11 février 2006.
Indications techniques pour entrer à la Blanquilla.
Nous quittons à 3 heures du matin le mouillage de Porlamar sur l’île de la Margarita au Venezuela pour nous rendre sur une autre île, la Blanquilla.
Une navigation d’une journée que nous effectuons en groupe de trois bateaux. « Dahu » et « Aquilon » s’étant joints à nous.
Le vent assez faible mais un courant fort nous ont permis de joindre la Blanquilla dans de bonnes conditions. Pas de pêche en route, une des lignes de traîne a cassé net, il faut dire que le secteur est réputé être infesté de requins aux environs des « hermanos », un groupe d’îlets que nous avons longé.
La Blanquilla est une île habitée en intermittence par un petit groupe de garde côtes et par quelques pêcheurs qui relâchent le temps d’une nuit.
En arrivant sur la Blanquilla, notre centrale de navigation ne veut plus fonctionner, nous privant du sondeur dans des fonds mal cartographiés et faussement positionnés par GPS (…)
C’est au jugé que nous décidons de rentrer dans une minuscule baie, Fanfan à la barre et moi devant, scrutant les fonds à la couleur. Plus c’est bleu foncé, plus c’est profond. Arrivés prés de la côte, nous tombons sur des fonds limpides et c’est à la sonde à plomb que nous finalisons notre arrivée entre des coraux et du sable blanc. Finalement nous avons mouillé par 2,5m de fond, il restera à peine 50cm sous la quille d’Amuitz qui se balance dans une piscine cristalline. « Dahu » et « Aquilon » restés un peu en arrière suivront notre exemple et mouilleront prés de nous.
Nous sommes tous prés de la base des gardes côtes qui viennent nous rendre une visite de courtoisie à la nage. L’eau est à 25°, elle a refroidi mais c’est toujours agréable de plonger après une navigation sous le soleil. L’eau est tellement limpide que je peux voir facilement que des « chapeaux chinois » ont envahi la carène, voilà du travail en perspective.
« Troll » qui était parti un jour avant nous et qui s’était arrêté en route pour faire la fête avec « Banik » qui venait de remettre son bateau à l’eau, « troll » arrive le lendemain. En sa compagnie nous changerons trois fois de mouillage, l’occasion de bien visiter l’île. La pêche à la ligne est excellente, on trouve de tout, des carangues, des mérous, des palomettes, des pagres etc…
Les « filles » de « Troll » et de « Amuitz » sont parties tester les magnifiques cactus de La Blanquilla qui se plantent dans les jambes au passage et qui tiennent tels des hameçons.
Nous aurons l’occasion de voir à quoi ressemble le garde côtes du Venezuela qui justement venait à La Blanquilla les ravitailler en fioul. La Blanquilla avec son petit phare en polyester creux,
ses centaines de perroquets verts, ses milliards de moucherons, ses iguanes, ses pélicans, ses lézards…et ses coraux.
Nous avons fait l’acquisition d’un caisson étanche qui nous permet désormais d’effectuer quelques vues sous-marines ce qui nous manquait.