Après avoir fait un petit tour dans les environs de St Martin, Amuitz a entrepris une courte navigation d’environ un demi nautique qui nous a pris à peu près deux jours …
A St Martin, pour ceux qui ne le savent pas, on peut soit mouiller dans les diverses baies donnant sur la mer soit entrer dans le lagon.
C’est joliment dit « le lagon ».
On pourrait même croire que c’est par une passe étroite bordée de récifs et de coraux que l’on pénètre dans le dit lagon ou une fois la passe passée tout n’est que bonheur.
Certes, je dois reconnaître que certains amis, voyageurs comme nous sur des voiliers à grand tirant d’eau, nous avaient mis en garde sur l’existence d’un chenal plus ou moins bien balisé côté français. Car j’oubliais, St Martin est divisé en deux parties, une « française » et une autre « hollandaise ».
Pour reconnaître la partie dans la quelle vous vous trouvez, rien de plus simple, il suffit de regarder autour de soi. Si vous voyez des yachts, méga yachts et des méga méga yachts, vous êtes côté hollandais. Si vous vous échouez lamentablement au milieu du chenal entre les balises rouge et vertes, vous êtes côté français.
C’est donc côté français que nous sommes passés pour aller dans le lagon. Finalement après des heures de dur labeur et une quille désormais propre de toute trace d’anti-fouling, Amuitz est mouillé par 2,5 mètres de fond côté français.
Comme on est peu de choses finalement, on s’est même réjoui de voir un Catamaran s’échouer comme nous, au même endroit ou presque. A notre décharge, nos 2,08 mètres de tirant d’eau actuels étaient plus handicapants que leur 80 centimètres
A part ça tout va bien, le lagon côté français est propre, et oui, on ne peut pas en dire autant du côté hollandais.
Je n’ai pas mis de photos de méga yachts, elles ne rentraient pas dans l’écran.
Enfin, que fait-on quand on est sur un gros catamaran au mouillage et que l’on veut conserver son « corps de rêve » ??? Du sport, tiens !