Dans les Caraïbes, la saison 2008 est marquée par le nombre des cyclones, leur puissance et leur fréquence rapprochée.
Les pays comme Haïti et Cuba ont souffert plus que jamais et ce malgré les précautions d’usage et les évacuations en masse des populations menacées.
Ces cyclones qui naissent en Atlantique ou dans les Caraïbes terminent leur course en s’épuisant une fois entrés dans les terres. Leur « moteur » s’alimente dans les eaux chaudes, les différences de température permet à la « machine » de se déplacer, grossir, redémarrer et changer de cap à loisir.
Cette année, comme nombre de plaisanciers, nous avons déplacé notre voilier afin de sortir de la zone dite cyclonique. Les assurances obligent souvent à ces transhumances répétées.
Pour changer nous avons décidé de remonter au lieu de descendre vers le Vénézuéla ou Panama. Nous avons terminé dans une belle région, dans le Chesapeake dans l’Etat de Virginia aux USA.
Bien en dehors de la zone cyclonique, à l’abri dans une marina, nous avons suivi de loin les déplacements des cyclones, en particulier Hanna.
Hanna qui après avoir dévasté Haïti a viré sur la droite et entrepris une remontée vers le nord en longeant les Bahamas au large de la Floride.
Les spécialistes météo de la NOAA ont très vite prévu que Hanna allait passer juste au dessus du Chesapeak…
Nous avons donc pu vérifier les prévisions de la météo NOAA qui 5 jours avant avait vu juste.
Hanna requalifié tempête tropicale est passé juste au dessus de notre voilier, Amuitz qui était bien au chaud sous la surveillance efficace de Bernard du voilier Maylis.
Les vents sont repartis, 50 noeuds et des pluies fortes. C’est ainsi que finissent les cyclones dévastateurs des Caraïbes.