La plus « sud » de l’ensemble des îles des grenadines, Grenade est également une île importante en taille avec plus de 120.000 habitants pour 340 km2.
En arrivant, sous grand voile réduite à deux ris et sans voiles d’avant, le vent était très présent, nous avons longé la côte et pu observer les traces laissées par le dernier cyclone. Comme le disait très justement le rédacteur de Sail pilot :
« IVAN LE TERRIBLE
L’île de Grenade a été dévastée par le cyclone Ivan le 7 et le 8 septembre 2004. Des vents de plus de 200 km/h ont tué au moins 24 fois sans qu’il soit possible actuellement d’évaluer avec précision le nombre de victimes tant les communications et télécommunications sont difficiles sur l’île.
Les routes sont impraticables, l’aéroport est fermé, l’électricité et l’eau manquent et les radios locales sont muettes.
De plus des bandes de pillards achèvent ce terrible tableau.
Ce cataclysme est d’autant plus terrible que Grenade n’est pas sur le chemin habituel des cyclones. Personne n’aurait pu prévoir cette violence. »
Encore aujourd’hui subsistent des séquelles bien visibles, des églises sans toit, des bateaux coulés, des cargos drossés à la côte etc
Pourtant la vie à repris son cours et tout s’effacer doucement
Nous avons effectué un premier mouillage raté à St Georges, le peu de place disponible et la mauvaise tenue des fonds nous a dicté de quitter les lieux pour chercher un havre plus approprié.
Nous l’avons trouvé à Prickly Bay à quelques milles plus au sud, une baie qui rentre dans les terres un peu comme en Galice.
Un mouillage parfait, de bonne tenue et malgré le vent qui ne cesse de souffler, tout n’est que quiétude.
Nous sommes repartis à St Georges mais cette fois-ci en taxi, faire quelques courses pour notre bateau et pour préparer notre départ pour le Venezuela. Les papiers des douanes et de l’immigration ont pris au moins ¾ d’heure, mais tout va bien.
A noter que nous payons des droits de navigation à chaque île ou nous faisons escale .