Nous attendons que la météo sur les Caraibes soit stabilisée pour traverser l’Atlantique.
Du coup, nous restons, agréablement, au mouillage de la Palmeira sur l’île de SAL toujours au nord est de l’archipel du Cap-vert.
Les gens y sont sympathiques, les voiliers y font relâche dans la bonne ambiance, malgré le fait que certains ne sachent pas mouiller correctement leur ancre…
Une des destinations « touristiques » est la saline de Sal, d’ou le nom…
– La saline est désignée pour la première fois par Valentim Fernandes, vers 1506-1510. Il dit à propos de l’île du Sel, « elle est ainsi nommée du fait d’un grand marais salant qui se trouve en son milieu, où il y a une telle abondance de sel que tous les navires qui l’atteindraient pourraient en faire cargaison ».
– A l’époque, le sel est un produit essentiel pour le ravitaillement des équipages : viandes de chèvre et poisson salés sont des aliments de voyage.
– L’exploitation du sel est développée à la fin du XVIIIe siècle par le gouverneur Manuel António Martins : voir le boyau de 20 mètres qui perce un accès au cratère, la chapelle Na Sra da Luz et le port d’exportation.
– Au XIXe siècle, le sel s’exporte vers le Brésil, l’Uruguay et l’Argentine, puis vers l’Afrique quand les cours viennent à chuter.
– Rachat de la mine en 1919 par la société française « Les Salins du Cap Vert », liée je crois aux Salins du Midi. Désiré Bonnafoux en sera un des directeurs. Voir le système de bennes sur poteaux de bois, 1100 mètres de long.
– Production de 10 000 tonnes en 1936, avant abandon de l’activité.
– En 2003, on parlait d’un rachat récent par des Italiens : pour relancer l’extraction du sel, ou bien se réserver l’exploitation touristique ?
– Cratère parfait de 40 hectares de fond.
– Possibilité de se baigner dans la lagune à l’extrémité opposée de cet accès. Amener une bouteille d’eau douce pour se rincer. Expérience magnifique si personne !
– Très peu de trafic routier vers Pedra de Lume, la solution est de prendre un taxi à partir d’Espargos.
Merci Pascal pour les infos…
Des carangues et autres poissons délicieux faciles à pêcher.
Du poisson a profusion, mais oui, simplement au mouillage en trempant une ligne… Moins facile, la corvée d’eau, il faut aller ravitailler à la fontaine d’eau désalinisée, l’eau est très bonne, nous la buvons depuis le début.
Les épiceries sont modestes.
Les petites filles se font faire des tresses, elles sont mignonnes comme tout.