Rencontré dans les Tuamotu sur l’Atoll de Apataki, Joan de Kat sur son petit voilier à bord du quel il navigue entre les îles sous le vent et Rangiroa sur son Itata’e.
Personnage particulier, il vit entre Polynésie et Méditerranée.
Ancien skipper de course, vainqueur de la première édition de la course de l’Aurore (actuel Figaro) voyageur impénitent, il nous a rendu une visite à bord d’Amuitz.
Vous trouverez quelques un de ses livres en vente sur Internet.
En 1968, un participant de la transat anglaise est récupéré in extremis après avoir passé 60 heures dans son radeau de sauvetage. On le prend alors pour un rêveur ou pour un navigateur héroïque. Il s’agit de Joan de Kat, parti quelques jours auparavant sur son trimaran Yaksha pour sa première course. Sa rencontre avec Eric Tabarly quatre ans plus tôt (alors vainqueur de la transat 64), l’avait déterminé à s’engager lui aussi. Deux ans plus tard, il gagne la course de l’Aurore (devenue la solitaire du Figaro) et remporte alors un véritable triomphe. En 1972, sur son Prao révolutionnaire de 22 mètres Yo-Yang, il participe à nouveau à la » transat « … et fait à nouveau naufrage. Il décide alors de tourner la page de la course et opte résolument pour le voyage ; il accomplit un long tour du monde à bord de sa goélette La Miséricorde, qui tient à la fois des galions de Christophe Colomb et des bateaux de flibustiers. Circum navigation paisible par des îles enchanteresses et des atolls paradisiaques… malgré un terrible typhon en mer de Chine. De retour en France, il entreprend la construction du Mong qui le conduira à » Bora-Bora » après une longue escale à Haïti. Après trois naufrages et plusieurs tours du monde, ce navigateur et charmeur infatigable sera séduit par le Pacifique et s’établira sur un atoll tout proche de l’endroit où vécut son ami Paul-Emile Victor. Là il renoue avec son métier de sculpteur, travaillant avec talent des bois qu’il récupère sur le rivage. Idéaliste éclairé, aventurier-gentleman de la mer, Artiste ? Joan de Kat est tout cela à la fois. Nul doute en tout cas qu’il fera rêver tous ceux qui liront ses mémoires. Livre envoûtant, chronique extraordinaire d’un homme dont l’aventure est l’ordinaire. Voyage intérieur dans un monde sans frontière. B.Q.