Septembre 2005.
Belle dorade, non???
Les navigations se font parfois difficiles et Amuitz n’a pas échappé à la règle.
C’est ainsi que la Grand Voile a souffert d’une déchirure sérieuse à hauteur du 3eme ris lors d’une manoeuvre par temps agité…
Cette avarie nous a obligé à faire demi tour vers Madère pour y trouver un réparateur. Par chance nous avons pu contacter « Sail Repairs » et Erik a procédé à la réparation de la voile grace notamment au tissu un peu spécial (toile sandwich) que nous avions embarqué justement en prévision de ce genre d’incidents. Pour ceux qui passeraient sur Funchal à Madeire, on peut joindre Erik ou sa compagne française Daphné en téléphonant au 965.363.995 ou 964.054.398. Une réparation de voile tres correctement et rapidement réalisée.
Fin aout 2005.
Nous sommes à Graciosa dans les Canaries, charmant petit port de pêche traditionnel qui compte en hiver quelques 500 habitants.
Désormais on retrouve des bateaux déjà rencontrés dans d’autres ports. Presque tous les bateaux qui sont ici ont prévu de traverser l’Atlantique.
Vous avez remarqué comment les rencontres se font dans ce petit port rempli à 90% de bateaux de voyage.
Deux grands groupes se détachent, ceux qui vont aux Antilles et ceux qui vont au Brésil. (Il y a aussi ceux qui ne vont nulle part.)
Nous sommes toujours partagés entre les deux options et pour être francs, entre deux autres options encore plus radicales, ceux qui rentrent au bout d’un an et ceux qui naviguent « no limit » pour employer le terme usité sur les pontons.
Ici, partir pour un an c’est comme si tu partais pour deux semaines en vacances en France…
Quand tu dis que tu as un an pour ton tour d’Atlantique, les autres compatissent, te larguent les amarres pour que tu partes vite, avant de rater les vents ou je ne sais quoi
Donc, l’option Brésil ou Vénézuela et l’option un an ou « no limit ».
Comme quoi, à force de rien faire on commence par réfléchir sans s’en rendre compte.
L’option « no limit » a des inconvénients importants.
1) On ne serait pas présents pour assister à la joute politique de 2007.
2) Nous n’aurions toujours pas de téléphone portable, d’ADSL, de voiture etc
3) Je ne cotiserai plus à la caisse de retraite des cadres de la presse.
4) Je ne serai pas là, lors des conflits de la pêche française, anchois, quotas, Tacs etc….
5) On devrait se contenter d’un short et de tongs et faire attention de ne pas prendre un coup de soleil en pleines fêtes de noël.
La liste pourrait s’allonger mais j’arrête là. Dans quelques heures on lève l’ancre pour une autre île des Canaries, Tenerife.