17 août 2005.
Après 12 jours à Madère, les préparatifs de départ pour les Canaries commencent. AMUITZ est toujours mouillé devant le port de Funchal avec 40 à 45 mètres de chaîne et rien ne bouge.
Au début nous étions 5 bateaux, il y en avait 14 hier…
A Caniçal, dans l’est de l’île de Madère se trouvent les derniers anciens pêcheurs de cachalots. La chasse a été fermée au début des années 80 et il ne subsiste plus qu’un musée petit mais très bien fait, ou l’on retrace le travail de tout le village.
Nous avons retrouvé l’un des plus grands chasseurs de cachalots encore vivant. Il venb des sculptures en bois des dits cachalots, une d’entre elles garnit désormais le carré d’Amuitz.
Passe temps favori des habitants de Caniçal, le jeu de dominos…
Restaurants du port de Funchal :
A Funchal, port de commerce et de plaisance sympathique, l’été est là avec les avatars classiques et les arnaques en tout genre.
C’est ainsi que lorsque vous allez manger dans un des nombreux restaurants qui bordent le port de plaisance, par exemple au restaurant « Princesa » juste à côté de la capitainerie du port, vous prenez un menu à « X » euros et vous avez une note à payer du double de la facture initiale. Avec le menu on vous apporte un peu de pain, une boisson et voilà. 4 euros de pain (…) et 8 euros pour deux demis de bière. Une méthode peu amicale.
Depuis notre arrivée à Madère, en compagnie de Serge, Dominique et de Gérard, nous n’avons cessé de crapahuter dans la montagne, chaque jour ou presque !!! Nous pensions nous reposer, c’est raté… Il faut dire que les personnes en question ont des tendances franches à faire du sport des qu’une occasion est proche, et si l’occasion est lointaine on s’y rapproche vite fait.
Du coup, les sommets (ou presque) du coin ont été gravis d’un pas alerte.
Fanfan aime bien, moi c’est moyen, mais je suis.
A noter que Fanfan et Domi n’ont pas hésité longtemps au moment de grimper à bord d’un des paniers qui déboulent à fond les pentes du haut de Funchal, en plein milieu de la circulation…
Ici à Funchal comme à « Porto Santo » la tradition veut que l’on déssine un « truc » sur son passage, bateau, nom des équipiers etc… Nous ne sommes pas encore au point pour les graffittis urbains, « Polo » notre graphiste attitré nous serait d’un grand secours en cette circonstance.
Les premiers voiliers de la « transquadra » sont arrivés ce mercredi 10 août à Funchal. Ambiance « course » qui dénote avec nos voiliers de « voyage » plus calmes et plus respectueux notamment de l’environnement et des gens.
6 août 2005. île de Madeira.
Après être restés quelques jours à Porto Santo Amuitz a rejoint l’île principale de l’archipel, Madeira.
Une première nuit dans un mouillage sauvage à l’extrémité est de l’île en compagnie de deux autres voiliers « l’oie sauvage 2 » et « Tadorne ». Depuis Porto Santo nous sommes en « flottille » tant en mer qu’à terre.
01 Août 2005. Porto Santo.
Après être restés une semaine à Nazaré au Portugal, bloqués par des vents de sud ouest forts, nous avons décidé de partir directement vers Madère sans passer par le sud du Portugal. La météo prévoyait des vents moyens portants, nous avons eu des vents portants assez forts et une mer formée à forte avec des vagues qui parfois auraient bien aimé monter à bord par l’arrière, surtout la nuit. Nous avons mis un peu plus de trois jours pour arriver à Porto Santo, soit 550 milles nautiques. Amuitz s’en sort bien, c’est un excellent canot !
En mer on rencontre des cargos, parfois un peu proches de nous et sans radar en marche….
on rencontre également des soumarins, et cette fois-ci sur une barge militaire en route vers la Corée…
A Porto Santo sur l’archipel de Madère » 33°03 Nord et 16°19 Ouest » la tradition de laisser un dessin inscrit sur le mur de la jetée existe, un peu comme aux Açores. Nous avons même retrouvé la trace de compatriotes basques de Getxo à Bilbao !
Amuitz à Porto Santo.