour que l’on se sente à la fois loin de tout et proche de tout ce dont on a besoin. « Ici le temps ne compte pas, nous avons de l’eau douce à volonté, de l’électricité, du matériel professionnel et si on est bricoleur on s’en sort super bien » estime Philippe. De plus ceux qui ne bricolent pas peuvent compter sur les compétences locales, Tony maitrise la stratification et le traitement anti osmose, la petite mécanique est entre les mains d’Alfred qui n’hésite pas à demander conseil aux experts de Tahiti et à les faire venir en cas de besoin.
Enfants rois.
Enfants Apataki carenage Tuamotu.
Le CNED le matin et la plage le reste du temps. Les enfants des voiliers, français mais aussi anglais, suisses ou belges semblent apprécier pleinement le cadre de leur escale. Souvent lorsque les voiliers arrivent en Polynésie, ils s’évertuent à récupérer les cours du CNED, ce qui n’est jamais chose facile, entre retards et difficultés de livraison. Depuis des années le chantier Apataki reçoit les cours pour les voiliers qui le demandent, évitant d’aller rien que pour cela, sur Papeete. Sandrine du voilier Orphée est ravie « il y a beaucoup de place, c’est vert, aucun danger, nous faisons école le matin et les enfants jouent le reste du temps, ils s’éclatent, se font pleins d’amis et progressent beaucoup en langues étrangères ».
Services
La gentillesse des polynésiens n’est plus à démontrer. Elle se confirme d’autant plus que vous allez dans des lieux retirés, ce qui se comprend. A Apataki Carénage elle atteint des proportions inhabituelles, la table d’hôtes est souvent remplie d’invités, les poissons et crustacés du lagon se disputent avec les bons plats sortis des fours des voiliers, le tout dans une ambiance chaleureuse.
Passes de Apataki devant village.
Le village d’Apataki.
Le chantier propose un service de navette qui vous dépose au village d’Apataki en moins d’une heure. Surplace vous pouvez faire des courses dans les petites épiceries, aller à la poste ou à l’infirmerie, prendre l’avion ou en revenir. Un service d’Internet est proposé au chantier et dans quelques mois c’est Iaoranet en wifi qui sera disponible, ce qui va décupler la vitesse de connexion. Une restauration locale est également proposée et même de petits bungalows pour ceux qui veulent sortir du voilier le temps du carénage. Pour ceux qui sont sur l’eau, des corps morts de courtoisie sont mis à disposition gratuitement. Les perles de la ferme, montées en bijoux ou naturelles sont disponibles pour ramener un souvenir authentique à des prix très abordables.
Apataki carenage Tuamotu.
Site privilégié.
Toute cette réalisation n’a été possible que grâce à la géologie ultra favorable dont à bénéficié la famille Lau. Alors que l’eau douce est une denrée très rare dans les Tuamotu, le Motu ou est situé le carénage dispose d’un puits d’eau potable qui fournit de l’eau en quantité. Cette facilité change la donne car sans eau, impossible de monter un chantier correct. Autre phénomène qui a facilité l’installation, le bord du littoral est profond de plus de deux mètres alors qu’habituellement il remonte et est entouré de patates. La encore c’est un détail qui fait que tout fonctionne techniquement. En fin, la zone de stockage est située bien à plat et en hauteur, protégée par des cocotiers, situation idéale en cas de cyclone fort heureusement rares. De plus des plots d’ancrage en béton permettent de fixer les voiliers bien comme il faut, détail apprécié par les compagnies d’assurance.
Les escales en Polynésie sont en général très appréciées, la douceur de vivre, le climat, les polynésiens surtout, font que ces « stops » même brefs, restent gravés dans nos mémoires.
Après Tenerife nous sommes descendus a la Gomera, petite île du sud en attendant le départ pour le Capvert.
Canaries Gomera
Quelques dernières mises au point, le radar est HS… on s’en passera. Le réparateur local Raymarine n’a pas été en mesure de le réparer malgré toute sa bonne volonté qui nous aura coutè 200 euros pour rien….
Depuis notre arrivée, on bricole !
préfiltre amuitz
Pour commencer nous avons changé le préfiltre du moteur d’Amuitz puis nous sommes passés à bord de Iravera, le voilier de Lydie et de Christophe qui demande quelques attentions avant de traverser.
C’est ainsi que nous avons remis la plate forme arrière en place, démonté et remonté les plexiglass en étanchéifiant le tout, démonté et modifié les connexions électriques du guindeau qui avaient rendu l’âme. Plein de boulot en cours et en perspective, nous espérons que tout sera terminé en début de semaine pour descendre vers le Capvert ensemble. Une semaine de navigations le long des côtes d’Afrique.
Amuitz va bien, il se porte comme un charme même s’il est un peu trop chargé. Le bateau se transforme chaque jour, il devient plus un bateau de « voyage » qu’avant. Les fonds sont remplis de conserves et autres matières qui nous permettront de bien manger, des objets pendent un peu partout, c’est normal.
L’automne fait son apparition sur l’île, c’est ainsi que nous avons eu nos premiers froids hier matin ou il ne faisait que 18° à l’intérieur au lever du jour contre 30° en pleine après midi.
Canaries la Gomera
Nous avons également eu droit à une pluie tropicale qui a duré une bonne heure en mer, entre Tenerife et La Gomera mais également une journée de pluie à la Gomera.
A noter que nous avons croise des globicéphales d’environ 4 a 5 mètres entre le sud de l’île de Tenerife et celle de la Gomera.
Globicéphale.
Fanfan a organisé un barbecue sur le quai de la Graciosa qui a réuni 7 bateaux de voyage et plusieurs nationalités. Belle fiesta, arrosée comme il se doit avec même un championnat de dégustation de Calva « maison » que des normands avaient eu la bonne idée d’embarquer.
Bora Bora, le plus bel atoll du Pacifique, disent les prospectus publicitaires touristiques.
Certes, le coin est charmant mais fortement dénaturé par une présence incroyable d’hôtels de luxe.
Toute la partie la plus jolie de l’atoll est bordée par ces énormes hôtels, qui sont heureusement assez jolis et bien intégrés.
Des payottes de luxe ou les clients de tout le monde viennent se prélasser au soleil et s’ennuyant ferme.
Les prix sont parmi les plus élevés au monde et les clients semblent se contenter du soleil et des repas.
Les hôtels ont créé des lagunarium, enclos ou sont enfermées des tortues et autres raies pour que les touristes puissent les caresser et se faire prendre en photo.
Fanfan à Bora Bora
De même les requins sont nourris en plongée pendant que les clients fortunés assistent à cet exercice lamentable.
Presque pas de sorties sur le village, on trouve tout dans les hôtels. Paréos, perles, sculptures, le luxe classique de ces îles.
Petit bémol, les employés, environ 150 par hôtel et il y a 10 grands hôtels, les 1500 employés locaux sont payés au smic.
Impossible de se faire payer les heures supplémentaires dans un secteur ou la demande de travail dépasse l’offre et ou les patrons des grands groupes touristiques vous le font savoir en cas de contestation.
Paquebot à Bora Bora.
Pas de syndicats ou des syndicats pour la plupart inféodés au patronat. Bravo.
Bora Bora, tournée uniquement vers le tourisme de luxe, fonctionne encore sur son renom.
Pour nous qui sommes habitués au vrais coins de paradis, Bora Bora n’en est pas un, loin de là.
Pas un poisson dans le lagon, des prix qui grimpent comme des fous, même pour les denrées alimentaires de base, les gens vivent encore sur la pente dorée qui s’essouffle doucement mais qu’ils ne veulent pas voir.
Le Taporo vient ravitailler l’île tous les 2 jours et il n’est pas le seul.
Taporo ravitaille Bora Bora.
Point positif quand même, nous avons trouvé des coins ou mouiller par quelques mètres de fond de sable, sans patates pour gêner l’évitage.
Bora Bora, Polynésie française, « Pora Pora » en Polynésien.
Une des dernières îles de la société sous le vent, probablement la plus connue avec Tahiti.
Carte Boira Bora avec trace entrée
Facile d’y aller, moins d’y revenir car les vents d’est y sont soutenus la plus grande partie de l’année.
En venant de Raiatea, le plus classique, pas de danger particulier, si ce n’est de bien dégager la pointe Sud Ouest de l’Atoll la pointe Te Turi Roa.
Elle est signalée par un feux à éclats la nuit, tour parfaitement visible de jour mais qu’il faut éviter de serrer de trop près car elle est érigée sur le plattier. Passer sur le point GPS 16°32,8 S et 151°48,44 w avant de faire du nord jusqu’à l’alignement de la passe situé 16°29 s et 151°47.8 W.
Mouillage à Bora Bora
La passe est facile est sans danger d’autant que située sur le côté ouest eslle échappe aux vents d’est et à la houle de SW habituelle. A signaler que le lagon de BoraBora est parfaitement signalé, soit par des bouées bâbord et tribord soit par des cardinales. Si l’on suit normalement les routes et que l’on regarde un peu la couleur de l’eau, on doit circuler tout autour du lagon sans soucis. A noter que la montagne située au centre du lagon a tendance à faire accélérer les vents en favorisant des rafales violentes et incessantes. Seule exception, la partie Sud Est de l’île que l’on peut atteindre en passant par le nord et en longeant un maximum d’hôtels de luxe.
Bénitier à Bora Bora
Une fois dans la partie sud est, c’est superbe pour mouiller dans quelques mètres d’eau sans papates, le vent y est régulier, les voiliers espacés et le plattier immense. 16°32S 151°42 W, on y trouve des benitiers et autre coquillages.
En Polynésie française dans les îles du vent, juste devant Tahiti se trouve l’île de Moorea. Parmi les mouillages de Moorea, il en est un fort agréable, facile d’accès.
Moorea carte
Pointer sur la position 17°28 Sud et 149°52 Ouest.
Vous serez sur un alignement de 157° éclairé de nuit et visible facilement de jour.
Vous arrivez sur la passe Tareu qui aboutit dans la superbe baie de Opunohu, celle là même qu’embouqua le capitaine Cook en son temps.
Moorea carte mouillage avec trace.
Vous avez une série de balises Babord et Tribord, trois de chaque, à suivre pour éviter les récifs habituels dans ces coins.
On peut mouiller un peu partout dans la baie mais la partie la plus agréable se trouve juste sur bâbord en entrant. On mouille par 2 à 12m de fond, au choix, dans de l’eau translucide.
Attention de ne pas monter sur le récif du banc Touria signalé par une balise.
Une fois mouillés autour du point 17°29.4 S 149°51.1W vous trouverez sur tribord une plage avec de l’eau douce et une petite épicerie qui vend notamment du pain frais.
Il est courant qu’en saison les baleines entrent dans le mouillage avec leur baleineau pour y passer un moment avant de repartir, inutile d’aller sur eux en annexe, ils n’apprécient pas, allez y à la nage, les baleines sont placides en général.
Rencontré en 2011 en Polynésie, aux Marquises puis dans les Tuamotu et dans les îles sous le vent, le voilier Mektoub qui s’appelait encore Itsasoan…
A son bord Benoît et Laure qui préparaient un retour vers la métropole en passant par le détroit de Magellan.
Nous avons revu Mektoub en Bretagne en Septembre 2014 quelques jours avant le nouveau départ programmé pour la Polynésie. A bord, en plus de Benoît et Laure, un moussaillon de 8 mois, Tom, qui renforcera l’équipage.
On essaiera de suivre la route de cette sympathique jeune famille.
Rencontrée en Polynésie Française dans les îles du vent en septembre 2011, la famille Segala à bord de leur Sun Fizz « Orphée ».
Orphée
Partis en été 2006 de Toulon pour un voyage sans limites dans le temps, Sandrine et Philippe avec leurs deux filles Moana et Thaïs née en 2001 et 2002, ont traversé l’Atlantique après avoir navigué en Méditerranée, Canaries, Sénégal, Gambie et Capvert. Orphée a navigué deux saisons entre les Antilles et le Vénézuéla avant de passer par les ABC, Colombie et Panama. La traversée du Pacifique en 2009 entre les Galapagos et les Gambier a été suivie par une navigation de deux ans sur l’ensemble de l’archipel de Polynésie.
Orphée
Moana et Thaïs suivent depuis 5 ans les cours du CNED avec assiduité. Le voyage d’Orphée devrait dans un an se poursuivre vers l’Ouest, vers la Nouvelle Zélande. Une famille que nous aurons le plaisir de retrouver au gré des escales.
Rencontré aux San Blas du Panama en janvier 2011, OJALA un Sun Fizz de 1983 parti de La Rochelle en août 2008. A bord Francis et Béatrice Bernard et leurs deux fils Joshua et Tao âgés respectivement de 11 et 10 ans.
Leur parcours les a emmenés d’Europe vers Madère, les Canaries, le Capvert, le Sénégal, le Brésil, Salvador de Bahia, la Guyanne française, les Antilles, le Vénézuéla, les ABC, la Colombie et le Panama.
Ojala
Ce qui devait être au départ un tour de l’Atlantique en deux ans s’est transformé en longue virée avec la Polynésie comme prochaine escale… Les îles de la société pour retrouver du travail et scolariser les deux garçons. Francis un marin qui a fait la pêche dans le golfe de Gascogne avant d’embarquer sur les Abeilles comme électricien devrait trouver de quoi remplir la caisse de bord embarqué ou à terre. Béatrice quant à elle s’oriente vers sa profession d’institutrice.
Nous les avons retrouvés en Polynésie dans les Marquises puis à Tahiti. Francis est embarqué comme mécano sur une goélette qui relie les îles de la société aux Tuamotu. Les enfants sont scolarisés à terre.
Pour suivre leurs déplacements allez voir le blog suivant beaetsesgars.canalblog.com
Rencontrés aux San Blas en janvier 2011 à bord de Gwennili, un monocoque de 13m à quille relevable.
Partis fin août 2010 de Treboul Douarnenez pour un tour du monde en trois ans…
Gwennilis
Pascal et Sylvie Bizien avec leurs trois filles Nina, Lily Rose et Gwendolyne étaient en Polynésie avec nous aux Marquises avant de filer vers la nouvelle Calédonie pour y être avant noël.
Gwennili
Ensuite l’Australie, le détroit de Torrez puis le sud vers le Cap en Afrique et la remontée vers la maison. Arrivée prévue au ponton de Tréboul en août 2013.
Gwennili
Nous les avons retrouvés dans les Marquises en 2011. Puis en Bretagne à Douarnenez récemment.
Apres 60 heures et 550 milles de navigation musclée entre les Marquises et l’archipel des Tuamotu, nous sommes arrivés au petit matin devant l’atoll de Apataki ou nous avons attendu 13h locales pour entrer dans la passe.
amuitz
Durant trois jours le vent d’est, sud-est fort et la mer croisée parfois de 4 à 5 mètres nous a permis de replonger dans la navigation hauturière après des mois dans la douceur des Marquises.
Atoll apataki
La passe de Apataki est relativement facile à embouquer, encore que par fort vent et houle, le courent ne s’inverse à marée basse que trois heures après l’étale. Il va falloir que l’on se plonge dans l’écoute attentive des usages locaux de la passe pour bien comprendre le mécanisme qui permet de se pointer au bon moment au bon endroit, seule forme d’une entrée et sortie en sécurité de ces atolls énormes.
Amuitz apataki
A Apataki nous avons traversé d’ouest en est la partie sud pour nous rendre devant le chantier Apataki Carénage tenu par la famille d’Alfred. Un petit chantier bien sympathique qui rend de nombreux services dans une zone, il faut le reconnaître, bien loin de la civilisation…
Bénitier tuamotu
Dans le lagon nous avons pêché à la traine un barracuda. Bien entendu les barracudas sont ciguatérés et il ne faut pas les manger. Tony, le fils d’Alfred nous a demandé de lui donner le poisson pour nourrir un gros requin qui a ses habitudes. En voyant notre barracuda il nous a dit que finalement c’est un « bon » barracuda que l’on peut manger. Pas de taches noires sur sa robe, pas de dents qui sortent a l’extérieur de la mâchoire… Nous l’avons mangé et allons bien.
Depuis, les jours ont passé et le charme continue d’être aussi fort.
Fanfan a choisi une perle cultivée par Alfred,
Perles tuamotu
nous avons ramassé des coquillages sur le platier, rencontré des amis, fait de belles plongées, de superbes fêtes etc etc…
Si vous pointez Google map vers 15°33.458 sud et 146°14.523 ouest vous nous verrez juste en dessous !
Pêche à la dorade Coryphène « Mahï-mahï » au large des Bahamas…
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