Cabo de la Vela.
12°12.45N 72°11.50 W
Un des endroits qui peuvent être difficiles à passer sur la côte colombienne et qu’il vaut mieux passer bien au large où alors, comme nous l’avons fait, sans trop de vent.
L’approche est sans difficultés, Pointer sur 12°12.45N 72°11.50 W, arrondir la pointe avant de faire cap à l’Ouest et de s’approcher du village de pêcheurs qui se trouve à deux nautiques du cap. Les fonds sont clairs et remontent doucement jusqu’à deux mètres. On peut mouiller plus ou moins prés du cap, tout dépend de l’état de la mer.
Nous avons mouillé entre la pointe du cap et le village des pêcheurs qui sont venus nous saluer.
Ici les pêcheurs utilisent des barques fines avec des moteurs internes qu’ils lancent en tirant un cordage qu’ils ré enroulent à chaque fois.
La différence entre pêcheurs du Vénézuéla et de Colombie est flagrante, au Vénézuéla ils disposent de bateaux fortement motorisés et plus récents qu’en Colombie ou l’on sent que le pêcheur est pauvre pour de vrai.
Nous avons capturé un thazar avec les leurres que nous a envoyés René Ganglof qui les fabrique lui-même et qui va très bientôt faire partie du sérail des navigateurs qui partent en mer pour longtemps Il va naviguer avec son épouse sur un Kendo 43, excellent voilier robuste et fait pour tailler les mers.
Ses leurres, nous en avons testé un à fond, capturent des dorades Coryphènes et des Thasars mais pas encore de thons.
Le mouillage est tranquille et isolé.
Cartes de la british Hydrographic office N° 2267 C.