Position:
-10°58,15 Nord
-65°13,22 Ouest.
Attention comme dans l’ensemble des zones du Vénézuéla, les cartes sont mal géo-référencées, les positions données par nos soins sont des relevés de GPS pris sur place. Ayez l’oeil bien ouvert. Cartes IMRAY N° MI0D14S0 Éviter l’entrée de nuit s’il s’agit de la première fois!
L’île des flibustiers, le trésor caché du capitaine Flint, les récifs, les cartes qui ne correspondent pas avec le point GPS encore aujourd’hui (…) la Tortuga reste l’une des destinations les plus appréciées des plaisanciers aimant les beaux mouillages. On vous rassure, le trésor reste toujours à découvrir…
Pour s’y rendre, le premier mouillage est souvent celui de Playa Caldera juste derrière la Punta Delgada del este.
Attention à ne pas suivre une route tracée sur une carte, papier ou numérisée, elle mèneraient indiscutablement sur les récifs.
Le plus simple est de pointer sur 10°58,15 Nord et 65°13,22 Ouest.
Une fois là, la pointe est arrondie, regarder le mouvement des vagues, elles débordent bien plus que ce que l’on imagine au premier coup d’oeil.
Le mouillage de fond de sable avec quelques algues courtes, est de bonne tenue. Pas de rochers sur la zone de mouillage qui n’a qu’un défaut, le manque de fond des que l’on s’avance vers la plage et l’abri de lahoule.
On peut mouiller en toute sécurité par 3m de fond sur une grande partie du mouillage.
La Tortuga est une petite île d’une dizaine de milles avec un lagon sous le vent et des mouillages au vent ! Peu de fonds, pour ainsi dire pas d’habitants permanents, quelques pêcheurs et une piste en terre pour recevoir la visite des gens aisés de Puerto Lacruz et de Caracas qui logent dans des cases en bois, un maximum d’une vingtaine de personnes durant les périodes de pointe en fin de semaine ou durant le carnaval.
Le mouillage est calme, un peu rouleur mais peut être venté . Particularité, la venue d’une flottille de vedettes de luxe durant le week-end du carnaval. Pas de soucis avec eux, ils ne se mêlent pas aux voiliers et restent entre eux bien au chaud !
José Arocena