Après avoir attendu dans la baie de Fort de France que la météo se calme un peu, en ce moment les alizés soufflent fort et la mer dans les canaux est très agitée avec des vagues de 3 à 4 mètres, nous avons repris la mer pour une courte étape.
Nous avons mouillé dans l’ancienne capitale de la Martinique, Saint Pierre, détruite en 1902 par l’irruption du Mont Pelé, le volcan qui domine la rade.
Nous avons eu le plaisir de retrouver Denis et Marité du voilier ogien « Carpediem ». Une vieille connaissance qui date de 2005 dans l’île de Porto Santo…
Comme nous ne sommes pas pressés au point de souffrir pour rien, nous avons patienté quelques jours sagement au mouillage de l’anse Mitan ou le vent de NE de 25 nœuds a rechargé à bloc nos batteries. L’occasion également de se rendre à Fort de France pour y faire des courses, un avitaillement que nous avons réalisé en compagnie du sympathique équipage helvète de Ludmilla venu sur Amuitz le temps de la traversée de la superbe baie de Fort de France qui serait idyllique sans les excès de vitesse dans les chenaux des diverses vedettes de transport de passagers, par exemple la vedette « La Foyalaise » de la compagnie Madinina, de loin la moins respectueuse des autres usagers de la mer.
Elle passe à plus de 15 nœuds dans le chenal limité à 5 nœuds, mettant en danger les utilisateurs du plan d’eau qui se plaignent chaque jour de son attitude.
Myriam a testé la barre d’Amuitz par 25 nœuds de vent,
à 7 nœuds sous génois un peu roulé. D’ailleurs Amuitz se modifie constamment,
une nouvelle voile est arrivée ainsi qu’un kayak pour Fanfan.
Alan étant le plus léger de l’équipe, nous l’avons envoyé en tête de mât avant de se glisser sur le haut du pataras pour une petite intervention parfaitement menée.
Nous espérons que le voilier Lasai sera vite prêt et nous rejoindra pour la remontée de l’arc antillais. Lasai qui est en pleins travaux de moteur avec notamment un changement de joint de culasse.
Dernièrement nous avons eu le loisir de voir au Marin, passer une régate de yoles, ces superbes engins rapides qui ont progressé entre les voiliers aux mouillage, belles carènes et jolis jeux de lest mobiles…
Toujours au Marin, nous avons eu la surprise de voir un vieux mais superbe voilier qui est venu mouiller prés de nous, Penduick VI,
et oui…nostalgie !