Position:
-Latitude : 11° – 49,17mn Nord
-Longitude : 64° – 36,10mn Ouest
Attention comme dans l’ensemble des zones du Vénézuéla, les cartes sont mal géoréférencées, les positions données par nos soins sont des relevés de GPS pris sur place. Cartes IMRAY N° MID14S2.
La Blanquilla.
Située à 70 milles au Nord Ouest de l’île de Margarita, l’île de la Blanquilla est une des îles les moins fréquentées du secteur bien qu’étant un havre de paix pemettant de se hisser à la latitude des Roques que l’on peut visiter par la suite facilement.
Si vous partez de Margarita, un départ au beau milieu de la nuit permet une arrivée de jour, indispensable.
Nous avons eu un vent assez faible mais un courant fort qui nous ont permis de joindre la Blanquilla dans de bonnes conditions. Pas de pêche en route, une des lignes de traîne a cassé net, il faut dire que le secteur est réputé être infesté de requins aux environs des « hermanos », un groupe de 6 îlets que nous avons longé à 10 milles de la Blanquilla.
La Blanquilla est une île habitée par un petit groupe de garde côtes et par quelques pêcheurs qui relâchent le temps d’une nuit.
En arrivant sur la Blanquilla, notre centrale de navigation ne veut plus fonctionner, nous privant du sondeur dans des fonds mal cartographiés et faussement positionnés par GPS (…)
C’est au jugé que nous décidons de rentrer dans une minuscule baie, scrutant les fonds à la couleur. Plus c’est bleu foncé, plus c’est profond. Arrivés prés de la côte, nous tombons sur des fonds limpides et c’est à la sonde à main que nous finalisons notre arrivée entre des coraux et du sable blanc. Finalement nous avons mouillé par 2,5m de fond, il restera à peine 50cm sous la quille d’Amuitz qui se balance dans une piscine cristalline. « Dahu » et « Aquilon » deux autres voiliers restés un peu en arrière suivront notre exemple et mouilleront prés de nous.
Pour s’y rendre pointer sur 11°49,12 Nord et 64°36,10 Ouest. Vous serez juste en face d’un phare située à l’intérieur des terres mais bien visible. Avec la prudence habituelle vous pouvez pénétrer dans la crique bordée d’une plage de sable blanc et mouiller totalement à l’abri par 2,50 mètres d’eau.
Cette crique est un point d’arrivée mais rapidement vous changerez de mouillage à cause d’un groupe électrogène qui tourne en permanence, il alimente en électricité la petite base des garde côtes qui viendront vous voir, soit à la nage soit en canot. Nous avons rendu une visite de courtoisie à la base, discuté avec son Cdt et accepté une visite de « sécurité » à bord, plus symbolique qu’autre chose, l’occasion pour eux de noter dans leurs livres une « opération de contrôle ».
Les équipes de garde côtes changent tous les mois, si vous arrivez en fin de séjour, des cigarettes seront appréciées par les marins qui peuvent vous fournir de l’eau douce sur demande.
La Blanquilla c’est aussi d’autres mouillages tout le long de la côte sous le vent.
A un mille de la base des garde côtes, vous trouverez une entrée claire qui donne sur un superbe fond qui est bordé de coraux. Le mouillage 11°49,169 N 64°36,92 W est de bonne tenue sur fond de sable clair. Vous pouvez y rester des jours entiers sans que rien ne vienne troubler cette quiétude.
Autre mouillage plus fréquenté, « El Yaqué » juste derrière le pointe des Bobos.
Facile d’accés, deux superbes palmiers servent d’amer, vous y allez tout droit à la verticale.
Pos 11°50,25 Nord 64°38,74 Ouest.
D’autres mouillages sont possibles dans le secteur, une tache de sable et on peut mouiller.
Seul bémol, en cas de vent, la partie située au nord de la punta de la Aguada est roulante et les mouillages désagréables.
Les balades autour de l’île de la Blanquilla sont parfois difficiles à cause des magnifiques cactus qui se plantent dans les jambes au passage et qui tiennent tels des hameçons.
Jose Arocena